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A IX 11.Il S — A VA II ! CE

95 ; 2* f.ibellui in di Stepliani epiêi

106. Cel 1 ; mi itail évoque de Naples et il av.ot été

intronisé dans son premi piscopal, a Son

par Benoît IV, ordonné lui-même par le pape I orn

Ru 1744, t. xv,

M. m ;, .m. B97, IbUt., i. 184 bu.

Paris, il tbltoth i vet. Pat., I

!. wii, p. i-'i ; Mabillon, Vêlera analecta, 2e édit.I

1…1. i. xxix, col. 1053-1060, 1101-1104 ; Dupln,

'dit., i. i…7. p. 517-528 ; Histoire littéraire de la France, Paris, i vi, p. 122-127 ; Ceillicr, Histoire de » auteut ia. ;.. ru. 1754, t. mx. p. 474-482 ;

Bibliothèque t. m. p. 844446 ;

mler, op. cit., fleai Idle, Leipzig, 1896, t. iii, p. 810 811 ; Revue d’hist. el de littér. relig., 1896, p. 402, note.

E. Mangenot.

    1. AUXILIIS (Congrégation de)##


AUXILIIS (Congrégation de). Voir MOLINISME, THOMISME.

AVANZSN ! Pierre, prêtre romain, docteur en philosophie, on théologie et en l’un et l’autre droit, est connu par les notes et commentaires sur la constitution Apostoïicæ sedis, qu’il publia d’abord dans les Acla sanctæ sedis et qu’il réunit ensuite en volume sous ce titre : De constittttione Apostulicm sedis qua censura lai.r sehtentix limitantur commentarii ex latinis ephemeridibus quilms titulus Acta sancUe salis excerpti, Rome, 1872. Ce commentaire fut justement apprécié. L’auteur en avait préparé une seconde édition corrigée et complétée de quelques notes et documents nouveaux, quand il l’ut enlevé par la mort, au commencement de l’année 1874. L'édition parut toutefois, sans trop de retard, par les soins des rédacteurs des Acta sanctse sedis, au mois de juin 1874. Depuis cette date, malgré la multiplicité des travaux de même genre, Le commentaire de Pierre Avanzini a été plusieurs fois réimprimé. La sixième édition est de 1883, in-12, Rome.

Avertissement des éditeurs, ad benevolum lectorem, dans la deuxième édition 1 1 les suivantes du commentaire d’Avanzini, avec la date : juin 1874 ; Hurler, Nomenclator literarius, In-pruck, 1895, t. iii, col. 1436 ; Bund, Catalogua auctorum qui 8crip8erunt de theoloyiit morali etpractica, Roû< ii, 1900, p. 10.

A. Beugket.

    1. AVARICE##


AVARICE. - I. Définition. II. Moralité. III. Péchés dérivés. IV. Remèdes.

I. DÉFINITION.

Le mot avarice vient du latin aveo, désirer ardemment. Avaritia peut se décompo d’après saint Thomas, Sum. tlieoL, IIa-IIæ , ([. CXVIII, a. I, en eeris aviditas. Le mot grec correspondant, piXapYupia, a la même signification.

< > i » définit l’avarice ; l’amour déréglé des richesses. Nous expliquons celle définition :

1° Amour déréglé.— <Mi peut aimer les richesses de deux manières. La première est celle de l’homme pru dent qui esii les biens de la fortune en tant qu’ils lui

sonl nécessaires pour la satisfaction de ses besoins, el utiles pour l’exercice de la charité. La seconde es) celle de l’homme cupide qui veul et amasse la richesse pour elle-même, sans souci des devoirs qu’elle impose à celui qui la possède. Cette seconde manière inclut un désori c’est ce désordre que nous appelons avarice.

Des richesses.

