Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/548

Cette page n’a pas encore été corrigée

2587

AUTHENTICIl É

t. i. col, :  ; ">. !. dit que les livi i., i, „ !

en certains endroits acj uA, .- :, _

autorité el en ti rm du Christ Jésus. Clément

lui-même, Strom., w..l> G., t. viii, col. I216, déclare que quand il aura démontré que les Écritures, auxq il croit, ont un. autoriti divine, icupfac ofaa< L i- : «  « vroxparopixi il pourra prouver contre

tous les hi n tiques l’existence et la toute-puissance de Dii u. s. ma Bonaventun. Bn viloquium, pi Opi ra oninia, Quaracchi, 1891, t. v, p. 206-207, exposant la manière dont procède la sainte Écritun il Vnut est communié modus procedendi autk ' mode se subdivise en plusieurs autres, selon que l'Écriture narre, commande, défend, exhorte, etc. Cela signifie que, dans toute son étendue, FÉcritun Dieu la certitude d’autorité el une autorité infaillible. Le docteur séraphique conclut qu’elle est perfecte authentica, non per humanam investigationem est tradita, sed per revelationem divinam. Sun authenticité c’est-à-dire son autorité, est donc divine. Pierre d’Ailly Epistolaad novos Hebrseos, composée en 1378 et publiée par M. Salembier, Une page inédite de l’histoire Vulgate, Amiens, 1890, p. 12-43, se demande si le décret du papeGélase reçoit et approuve également comme authentiques les Écritures canoniques, les quatre premiers conciles œcuméniques et les œuvres îles Pères qu’il cite. Il répond que, parmi les écrits que l'Église reçoil connue authentiques, les uns sont approuvés connue divins, telles les Écritures canoniques, les quatre synodes et d’autres semblables, s’il y en a. et les autres comme humains, tels les ouvrages des Pères. L'Église ne les approuve pas également et ne commande pas d’y croire au même titre : Divinas enim Scriptural approbat quam humanas, illis scilicet firmitei istis l’eroprobabiliteradhærere. Authenticité est prise ici dans le -eus d’autorité qui s’impose à des degrés différents. De nos jours, quelques écrivains emploient encore le mot d’authenticité pour désigner l’autorité divine des Écritures. L’emploi de ce mot peut se légitimer. Hais afin d'éviter la confusion dans les termes et les idées afin de distinguer nettement l’autorité divine de la liil.de. dérivant de son inspiration, reconnue et constatée par l'Église, de son authenticité humaine, entendue au sens critique, plus généralement les théologiens réservent le nom d’authenticité pour désigner la détermination des auteurs inspirés on de l'époque de la rédaction des Livres saiuis. el ils se servent d’autres expressions, telles qu’inspiration, canonicité, pour parler de l’autorité divine et infaillible de l'Écriture.

2' Authenticité de la Vulgate latine. — Le concile de Trente, sess. IV. Decretum de editione et rum librorum, a établi et déclaré que désormais la vieille Vulgate latine pro authentica habeatur. Nous n’avons pas à exposer ici la signification et la portéi ce décret, voir Vi LGATEJ nous voulons seulement préciser le sens du mot authentica dans le décret précité. Or, les théologiens catholiques l’ont entendu de i<u manières différentes.

Les uns, comprenant qu’il n'était pas question dans ce décret de l’authenticité première et d’oi Livres saints, puisqu’il s’agissait d’une version, ont entendu l’authenticité de la Vulgate, déclarée par le concile de Trente, dune authenticité dérivée ou de copie, et ils l’ont faii consister dans la conformité, sinon absolue, du moins substantielle, de la traduction avec les originaux hébreu et grec. Toute version de l'Écri par le faii seul de sa conformité substantielle avec l’original, est authentique et a la même autorité que l’original, si cette conformité existe seulement en fait. sans avoir été vérifiée, l’authenticité est simplement interne ou intrinsèque. Lorsque la conformité est cou la version jouil alors d’une authenticité externe ou extrinsèque. La constatation de conformité est-elle

faite par un particulier, un critique, qui compai

I original, I authenticitexterne a, i n’eatquej t-elle faite par une autorité ofli,

coin pi t< nie, I authenticité- est aloi loriti nte peut faire cette, 1 claratioii

mit.'- avec l’original de deux inanii

' pur sa ii ni.|, , ,, . ti.eli, .

qu elle en fait dan- -, -, liturgie, -t, -, j||. ni par une dé, , expri ncii nieversion-, employé- p :, r I I

danI., traduction des Septante. I

syriaque, l’Italique, la Vulgate elle-im-n, , cile d, - Tente. I., version arménienne et la version i avaient el. en v. rtu de leur empl,

l’authenticité externe et publique. Par Ii concile, 1 'fiente, la Vul r ate latine a. té- dé-cl

ciellement et ex pr ment authentique, i

substantiellement conforme, quant au sens, sinon q aux mot-, au texte original des Livres saints.

Alexandre. Hist. diss. XXXIX. a. 5. 1

1699, t. iv, | V » -4M ; i

[> virtutibus infut

Vigoureux, Manuel biblique 11 édil. Paris. l'.Ml, t. i. j

i d’introdu l'Écriture

ntroduction générale, Paris, ; - -.70.

Déjà avant le concile de Trente, Pierre d’Ailly. Epistola ml novos Hebrxos. dans M. SalemLier, I inédite de l’histoire de In Vulgate, Amiens. 54, exagérant l’autorité de la Vulgate. avait prétendu que l'Église la recevait comme Écriture canonique etdn Pins tard, il expliqua sa pensée, n appelant la VuL Apologeticus hieromjmianx une version authentique. Sun but était d

r Bacon et de montrer que, nonobstant et les altérations des copistes, les versions du t.tDieu ont été- tenues pour authentiques. Le tradui I pas plus que l’auteur original, n’est responfautes et >f< erreurs introduites dansetranscripteurs. Avant saint Jérôme, il v ver-ions authentiques, taisant autorité- dans Saint Jérôme ne les., ni méprisées, ni ( faut les vénérer et ne pas en parlei avec in Les deux traductions qu’on doit recevoir dan ? latine avec vénération et respect sont celh et de saint Jérôme.La premier.- (ut. avant sain communiquée à toutes 1,.- Églises comme autl leautres versions étaient seulement lu en particulier. La traduction de saint Jé-i la version des Septante dans l’usage public.i latine et præ omnibusaliis majnris auct obtinuit principatum. Pierre d’Ailly la croit n

faite et sans faute, parce qu’elle a été appr.

l'Église. II entend évidemment l’authenticité dan : sens d’une autorité- officielle et même d’un* irréfragable, et c’est par un faux raisonnement qu’i conclut que l'Église ne peut reconnaître une t rite a une version de la sainte h’eriture, ver-ion soit de tout point parlaite.

h autres théologiens, s’appuyant sur les Actes du < cile de Trente, ont entendu l’authenticité de 1 d’une authenticité d.- droit, qui lui confère un I et en rend lus., -, , obligatoire danI m. ut public. Le concile, en employant 1 lique, lui a conservé le sens qu’il avait dai des théologiens, decaiiom-leet.1, - jiii lion de la Vulgate fut mise en di. congn gâtions particulier, -, le I. des abus concernant les Livres saints. Il en particulier de d, ;, l r de quelle version on I un désirait avoir une édition i