Handbuch fur den politischen Verwaltungsdienst, Vienne, 1898 ; M' r Simon Aielmer, prince évêque de Brixen, Compendiumjuris ecclesiaslici ad usum cleri ac prxsertim per imperium austriacum in cura animarum laborantis, 9e édit., revue et complétée par le D' Tliéod. Friedle, vicaire général et théologal de l'église de Brixen, Brixen, 1900 ; Gautsch von Frankenthurn, Die confessionetlen Gesclze v. 7. und SO Mai 1874 mit Materialien, Vienne, 1874 ; Vering, Lehrbuch des katholischen, orienlalisclien und protestantischen Kirchenrechts, Vienne, 1895 ; Rittner, Pravo-Koscielne Katolickei, I.emberg, 1878 ; card. Bauscher, Ueber die Stellung der kalh. Kirche in Œsterreich, Vienne, 1800 ; Scherer, Handbuch des Kirchen » 'cc/i(s, Graz, 1895 ; Jacobsen, L’eberd.œsterr. Concordat, Leipzig, 1856 ; Helfert, Rechteder Acalholiken, Trague, 1856 ; Porubzky, Die Rechte der Prolestanten in Œsterreich, Vienne, 1807 ; M 1 ' Milas, évêque grec oriental de Zara, Dus Kirchenrecht lier morgenlândischen Kirche, Zara, 1890 ; Id., Das Synodalstatut <ler griech.-orient. Metropolie der Bukovina und Dalmatiens, Mayence, 18*5 ; Geller, Gesetz betreffend die Rechtsvcrhdltnis.- e deiisraël. Religiongesellschaft, Vienne, 1890 ; M 1 ' Kannengieser, Juifs et catholiques en Autriche-Hongrie, Paris, 1892 ; Berichte der Fortgang des Los von. Royn Bewegung, 7 vol., Munich, 1899-1901 ;.1. H., Ueber die Schlagworte Los von Rom ! Los vun Œsterreich, Warmdorꝟ. 1899 ; Die antirômische Bewegung, Cilli, 1899 ; Planitz, Los von Rom in der fruheren Geschichte der Kirche in Bôhmen, Leipzig, 1899 ; A. Fritsch, Vnter don keichen des Los von Rom Bewegung, Munster, 1900 ; Der alicanismus oder Los von Rom, ibid., 1900 ; M Scheicher, Wahlbitder, Vienne, 1901 ; Fr. Stauracz, Beleuchtung der « Los von Rom » Bewegung um aes Kampfes der Alldeutschen gegen die katholische Sittenh hre, Vienne, 1901 ; G. Goyau, L’Allemagne en Autriche, dans la Revue des Deux Mondes, 15 mars 1903 ; Otto Braunsberger, S. J.. Rùckblick auf das katholische Ordenswesen in 19 Jahrliundert, Fribourg-en-Brisgau, l'.'i 1 ; M. Heimbucher, Die Orden und Kongregationen der katholischen kirche, Paderborn, 1890 ; M 1 ' H. Zschokke, Die theologische Studien und Anstalten der katholische Kirche in Œsterreich, Vienne et Leipzig, 1894.
P. PlSANI.
II. AUTRICHE i Publications catholiques sur les sciences sacrées). — Nous avons signalé dans notre article Allemagne, col. 803-881, la part prise par l’Autriche actuelle au mouvement Ihéologique avant 1866. Contentons nous de rappeler ici pour la période néoscolastique du xviie et du xviiie siècle la Theologia Salisburgensis (theologia catholica secundum viam et doctrinam S. Thomas) du bénédictin Metzger, in-fol., 1695 ; pour le xviiie siècle, le grand mouvement joséphiste qui inaugura une ère nouvelle, marquant d’une part le déclin de la théologie dogmatique, de l’autre une forte tendance vers les éludes de théologie historique et pratique et un élargissement considérable du cadre de l’enseignement ecclésiastique, auquel malheureusement ne répondit aucunement la valeur des productions littéraires de l'époque ; pour le xixe siècle, les efforts de Gùnther (1863) et de son école, luisant avec les vieilles traditions de la scolastique et tendant à mettre au service de la théologie catholique les spéculations de l'école idéaliste de Hegel. L’Autriche ne resta pas étrangère au relèvement des études théologiques qui s’opéra en Allemagne vers le milieu du xix° siècle. Nous en avons la preuve dans une série d’importantes publications. Mais les revers politiques qui la détachèrent du reste de l’Allemagne, le mouvement d’elîervescence qui devait, de plus en plus, menacer son unité ; nationale et religieuse, les tristes suites du joséphisme qui s’y firent sentir plus longtemps que partout ailleurs, et sans doute aussi un esprit de conservatisme et de traditionalisme exagéré, s entravèrent sous plus d’un rapport les progrès de la science théologique. Puissent les généreux efforts tentés au milieu des plus rudes épreuves, pour donner à la Bcience catholique toute la puissance d’action et tout l'éclat dont elle a besoin pour remplir son auguste mission, être bientôt couronnés du plus heureux succès !