Le mot avarice a été employé

quelquefois dans un sens large, et étendu au désir immodéré d, s honneurs et du plaisir comme à celui des richesses, s. Augustin, Enar. in Ps. cx*iir, serm. xi,

n. 6, P. /-., t. XXX II, Col. 1530. S ; iinl Thomas eeril à ce

sujet, loc.cit., a. 2 : Nonien avarilite anipliatunx <st ad oninem inimoderatum appetitum habendi ijuamcumque i-fnt. L’avarice, dans ce sens, se confondrait avec l’amourde soi, l’ambition et toutes les passions égoïstes. Mais la signification propre du mol est restreinte, i la cupidité des richesses. Saint Augustin lui-même donne

cette définition, dam ! I. XIV. c. xv,

n. 2, P. I., t v

niant. I.t i i - ! dans le même sens que saint Th emploie celle antre définition ipn avait cours dai

ii cil., a. I. Ajoutons qu’il faut comprendi nom de richesses, tous les biens extérieurs, meubl immeubles, cpii peuvent être objet de propriété-. : principalement l’argent qui peut servira I de n importe quel autre bien.

II. Moralité. - Nous.non- à montrer que l’avaries M un péché et à rechercher de quelle nature i quelle gravité est ce péché.

/ C’ESl i V PÉi III.. — Puisque nous avons d l’avarice, < un amour déréglé', elle est.de pai même, un désordre moral, par conséquent un pi Mais en quoi consiste ce désordre mural ? Saint Tin I explique, loc. cit., a. I. ad 2°"° : « L’avarice peut impliquer deux sortes de dérèglement à l'égard des | extérieurs. Le premier se rapporte immédiatement à leur acquisition ou à leur conservation et conv qu’on en acquiert ou conserve plus qu’on ne doit. I n us l’avarice est un péché qui va directement contre le prochain, parce que, au point de vue des richi extérieures, un homme ne peut être dans la suralton sans qu’un autre ne soit dans le besoin. I impossible, en effet, que tous possèdent en méi les biens temporels. Le second dérèglement cono les affections intérieures que l’on a pour les rich. quand on les aime, ou qu’on les désire, ou qu : délecte en elles d’une manière immodi i de vue l’avarice est un péché de l’homme contre luimême, parce que son affection est par 1 quoiqu’il n’y ait point de désordre dans son i comme par les vices charnels. En conséquence, est aussi un péché contre Dieu, comme sont toupéchés mortels, en tant que l’homme méprise le éternel pour un temporel.

A ces considérations de i tison nous pouvons ajo d’autres preuves pour montrer que l’avarii I Les réprobations, menaces et anathèmes poi l les avares ou mauvais riches, dans l’Ancien comme le Nouveau Testament : Eccle., v, 9-10 ; Eccli., (, 9-10 ; xxxi. 5-11 ; N.. ii, 7 ; Baruch, il, IS-li » ; Matth., i. xix. 23-24 ; Marc., x. 24 ; Luc. vi. 21 ; mi. 13-21 x 19-26 ; Rom., 1, 29 ; 1 Cor., v, 10 ; vi, 10 ; Eph. los., ni… ; I Tim.. VI, 9-10, 17-19 ; llel… xin.." 1 6. — 2 « L’insistance des Pères de l'Église à prémunir les lideles contre la cupidité des biens de la terre. Saint Augustin adresse, , s, , n peuple plusieurs sujet : Serrn., t.xxxvi. /'. /… t. xxxviu.co col. 627-632 ; clxxxvii, col, 95 : 1-959. Saint Gi _ Grand met en relief les aspects coupables de lavai ice différents chapitres de son commentaire sur Job. U( m Job, I. XIV, c. i.ii i : 1. XV. c. xix-xxiv ; I. XX. c. 1. XXXI. ci iv. /'. /… t. i.xxv. col. 1071, 1093 ; t. i v col. 150, 620. — 3' ledécrets du dr. : t canoniq les clercs trop attachés aux biens ti mporels. Can. lits igitur, in decreto, dist. XXIII, c. m ; Cuni ou cuis. I. q. i. c. xx ; (Jmvrii ergo, caus. VI. q. i. c.

//.SI NA1VRB. — Saint Thomas, /oc. cit.. expliqueque l’avarice peut avoir deux loi mes d :

Elle est quelquefois le désir, la poursuite, la détention des biens lerrestres.i rencontre des droits rigoureux d autrui. Sous cette forme elle est un péché couli justice. Il est question de celle avarice dans le prop »

tiiel, xxii. 27 : t Ses princes étaient au milieu d’elle, comme des loups toujours attentifs à ravir leur proie. 4 répandre le sang et a courir après le gain p faire leur avarie.

Plus ordinairement l’avarice est un attachement lux biens qu’on possède légitimement 1 de cette exagération, l’avare refuse de s’en