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AUTRICHE ÉTAT RELIGIEUX DE [/)

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Germanie, l< gat-né du saint a a lie di rni( re

qualité, il a le droil de portei li costume cardinalice.

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Dohéme.’'"- archev* [m de Vienne, Salzbourg, Goritz cl Olmûtz, li - évoques de Brixen, Trente, Gurk, Si’ ' '> el Cracovie sont princes du Saint ilssonl dénommésen allemand Fwsterzbischot , i Furslbischofel prennent en latin le titre Celsùnmus .1 Jllustrissimus. Les anciennes villes épiscopales et Capodistria, Pola et Macarsca ont un chapitre et leur principale église est dite con-cathédrale. Les archiprétres de Traù et Arbe, anciennes villes épiscopales ont le tare de vicaires « les évéques de Spalato et de Veglia Les évoques autrichiens sont nommés par le gouvernement impérial après avis des évoques comprovinciauz Cette règlesouffre cependant quelques exceptions i les archevêques de Salzbourg et d’Olmutz sont élus par les chapitres de leurs cathédrales ; 2, les évêques de Lavant et Seckau sont choisis par l’archevêque de Salzbourg3. l’évêchéde Gurk est pourvu deux lois consécutives par collation impériale et la troisième fois par l’archevêque de Salzbourg.

b 1 " Aumônerie militaire. — Ce service réglementé parle décret du 14 avril 1892 est placé en dehors de la juridiction des ordinaires. Il a à sa tête un évêque titulaire, aumônier en chef [Feldvicar, vicarius castrensis) nomme par l’empereur.

En temps de paix, le personnel se compose de 15 aumôniers de corps d’armée (Militàrpfârrer) et 32 aumôniers. dits Mililârcurate, attachés aux hôpitaux et établissements militaires. Le service des troupes en garnison est assuré par 51 aumôniers catholiques, dont 12 grecs unis, 9 aumôniers grecs orientaux et 8 pasteurs protestants.

En temps de guerre, les cadres reçoivent un grand nombre d’aumôniers de réserve qui ont leur affectation déterminée dans les unités combattantes et dans les services sédentaires.

Les affaires d’aumônerie militaire sont examinées dans un conseil mixte où chaque culte a son représentant.

L’aurnônerie de la marine est réglée dans le même esprit par un décret du 15 juillet 1890.

II. GSB06 ORIENTAUX. - Les grecs orientaux d’Autriche hahitent deux provinces fort éloignées l’une de | l’autre : la Bukovine et la Dalmatie. Ils n’ont à peu près rien de commun ; les uns sont gréco-roumains t. t les autres gréco-serbes ; ils ne sont pas de même race, ils n’ont la même langue ni comme langage usuel, ni comme idiome liturgique. Il convient de remarquer que ces deux groupes ne sont que des fractions assez médiocres de deux églises beaucoup plus importantes : l’église gri co-roumaine de Transylvanie dont la métropole est à Sibiù et l’église gréco-serbe dont le chel est le métropolite de Carlovtsi en Croatie..Mais ces deux villes sonl en Hongrie, ou plus exactement dans les p ays transleithans qui relèvent de la couronne de saint Etienne et le gouvernement autrichien n’a pas voulu que ses relevassent de prélats d’obédience hongroise ; le métropolite de Czernovitz en Bukovine est donc le chet de I église grecque orientale autocéphale d’Autriche.

I.es éparehies dalmales sonl de création récente. Sous

la domination vénitienne, les schismatiques étaient armés à avoir un évêque, ordinairement titulaire de Philadelphie, qui résidai ! à Trieste et exerçait une autorité contestée, ou tout au plus tolérée. Pisani, Les chrétiens de rite oriental à Venise et dans le ons véni tiennes, dans la Revue d’histoire et de littérature religieu1896, p. 201-224. Napoléon [ « , pendant que la DaV matie relevait de son empire, créa 1 évéché grec de /ara l’"’808 ; le siège de Catl iro a été établi en 1870 pour contrei menées du métropolite du Monténégro.

