Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/564

Cette page n’a pas encore été corrigée

AUTRICHE (ETAT RELIGIEUX DE I-',

LG16

séminaire convict, 1551-1773 ; séminaire du i 1573-1753 ; slumnat <i< Klosel, 1618-1756, qui furent remplace s en 1758 par un - minairc archii piscopal.

Le petit séminaire fondé a Vienne en 1856 est, depuis 1881,.i Oberhollabrûnn.

Le séminaire central pour les grecs catholiques a été fondé en 1 849.

De pi us VAuguttineum et le Patmaneutn reçoivent

I -. ccli Biastiques étrangers au diocèse de Vienne qni

isacrent aui études ; le second fondé par le cardinal

Pierre Pazmany, archevêque de Gran, en 1623, est ré

m étudiants hongrois.

A /.ira il y a un séminaire central commun aux six diocèses dalmates.

A Prague le collège des jésuites et sa faculté de théologie luttèrent contre les tendances hérétiques de l’université et finirent par avoir le dessus.

Mais quand la paix religieuse fut rétablie parla disparition presque totale du protestantisme, le gouvernement impérial entreprit de réglementer les séminaires comme il avait fait pour les universités, et l’effetde cette réglementation fut désastreuse ; le départ des jésuites et les idées novatrices des conseillers de Marie-Thérèse aggravèrent le malaise, et Joseph II compléta l’ouvre de destruction en instituant les trop laineux séminaires généraux. Aux séminaires diocésains il substitua à Vienne, Prague, Olmutz, Graz, Innsbruck, Fribourg-cn-Brisgau et Lemberg des maisons où tous les clercs de la région, les séculiers et les réguliers, devaient faire leur éducation théologique ; les évéques ne conservaient que le droit de réunir leurs jeunes prêtres pendant quelques mois dans les maisons sacerdotales, où ils devaient acquérir hâtivement les connaissances dont ils avaient besoin pour entrer dans le saint ministère.

L’empereur avait appuyé la réforme sur plusieurs raisons : d’abord la nécessité de remanier le plan des études : selon lui un prêtre en savait toujours trop ; il fallait qu’en trois ans un séminariste eût acquis un minimum de connaissances religieuses, suivi quelques cours accessoires, tel que celui d'économie rurale, et il devenait bon pour occuper un poste de curé ; il n'était bon qu'à cela et n'était pas tenté de devenir un savant. L’enseignement donné' dans les séminaires généraux devait avant tout inculquer aux élèves le principe de la subordination de l'Église à l'État et des prêtres aux autorités civiles. Enfin, à tant d’autres avantages, devait se joindre celui de l'économie : il faut lire lerapports que l’empereur se faisait présenter sur des questions comme celle de savoir m les s niinarisles ne pourraient pa.s boire de l’eau au lien de bière ou de viii, et les discussions avec les « traiteurs >, entrepreneurs de la nourriture, qui demandaient 24 Livu/ers par tête et à qui Joseph Il n’en voulait donner que '23 1 2.

Ce système mesquin et chimérique aboutit en six ans à une faillite scientifique, morale et financière. Dès que Joseph II mourut, son successeur Léopold, le Léopold qui régnait en Toscane lors du synode de Pistoie, s’empressa de détruire une institution aussi malfaisante que dispendieuse, en dépit des combinaisons du londateur.

Les évéques furent de nouveau chargés de la formation

de leurs collaborateurs ; l’enseignement ne fui pas beaucoup plus satisfaisant, car les manuels imposes aux professeurs étaient pénétrés de maximes joséphistes et fébroniennes ; mais, grâce au dévouement et a la vertu des

éducateurs, le mal fut réduit graduellement et les vieux

préjugés se dissipèrent, lentement il est vrai, mais pro iivement. Il subside encore bien des le-les de 1 ancien état de choses : j’ai fait, il a une dou/aine d’années,

un assez long séjour dan-- une grande ville ; je disais la sainte messe de bonne heure a l’autel >u saint-sacrement ; le dimanche, l'église était pleine et je n’eus pas une fois a il on ner la sainte communion ; en questionnant les prêtres, je pus me convaincre que le jansénisme

pratique du crin 1 siècle était encore très enraciné dans

le pays A ienn

nir a la fréquentation d< ragemi nti de prêtres d’un zèle 1 1 d une loi admirables.

