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AVEZAN - A VIT (SAINT)

niaitîeit cum dits, de pontifie, et rt laie, ln-i*,

Orléans, lii."ii. 3* Liber de renunciationib gna tionibtu et pemionitnu beneflciorum, deijue portions congrua n competenti, in-V. Orléans, itiôT, » // (/, - tpontalibut et matrwnonii » , in-4°, Paris, 1661.."> Diss. palronatui jurie pontificii, in l » , Paris, 1066. il il. -r. Nouvelle biographe I '-'<3 ; Hurter,

tlC<a(Or (id'/uims, t. il, col. 'XA’i.

V. < >ni.CT. AVIAU DU BOIS DE SANZAY (CharlesFrançois d'), né ! < 7 août IT.'îf), au château du Bois de Sanzay, diocèse de Poitiers. Grand-vicaire d’Angers, puis archevêque de Vienne (17'JO', il refusa « le prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé et prit le chemin de l’exil en 1792 ; rentré furtivement en 1797, il parcourut le Vivarais et le Forez déguisé en paysan. Nommé en 1802 à l’archevêché de Iiordeaux, il mourut en 1826. On a de lui un Écrit sur le prêt o intérêt du commerce, Lyon, 1709, et quelques lettres posthumes sur le gallicanisme. Ces lettres, publiées pur le Mémorial catholique, mai et juin 1827 et mai 1828, ont été écrites à différentes époques. Les plus importantes sont adressées à M. Kmery (2 avril 1810). à l’abbé Frayssinous, à l’occasion de son livre les Vrais principes de l'Église gallicane (Il avril 1818), et à M. Duclaux, supérieur général de Saint-Sulpice. Mo r d’Aviau y combat ce qu’il nomme « le déplorable système gallican » (lettre à l’abbé Frayssinous), il y montre les quatre articles de 1682 expressément condamnes par le saint-siège et contraires à la tradition catholique et n’accepte pas qu’on les enseigne dans son séminaire. D’autres lettres ont paru dans le même journal, 1829, p. 186 sq. Enlin quinze lettres inédiles adressées à.1. Arnaud, ont été' publiées par L. Favot, sous ce titre Autour du Concordat (18001808), 1901, et ii autres, par L. Charpentier, ('ne correspondance épiscopale sous le premier empire…, 1903.

Mémorial catholique, 1827, p. 330 sq., 401 sq. ; 1829, p. 186 srj. ; Hœler, Nouvelle biographie générale, Paris, 1853.

V. Oblet. AVIGNON (Schisme d'). Voir Schisme l’Avignon.

AVILA (François d'), né à Avila où il entra dans l’ordre des frères prêcheurs. Etudiant au collège de Saint-Grégoire à Valladolid, Se livra à l’enseignement jusqu’au moment où son cousin, François d’Avila, nommé cardinal par Clément VIII. en juin 1596, l’appela a Rome et en lit son théologien. Consulteur de l’index et présent aux congrégations De auxiliis, il mourut en 16UI. — De gratta et libero arbitrai, sire de auxiliis divins graine, in-4°, Rome, 1599 ; Dissertatio de confessione per literas sive per inlernuncium capittbus 23 complexa, Home, 1599 ; in-8°, Douai, 1623(édit. du P. E.Choquet, 0. P.), contre les Aphorismi confetsariorum du 1'. Sa.

Quétit-Echard, Seriptores ord. prmd., t. n. p. 853 ; Hurter, Nomenclator literarius, 1. 1, p. 149 ; R. Uartinez-VigU, l.a orden de predicadores, Madrid, 1884, p. 240 ; Lepez, Hist. gen. ord. prœil., part. III, p. 278.

P. Mandonnet.

    1. AVIT (Saint)##


AVIT (Saint). — I. Vie. II. Œuvres. III. Doctrine-.

1. Vie.

Alcimus Ecdicius Avi lus, né', probablement a Vienne, vers le milieu du ve siècle, d’une noble famille gallo-romaine originaire de L’Auvergne, devint exéque de Vienne vers 490, et mourut vers 519.

Grâce à lui Gondebaud, roi des Burgondes, pro< la religion catholique qu’il n’eul pas le courage d’embrasser, el Sigismond, tils et successeur de Gondebaud, se convertit. En même temps que l’arianis, Avil combattu les doctrines de Nestorius et d’Eutychès. Il soutint la Cause du pape Symmaque contre l’antipape

Laurent. Il lut l’Ame du concile d Êpaone (517), dont les canons fortifièrent la discipline ecclésiastique.

