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AUTRICHE ÉTAT RELIGIEUX DE V)

peu brutale ; il fui b< ulement régi que dam li a localité où les grecs non unis seraient en majorité on pourrait les autoriser à pratiquer leur religion, mais sans culte public. Le premier édil de tolérance qui 1rs („, , <, , , „ est du 14 juin 1835 leur église est reconnue, mais seulemi ni comme commun - llement tolérée,

par les d< - isions ministérielles des 26 et 2'.t novembre 1864 ; on leur donne di a lors le nom de gréa subslitm., la formule blessantede grecs schismatii

Lea ' l( " sont nommés par l’empen ur

el le clergé participe aux obligations comme aux avan de la loi dite interconfessionnelle de 1874 l es règles particulières aux grecs orientaux ont été codifiées dans I ordonnance du 21 août 1884. Il a, depuis 1870 un fonds de religion spécial, en Bukovine, pourlesorientaux. La communauté arménienne non unie existant à Suczava en Galicie est reconnue depuis 1783,

in. protestants. - l « Luthéi-iens et calvinistes. Les protestants luthériens (officiellement de la contession d’Augsbourg) et calvinistes (officiellement de la contession helvétique) ont été admis au bénéfice de la tolérance par la patente de Joseph II en date du 13 octobre -1 781 ; ces deux églises ont été pourvues de tous les droits des cultes reconnus par le décret du 8 avril 1861.

l’n règlement ecclésiastique spécial aux protestants a ete publié le 9 décembre 1891 et se compose de 165 articles, répartis en 8 titres, plus un préambule. La hiérarchie des communautés se compose de quatre d, les paroisses, les seniorats, les surintendances et l'église >'ii général ; les pasteurs, dovens et surintendants ont le gouvernement de chacune de ces unités avec le concours des conseils de paroisse, de senior., ! et de surintendance et sous le contrôle de l’assemblée générale. L'église a à sa tête un Oberkirchenrath, conseiller supérieur de l’Eglise, qui la représente auprès du gouvernement, mais qui n’a pas de fonction active.

Voici l'énumération des titres du règlement : 1. Paroisses : le pasteur ; élection des pasteurs, - le conseil presbytéral, les députés paroissiaux, l’assemblée paroissiale, — élections du presbytère et « les députés paroissiaux. 2. Doyennés [Senioralsgemeinde) ; le senior, le comité de doyenné, l’assemblée décanale. 3. Surintendances : le surintendant, le comité et l’assemblée générale de la surintendance. 4. L'église : V Oberkirchenrath, le synode général et le comité synodal. 5. Questions d enseignement. 6. Pouvoir disciplinaire. 7. Biens ecclésiastiques. 8. Subventions gouvernementales.

Ce règlement, qui assure une existence officielle au protestantisme autrichien, pourvoit aussi à ce qu'à tous les degrés le contrôle du gouvernement s’exerce assez étroitement pourque ton ! - manifestation jugée inoppor- ' tune soit réprimée avant même d’avoir pu se produire. 2° Autres communautés reconnues ou non.

1. Les

vieux-catholiques ont été reconnus par ordonnai !. 18 octobre 1877. - 2. Les frères moraves [Retrnhûtter pu Bruderkirche) par ordonnance du 30 mars 18E 3. L’Eglise anglicane a été autorisée à ouvrir des chap à Vienne pour l’ambassade il.". marsl875)et dansdivi villes d’eaux fréquentées par les Anglais. — 4. Les mennonites (secte anabaptiste) existent en fait en Galicie et jouissent de la tolérance sans que leur situation I soit très claire.

-)" Contraire, en vertu de diverses ordonnances, 1, 1851, 1858 et 1860, sont prohibées diverses sectes religieuses : de la Nouvelle-Jérusalem (swedenborgiens zaréens, frères de Saint-Jean, amis de la lumière, catholiques-allemands, chrétiens libres, etc.

