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AUTEL


natUt., I. VI. n. I. P. r.., t. si, col. I0CI

aux donatislea.1 avoir râcli. brisé el enlevi I

de bois des catholiques. Saint /./--r.. ci xxxv,

c vil, n. 27, P. /… i. xxxiii, col. 805, rapporte un fail particulier et I schismatiq

""’i moyen des planches d un autel qu’ils

avaient brisé, s nui Athanase, HUt. « , i, , , , , ""’7’" :, i ; P’- t. xw, col. 760, nous apprend qne le comte Hérai lius lit briser et brûler la table d’autel, qui étail de bois, de I église d’Alexandi I d scriptions’l glises qu’on lil dans divers écrite, montrent qi autels de bois onl persévéré jusqu en plein moyen Martène, De antiquit Ecclesise rilibm, Roui ii, 1700, t. i, p. 300-302 ; M., Vet. script, el monument., Paris, 1724, t. i, p. 1387. La sixième leçon du bréviaire romain a la fête du 7 novembre attribue, sans rondement historique, au pape saint Silvestre, un décrel en vertu duquel il aurail été défendu de célébrer 1rs saints m-, sur des autels qui ne seraient pas de pierre, à l*i lion de l’autel de Lois qui était conservé à la basilique de Latran. La plus ancienne interdiction relative aux autels de Lois a été portée par le concile d’F.paone, tenu en.)I7. Le canon 26 détend seulement de consacrer les autels qui ne seraient pas de pierre. Mansi, Concil., t. viii, col. 562. l’n concile espagnol du xie siècle, Hardoiun, Aria conril., Paris, 1714, t. vi a, col. 1026, ordonne que la table d’autel soit tout entière de pierre et consacrée par les évêques. En Orient, Jean Bar-Algari, patriarche des nestoriens, interdit, à la fin du IX « si. l’usage des.miels en bois. Assémani, Bibliot. orient., Rome. 1725, t. iii, p. 238. La substitution définitive el universelle des autels de pierre aux autels de bois s’est faite insensiblement en vertu d’une coutume, qui plus tard a été sanctionnée par des lois positives. P. Gasparri, Traclatus canonicus de s. eucharistia, Paris, 1897 t. I, p. 207.

2° De 1res bonne heure, en effet, les autels en pierre ont été en usage dans l’Église. Dans beaucoup de chapelles sépulcrales qu’on voit encore aux catacombes romaines, il y a un tombeau unique, creusé dans le tul et surmonté d’une voûte en forme d’arc. Ces arcosolia servaient aux messes d’anniversaire qu’on célébrait poulies fidèles, et le saint sacrifice était offert sur leur surface formée souvent par une table de marbre scellée. Dans les églises où se rassemblaient les chrétiens, il se dressait un autel isolé’, entre le fond de l’abside, où se trouvait la chaire pontificale, et la partie ou se tenaient les fidèles. Ces autels, en forme de tombeaux ou de laides, étaient aussi en pierre. L’usage des autels en pierre ou en marbre se continua après la paix donnée à l’Eglise par Constantin, et il yen avait dans les grandes basiliques de Home. Martigny, Dictionnaire des antiquités chrétiennes, -1e édit., Paris, 1877, p. 68-69 : H. Marucchi, Éléments d’archéologie chrétienne, Pans, 1900, t. i, p. 125-128. Saint Grégoire de Nysse, In bapt. ChHsti, /’. C, ., t. xxvi, col. 581, nous permet de constater leur existence en Orient au v siècle, lorsqu’il dit que l’autel est de sa nature une pierre commune, qui ne diffère pas des matériaux dont sont bâties les m. tisonel qui n’est sainte que par son emploi dans le culte divin. Plus tard quand le paganisme fut vaincu par la religion chrétienne et qu’il n’j eut plus à craindre de d d’idolâtrie, on employa au culte (Micliari-ti.pi, > d’ani autels (les idoles, s. Pierre Chrysologue, Serm., i.i. /’. /…

t. LU, col. 343. On a retrouvé des spécimens d substitutions que révélaient les anciennes inscriptions païennes. Corblet, Histoire… du sacrement de /’.- » charistie, Pan-, 1886, t. ii, p. 69. Un -en. ion. Attribué à saint Augustin, Serm., c.rxxx. n. 1. /’. /… t. xxxix. col. 2169, parle de la bénédiction et de l’onction d’une pierre pour servir d’autel, Au w siècle. Syméon de Hiessalonique, De sacrotemplo, e.cvn, ! ’. < :.. t. cxv, col. 313, a donne la signification mystique de l’emploi de la pi

en disant <

<- la table de l’autel

la vie et la pien jle.