Tout sera l'œuvre d |ues et des bon

maintenant l'Église d’Autriche n’en manque plus, i leur réunion, tenue au moide novembre 1901, évéques d’Autriche, sur la proposition de la facub théologie « hVienne, ont pris les premières mesurai pour la réorganisatii tudes théologiques dans

l’empire, tant dan-- les séminaires que danles facultés universitaii es.

D’après les publications officielle ! catholiques n’auraient eu dans l’ann élèves, plu unis et G arméniens catboli

séminaristes pour 30 diocèse-- dont plusieurs sont 1res peuplés, ne donnent qu’une moyeni soit I séminariste pour plus de 10000 fidèles, m faut y joindre les I 200 étudiants en théologie det les étudiants des ordres religii ii Lechanoini Saint-Augustin ont leurs écoles a Klosterneu bourg et à Saint-Florian, les cisterciens à Heiligenkreuz Mehrerau ; les prémontrés a Tepl, en Boh Innsbruck ; les bénédictins a Gôttweig, a Adinont, à Marienberg el à Muri-Gries iTyrol).

Lescolastiques franciscains sont réunis à £chwaz pour suivre pendant deux ans les cours de philosophie et de théologie fondamentale ; ils passent à Salzbourg pour y faire la 1° année de théologie, a Hall pour la 2*, a Kaltern pour la 3', et à Botzen pour la dernière année. Quarante religieux occupent les diverses chaires. Les franciscains croates ont une organisation analogu< capucins étudient de même à Trente. Hovere>i Meran.

Les rédemptoristes ont leur maison d'études à Mautern en Styrie, les jésuites à Cracovie, les lazari-' les dominicains en ont deux, à Graz et a Vienne.

Enfin, les missionnaire-^ île Steyl, congrégation allemande dont M9 r Anzer est le supérieur, se sont b coup développés en Autriche : leur nom est Gesellschaft des gôttlichen Wortes, ce qui peut se traduire du Verbe divin ou de la Parole d ? Du i ; ilsévan{ sent plusieurs colonies allemandes <n Afrique et ont en Chine la mission du Chan-toui

Cette société, a peu pies seule en Autriche à repr ter l’apostolat en pays infidèle, possède, depuis 186 Maria-Enzersdorf, piede Môdling, dans la banlieue de Vienne, un établissement qui comprend juvénat, noviciat et scolasticat ; b' nombre des sujets ' très rapidement ; de 115 en 1894, il était pass i "236, et le Personal-Stand du diocèse de Vienne pour nous apprend que la maison renferme 17 pn I 29 diacre-, 77 clercs. i<ï novices. 64 frères, et ne donne aucune indication sur les élèves qui ne sont pas dans les ordre-. Voir col. 847. Terminons en exprimant le vœu que l’introduction dans la société de S d’hommes doux et bienveillants comme sont les Autrichiens, tempérera l’influence îles éléments purement allemands de cette société, et fera lusionnèr avec leurs vertus énergiques, mais quelque peu bataill qualités de mode-lie. de condescendance et de I humeur qui semblent spontanées, mais qui se dévelo| encore plus puissamment sous l’action de 1. milieu du clergé' autrichien.

Œsterr i his< ' ch fur dit im /î

ralhi

von ier K k. Statistichen Centra 1000, Vienne, 1901 ; Kpremont. L’a

1901 ; / i. .her. Almanacli pontiftr.il calholi lische h’irclic unserrr 7.rt miil i

Il II 11

U von Rudolf II. I /< r ' »