IV, Kl A I//S1/ ;  :. — Il n’y a aucune mesure légale concernant l’islamisme. Cependant quand debataillons bosniaques, recrutés parmi les mahométans, ont tenu garnison ri Auti iche, à Vienne en particulier, des mesures ont ete prises pour leur assurer la libre pratique de leur culte, iISttAÊLITBS. — Pendant longtemps 1 s israélites

ont joui d’une situation particulière, qui était une de nombreuses vexation* d ins certaines provim 1ère plusocial que religieux ; en fait, la loi fondamentale qui reconnaît et règle la situation des israéli de la religion juive date du 21 mais (890.

Nota. - Les dispositions interconfessionnelles introduites dans la législation autrichienne en ; 1881, 1884 el 1805 sont relatives a divers points.

1. instruction religieuse est obligatoire pour tous II fants. ;, | exception de eux dont les pai

formellement sans religion au moment de la sance de l enfant. Cette instruction doit éti dans la religion de l’enfant, telle quelle résulte d acte de baptême. Tout changement de religion d’en de 7 à 1 1 ans est défondu. L’adulte ne peut changer de religion sans faire une déclaration de changement au district. Les enfants. de mariage mixte suivent, les garçons la religion du père, et les filles de la mère, sauf stipulation contraire entre les futurs époux. Les cimetières communaux sont mixtes loi de 1III. Divisions ecclésiastiques. - I. église catholique. — 1° Origine des diocèses autrichiens. hsation des pays qui forment aujourd’hui l’Autriche a commencé par le littoral de l’Adriatique.

Sans parler de la prétention des habitants de l’ile de Meleda, qui veulent que ce soit dans leur pavs et non à Malte que se serait arrêté saint Paul. Spa)ato"se ré. int Tite, disciple de saint Paul, et en tout cas evêché, devenu métropole en 650, remonte à la plus haute antiquité. Zara date au moins de 381. Au vie siècle apparaissent les diocèses de Raguse, Makarska, Art*, dans les iles de « Juarnero, Risano, dans le sud. Au vine siècle, Traù (715), au i Cattar Noua (879), au x « , Veglia (998), puis Scardo : Lésina (1147), Sebenico (1298) et Curzola 1301 quinze sièges, six subsistent seulement ; - ont

été supprimés pour la plupart en 1828, par la bulle Locuwi sancti Pétri, mais étaient vacants depuis poque des guerres napoléoniennes.

Au nord de l’Adriatique, les sièges de Pola. Parenzo el rrieste datent des premières années du Goritz est de fondation récente i ! 7ôl) mais se rattache a l'église plus ancienne de Gradiska.

Pans la partie continentale on trouve, dès 381. é

I rente et à.Emona. Ce dernier disparut et ne fut remplacé qu’au xv siècle par celui de Lai ! Salzbourg fut fondé- par saint Hupert en 536, par saintCassien en 591. et ce fut tout jusqu’au xi’sii Al.is Se fondent successivement Gurk " S. Lju 1218. Lu tnl [1228 et Laibach (1462. Lors de l'évangélisation des provinces septentrion : trois évèchés furent établis à Olmutz en 960 i n 973 et Cracovie en 980.

l.a Galicie fut dotée en 1375 des deux s _ Przemysl et II. die/, ce dernier transféi en 1112. Deux siècles après, des dioci étaient institués dans les mêmes i :.

Au x siècle, Vienne devint la résidence d’un éréqr » ainsi que Wiener-Neustadl : mais ce dernier sii. disparaître, tandis que Vienne deviendrait métropole de l’Autriche en 1.22.

Au xvii' sieele. Prague est aussi transformée en ar. véché. avec deux sullraganls à Leitmentz et Ku Au xviii sieele. l’empereur Joseph établit e veaux sièges, Sankt-Polten et Linz en Autriche, bu. lu

" Bohé Léoben (supprimé depuis).n Styrie et

Tarnow pour la Galicie septentrionale et la I nouvellement acquise fut rattachée au siège de Stanislau. L'évéché arménien de Lemberg date de 1535 ou plus exactement de 1630 lors de l’union définitive d auparavant schismiliques. Voir col. It’IO.