3 lie ce que dans

autels étaient di

martyrs, l. ; „., je,

que sur des auti lde pi< i

liant au moins quelques parcelles du corps di

rypti - bauiaient de véritables

où blideles s assemblaient et ou bs créiiioi giques se célébraient. On bâtit ensuite surfac » du sol au-dessus des tombeaux de martvrs autels ainsi élevés sur les tombeaux ou au-ib les basiliques supérieures, se nommaient, , , „/, tyrium, memoria. Martigny, iJirt. des antiiju p. 201-20 : 5. Il existi, p, , , , , ,, . plusieurs di

confessions, dont la plus célèbre est celle de s au Vatican. S. Jérôme, Liber cont. Vigilant., i I. XXIII, col. 316. Il en eut dans dautres villa l’Italie, à Milan, au témoignage de saint Ain

-ne. d’après les descriptions qu’en a laites Prudi Perist., iii, v. 212-213 ; 5 15-51 9 : i.i. 171-17 » . /’. L.. t col. 356, 407, 549. et saint Paulin de Xob. Epist., 17. /’. L., t. lxi.coI. 334-335. Le Liber pontifica t. cxxvii.col. 1435-1436 : édit. Duchesne. Paris, 1886, t. i, p. 158, attribue au pape saint Félix 1 « ce décret slituit s„pra memorias martyrum m D’après M. Ducliesne, ce décret établirait lu- :. célébrer des messes ad corjnis dans les cryptes cimetières souterrains, où l’on vénérait des tombeaux de martyrs. Cl. Haban Maur. De cleric. inslil., 1. II. c. xliii, P. L.. t. cvii, col. 357. Un sermon attril saint Augustin. Scrni., CCXXI, n. 1, /’. L., t. col. 2154, justifie l’usage de placer les corps des martvrs sous les autels sur lesquels on offre le saint sacrifice de la messe. Saint.Maxime de Turin. Serm., lxxvii, P. /.., t. i.vn, col. 689-690. donne les mêmes raisoi dant, toutes les villes ne possédaient pas de toml de martyrs. On y bâtissait néanmoins d Ambroise en ayant dédié une, sans qu’il v eut n restes des martyrs, le peuple de Milan s’en offens l’évéque s’empressa de faire transporter sous Paul corps des sainte Gervais et Protais, qu’il venait de découvrir dans la basilique de Saint-Félix et de Saint-N Episl., xxii, ]>. L., t. xvi. col. 1019. Les i.pilpu Rome ne couvraient pas toutes le tombeau d’un martyr, et ce ne fut qu’au vu » siècle qu’on y lit transport. ; corps saints. Ce n’est non plus qu’à Cette époque qu’on commença à transférer dans l, - utela

les reliques des martyrs. Des temples s’élevèrent au-dessus des tombeaux des cont’-- rs, 1 sage de placer un corps saint sous les autels se répand. I ; peu. Quand les autels se multiplièrent, on ne put pi sous chacun d’eux le corps entier d’un martyr ou d’un confesseur ; on se contenta d’y mettre quelques I de leurs restes précieux. Ces reliques étaient renier’dans de petites boites qu’on incrustait danle massif on la table de l’autel en unv cavité nommé sépulcre. plus anciens de ces sépulcres ne sont que du Des prêtres de la Grande-Krctagne vont en cherefa Home pour les placer danles de, Util.

1. V, c. XI, P. /… t. xcv, col. 245-246. Toutes de la campagne ne pouvaient pas se procui de saints. On Jes remplaçait p ;, r des qui avaient touché le tombeau d’un marlvr. Saint C poire le Grand l’ait mention de cet usage dans une Ià l’impératrice Conslantine. Epist., I. IV, xx. /’t i.xxvii, col. 7d2. Néanmoins des autels restaient pourvude reliques que l’on remplaçait parfois Iragmenls de l’Évangile ou même des hos ! Duchesne. Origines du culte chrétien, Pai p. 387-389. La discipline actuelle de l’Kglise’de ne consacrer aucun autel sans renlermer d ques de martyrs. Les prières de la messe supposent !