L'évoque, eu s. mit Avit, fui doublé d’un homme politique de prunier ordre. Un l’a accuse dauii trahi son

roi il sa nation en pouvant Clovil à entreprendre une

ariens. Cette imputation est maintenant tombée : on a

reconnu que la pièce incrimin. Epis t., tu, I' 1.,

1. 1 1 x. col. 257-259, n est pas une leltn unique

lient en réalité une lettre d A it a Clovis pour

ter de -on baptême, et un fragment d une letti

par Avit et envoyée par le roi Sigismond a I empi

Anastase, lequel conservait une suzeraineté nominale

sur tout l’empire et de qui lis Burgondi

tenir leurs droits. Cf. Chevalier, Œuvres complètes de

saint A nt. Epis t., xxxviii. xxxviii i. p. 190-193. La i

mémorable <Ui saint a Clovis, si elle est a I honneur de

I évêque, ne rnd pas douteux le patriote ; le mot n (ides nostra Victoria est signifie que désormais on n

tnera plus du souvenir de -pourri ;

d’adhérer a la foi catholique, et -ans doutée' inspire a saint Avil la confiance de réaliser enfin i conversion de Gondebaud qui lui tenait tant à cœur.

Evêque et homme d'État, saint Avit fut encore un écrivain digne d’estime. Sa prose est embarrassé) n'échappe pas a la décadence alors générale ; mais ses vers ont des beautés qui font de lui « le pludistii de tous les poètes chrétiens du vi « au vine siècle particulier, ses trois poèmes sur la création, le p originel et la sentence de Dieu forment comme un Paradis perdu qui, au jugement de Guizot, i mérite l’honneur d'être comparé de près à celui de Milton. * Histoire de la civilisation en France, 2'édit., Paris, 18J3, t. n. p. 58, 60.

II. Œuvres. — 1° Lettres. - P. I… t. i.ix. col. 199290, 381-386 ; Chevalier, Œuvres complètes de saint Avit, p. 117-269. 357-358.

Saint Avit puhlia-t-il lui-même une édition d' lettres ? Ces ! probable. En tout cas, elles existaient tribuées en neuf livres, au dire de Hist. Franc., ii, 34, /'. L., t. i.xxi. col. 231, en I au dire du biographe de saint Avit. Cf. Chevalier, |

II nonen reste 78 dans l'édition Chevalier. pter seize lettres intercalées dans le recueil deI d’Avit. mais qui ne sont pas de lui. ou qui ont été écrites) par lui au non) du roi Sigismond. Une lettre du pape Symmaque à -aint Avit, /'. /.., t. i mi, col. 51 : cf. t. i ix. col. 391, n’est pas authentique. Cf. Chevalier, p. lieux de ces lettres constituent un important traité intitulé Contra eutychianam hseresim, mais qui et surtout contre le nestorianisme. fc/nst.. ri. ni. /' 1.. t. i.ix. col. 202-219 ; Epist., lxxxvi, lxxxvii, i p. 247-269. L’ensembleest une dessources les plus ri pour l’histoire politique et religieuse de i

2 Homélies et fragments divers. — ]'. /.., t. nx. col. 289-322, 385-386, 391-398 ; Chevalier, :

Saint Avit avait fait un recueil de ses homélies, peutêtre distinct de l’homiliaire Dr diversis temporibut omu dont parle -on biographe. Cf. /'. /… t. lix, Chevalier, p. 3, XIII, XXI. Deux seulement de ceh lies nonsont parvenues complètes ou a peu près, lune d’elles traite de l’histoire des Rogations, /'. /… t col. 289-294 ; Chevalier, p. 293-299. Nous fragments de vingt-cinq et l’indication du

quatre autres. Floru-. de Lyon, qui n. ma

une bonne partie de ces fragments, dai des Pères sur les lettres de s. mit Paul, a sauvé de m des débris de lettres ou trait - de -.ont Avit. i lu r. p. XXXIX-Z1 vi.

/'. /… t. lix. col. 323-382 ; Cheva p ;. m.

A la demande de son frère saint Apollinain de Valence, Avil recueillit cinq de - -, qu’il dé signe, dans une de ses lettres, -oule titre général de De spiritalis historis i. /' I. i ' i.

col. 262 ; Epist., m m. Chevalier, p. 200. Ct. P. /. t. lix. col. 323 j Chevalier, p. :  ;. Les manuscrits don