Voici les principales publications de ces dernières années :
1. Théologie dogmatique.
Après la Theologia dogmalica calliolica de J.-B. Schwetz (-|- 1890), professeur
aux facultés d’Olmutz et de Vienne, parue à Vienne, en 1851, 2 vol., plusieurs fois rééditée depuis après aoir été imposée aux écoles théologiques de l’empire comme manuel officiel, œuvre correcte dans sa doctrine, aussi éloignée de l’esprit joséphiste que des spéculations audacieuses de Gtinlher, nous avons à citer la Theologia dogmalica catholica specialis de J. Katschthaler, prolesseur à Vienne, Ratisbonne, 1877-1888 ; l’Enchiridion theologise dogmaticae de F. Egger, professeur à Brixen, Brixen, 1887-1890 ; le Theologise dogmatiese compendium, de Hurler, S. J., professeur à Innsbruck, 3 in-S", Innsbruck, 1880, 7e édit., 1891, résumé dans la Medulla theologise dogmalica', 3° édit., 1889, du même auteur ; les grandes œuvres de théologie scolastique et positive de son collègue Stentrupp, S. J., Prselectiones dogmatiese de Verbo incarnato, pars prior : Christologia, 2 in-8°, 1882 ; pars altéra : Soleriologia, 2 in-8°, 18881889 ; Synopsis tractatus scholaslici de Deo uno, ibid., 1895 ; les quæstio)iesseleclse ex theologia dogmalica >e F. Schmid, professeur à Brixen, Paderborn, 1891. Voir col. 860.
Rappelons en terminant les œuvres de Franzelin, dont l’auteur par son origine se rattache à l’Autriche.
II. Théologie apologétique et polémique.
Nous avons cité, col. 862, la théologie fondamentale d’Ehrbich, Prague, 1859. Ajoutons celles de Schwetz, Theologia fundamentalis, seu gêner alis, 2 vol., 7e édit., Vienne, 1882, de Sprinzl, Handbuch der Fundamentaltheologie vom religionsphilosophischen Standpunkte bearbeitet, Vienne, 1876 ; les œuvres de polémique populaire de Séb. Brunner (1893) dirigées surtout contre l’esprit joséphiste et rationaliste de son temps. Il est à souhaiter que le mouvement inauguré 1 par la publication des Apologetische Studien, qui viennent d'être transformés en T/œologische Studien, l’une des plus heureuses entreprises de la Leogesellschafl, s’accentue plus tortement dans un pays où la foi catholique est si sérieusement menacée.
III. Écriture sainte.
J. Jahn, professeur à Vienne (1816), avait inauguré le XIX siècle par une série de publications relatives aux études bibliques, telles qu’une introduction à l’Ancien Testament, une archéologie biblique en 5 vol., un manuel d’herméneutique, une édition de la bible hébraïque et plusieurs grammaires de langues orientales. Il ne sut pas rester assez, indépendant vis-à-vis de la critique protestante et rationaliste de son temps et se fit censurer. Voir col. 862.
Les questions d’introduction à l'Écriture sainte ont été traitées, depuis, dans un sens plus correct par.1. Danko, Ilisloria revelationis divinse Y. T., Vienne, 1862 ; Ilisloria revelationis divinse N. T., Vienne, IS67 ; De Scriplura sacra commentarius, Vienne, 1867 ; A. Mesmer, Geschichte der Offenbarung, Innsbruck, 1869 ; H. Zschokke, Ilisloria sacra V. T., Vienne, 1872 ; 'c édit., Vienne et Leipzig, 189't- ; J. Mally, Historia sacra Antiqui Testamenti, 2e édit., Gran, 1890 ; Em. Schôpfer, Geschichte des alten Testaments, mit besondercr Rûcksicht auf dos Verhâltniss von Bibel und Wissenschafl, Brixen, 1893, 2° édit., I895, adaptation française par l’abbé Pelt, Histoire de l’A. T., 2 in-12, Paris, 1897 ; 3e édit, 1901-1902. Cet ouvrage a donné lieu à une intéressante controverse sur les principes de la critique biblique entre le professeur Kaulen. de Bonn, dont l'étude : Grundsàtzliches tur katholischen Schriflauslegung [Literarischer Handweiser de Hulskamp, 1895, n. 618-619, col. 1 13) se termine par les mots : « Point de concessions à la science incrédule, « et l’auteur qui a cherché à préciser ses vues dans un travail intitulé : Bibel und Wissenschaft. Grundsâtze und deren Anwendung au/ die Problème der biblischen Urgeschichte, Brixen, 1896. Citons encore Gutjahr, Einleilung r » den h. Schriften îles N. T., Graz, 1897, et les manuels de Schneedorfer, Prague, 1888 sq., et