Il s’'- archiprétre » 212 r.-, r, ..’» Bukovine pour 45000U fid. Dalmatie, : ’"'" /’I 1 Ai m nii ns n >n unis i rment en Duko vine une communauté moinsimporl di - arménii ns unis dont h m tropolite a le l th.’..que de I.wa (Lembi i

/II. PB07BSTANTS. - La statistique of 1901

donne encordes chiffres de 1890, soit environ 3150001uthériens et 120000 calvinistes.

1 helvétique (calviniste) se divise en trois

intendances : I Vienne de qui relèvent les calvii

(l, ns mule la partie méridionalde l’en

héme, divisée en i s< niorats ; > Moravie, 2 senio

glise d’Augsbourg luthériens I orme cinq su

tendances : 1 Vienne, 6 seniorats ; 2< Haute-Autricl

ohéme, 2 ; ’. Asche (Bohême), !  ; 5 Moravie-J sie, 3. Enfin la surintendance de Galicie est mixte : elle se compose de i seniorats : 3 luthériens el 1 calviniste.

1, 1’897, le luthéranisme comptait 1 5*3 paroi 109 succursales et 105 écoles ; le calvinisme comptait 88 paroisses, 26 succursales et 58 écoles.

Aux deux grandes fractions du protestantisme, on peut rattacher : I les mennoni nahaptiste qui

a quelques communautés en Galicie ; 2° les frères moravesqm, au nombre de 368, forment deux group Bohême ;  :  ; les vieux catholiques ont trois Vienne, a Lied (Haute-Autriche) et a Warnsdorff (Liohême).

IV. ISB IÉLITES. - C st en Galicie. en Moravie et en Bohême que -.m les grosses agglomérations Israélites. Ils forment 252 communautés dans le premier d. pays, 50 en Moravie et 197 en Bohème. Lie plus oi trouve 10 dans 1., Silésie autrichienne. 15 en Bukovine, 13 dans la Basse-Autriche, 2 dans la Haute-Autrichi juifs isolés du duché- de Salzbourg relèvent du rabbin de Linz. Pour la Styrie, la Carinthie et la Carniole, il y a un rabbin à Graz ; un à Trieste pour le littoral et FIstrie ; un à Spalato et un à Raguse, Lien que des renseignements venus directement de Dalmatie il pat résulter qu’aucun israélite n’est fixé à demeure d ; paxs.

IV. Ordres religieix.

Florissants au moven généralement en décadence pendant le xviii » siecl ordres religieux lurent l’objet de mesures vexât.. sinon persécutrices, sous l’empereur Joseph II. L’n nombre de maisons, réduites a quelques relij lement, lurent fermées et leurs biens annexés au fonds de religion ; la réception des postulants et lad miss des novices furent rendues difliciles ; la création séminaires généraux avail principalement pour but la suppression des maisons d’études établies dans les monastères ; les ordn s contemplatifs, que Joseph IIju r inutiles, lurent inquiétés par divers règlements ; enlin

les (tildes lurent entravées dans les COUVenU.

empereur qui estimait qu’un prêtre séculier et régulier m doit rien savoir de plus ni de moins que ce qui indispensable pour les fonctions du ministère paroi-La paix de Lunéville fut suivie d’une sorte de liquidation « lu Saint-Empire ; on indemnisa les prin< dépouillés de leurs provinces situées au delà du Rhin en leur attribuant les biens des évèchés et des sécularis s. L’évêché de Salzbourg fut transi

oral laïque pour un archiduc.i cane ; puis vinrent les guerres napoléoniennes, les invasions françaises, les armées cantonnanl quis, Salzbourg et le Tyrol donnés à la Bavière ; la I niole et bs provinces méridionales constituant un ime d’Illyrie. Puis il rallut songer à relever les ruin > s accumulées pendant vingt ans de gu religieuse, comme la vie nationale, eurent de grands efforts a faire pour reprendre leur cour.- normal. I