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AURÉOLE — AUTEL

ma, nci,

prœmia ; tanien

. et ideo iingulai iti i, loi. cit.,

ii. i.

s.iint Thomas ex] ai autre manière encore

r quoi le : ré< ompi m Iles, en l< s supposant

plus nombreuses, Be tondent en trois groupes qu elles ré] aux actes de troi - de I âme.

I appi til de com upisci nce qui tend vers le bien en tanl que déi irabl -, el I appétil.1 ira » ibilité qui t nd vers le bien difficile à atteindre. Or, l’acte le plus important de la raison, c est de i. vérités de

la toi dans les âmes ; l’acte suprême de la pnii irascible, c’est de supporter la mort pour le Christ ; l’acte le plus parfait de la puissance concupis. eVst de s’abstenir absolument des voluptés les plus véhémentes de la chair : d’où la triple auréole des teurs, des martyrs et des vierges.

Saint Thomas rapporte enfin comment d’autres théologiens justifient cette classification des auréoles en trois espèces par les trois manières dont il est donné aux hommes de ressembler au divin Sauveur, médiateur entre Dieu et le mon. h-. Notre-Seigneur fut docU révélant à tous les peuples tle l’univers la vérité reçue de son Père ; il fut martyr en subissant jusqu’à la mort de la croix les persécutions auxquelles il fût en butte de la part des méchants ; enfin, il fut vierge, par sa pureté infinie. Ainsi les docteurs, les martyrs et les vierges onl avec le divin modèle une ressemblance spi ciale : de la pour chacun d’eux l’auréole qui les distingue daus les demeures éternelles. Sum. theol., suppl., q. xcvi, a. 11. III. Rejaillit-elle aussi sir le corps’—Ci la m parait pas douteux, bien que l’auréole, qui est la joie résultant de certaines œuvres accomplies, soit à proprement parler dans l’âme. La béatitude essentielle procurée a l’âme par la vision intuitive a son rejaillissement sur le corps glorieux qu’elle transfigure. Elle le dote ainsi des qualités les plus merveilleuses, (elles que l’impassibilité, la clarté, l’agilité et la subtilité. 1 Cor., xv. 40-45. De même, le bonheur dont jouit l’âme par la possession de l’auréole, se répand dans le corps ressuscité et lui communique une augmentation d’éclat et de beauté célestes. Il ne saurait en être autrement, vu l’union intime de l’âme et du corps, vu surtout la sujétion complète du corps à l’âme béatifiée, s. Thomas, Sum. theol., suppl., q. xcvi, a. 10, Bédé, op. cit., P. L., l. xi.i. col. ilO.

S. Thomas, In IV Sent., I. TV. dist. XIJX, q. v. Ce sujet, largement traité ] ar l’angélique d rieur, a fourni lestre de la quest on xevi ajoutée à la IIP partie inachi omme

théologique, il y a dans ce supplément plus de clarté à cause de la netteté des divisions. Voir aussi s. Bonaventure, In IV Sent., 1. ii, dist. XL, a. 2, q. i. III ; 1. IV. dist. XXXIII, a. 2, q. iii, Quaracchi, 1883, t. ii, p. 926-928, 931, 933 ; Breviloquium, part. VII, c. vii, 1899, t. iv, p. 755-758 ; 1901, t v, p, 290 ; Suarez, 7 ractatus de ultimo fine hominis, disp. XI, sect ni. Paris, 1856, t. iv. p, 132 sq. ; Gonet, Clypeus tlicologiæ thomistiæ part. il. disp. V. a. 3, Paris, 1876, t. iii, p. 510 sq. ; AU, . Bulsano, Inêtitutiones theologise dogmaticx specialis, Ins] 6 i. m.

p. 559-562 ; Œuvres complètes de M" Barbier de Montault, 15 ui-’i. Paris et Poitiers, 1890-1901, Dans ce vaste répertoire, on trouve une li nie de di tails réj juins un peu pari, ni : mais l’auteur, - lie de considérations théologiques, Be place suri ut au point de vue de l’art et du symboli..

Th. Ortoi

.

    1. AURIFEX##


AURIFEX. Voir NICOLAS BONFILIUS Al 1.11,.

    1. AURIOL##


AURIOL. Voir Pierre Ai iuol.

    1. AUSTRALIE##


AUSTRALIE. Voir OCÉANŒ.

AUTEL, table sur laquelle les prêtres catholiques offrent à Dieu le saint sacrifice de la messe. — I. Ori

nciennes dénominations. II. Matière et forme 111. Consi cration. IV. Nombre.. Espè<

I Ork nomination II.

1 1.1 fin n le sacritii

rps et du sang « le Jésus-Christ, n a jamais manqué m lesquels ses prêtres immolaient mvstiquemi ni la île me i ictime.

I Dana le Nouveau Testament. - Saint Paul p au moins indirectement, de l’autel chrétien qu il a| : . et Ov<T ! STTr, p ; v, . Par un raisonnei rré, il éloigne énergiquernent les Corinthiei culte des idoles et de la participation aux païens. ! Cor.. x. 14-21. Il compare cette participa idolâtrique à la rnanducation du corps et du

-Christ et a celle que les | u i I - faisaient d uni lion des victimes qu’ils offraient a Dieu l d uhle

comparaison avec les sacrilii is et judaïi

montre bien que, dans sa pi nsée, la participation des chn tiei irps et au sang de Jésus-Christ’lait une

participation à un sacrifice réel et que le pain roirq mangé el le calice b< nit et bu avaient été ol). i crilice aussi bien que les animaux immolés à Jélr par les juifet aux idoles par les païens. Or, il conclut -"n raisonnement par ces paroles : Voune p<. loue le calice du Seigneur et le calice des demi ne pouvez pas participera la table du Seignei a la table des démons. » I Cor., x, 20, 21. Si. Ivjpt’o-j désigne directement le saint repas, composé de la chair et du sang du Sauveur, elle suppose par l’emploi même du mot-r.i-.il-x. formant image, et par la comparaison avec la table des démons ou la particip des victimes immolées sur les autels païens, une table réelle sur laquelle le corps et le sang de Jésus on : offerts en sacrifice et sur laquelle les chrétiens viennent recevoir cette divine nourriture. I.lle d. signe donc indirectement, il est vrai, mais réellement et certainement l’autel chrétien : elle est synonyme du 6v<jia<ri juifs. D’ailleurs, ce nom technique de l’autel, de ce a sur quoi on offre des sacrifices » , ne manque d’être appliqué par saint Paul à l’autel de la croix. "Eyo(i.r » 6-jo-iaorr, ptov, dit l’apôtre, Heb., xin. 10, ;  ; al. i/’j-jt : -/ êSoviffi’av o - ?, oTtr.v/ ; /ïtpeCovtî ;. Les chrétiens n’ont pas à regretter les sacrifices des juifs ; ils ont. eux aussi, leur autel et leur sacrifice, celui de la ci dans lequel Jésus s’est immolé lui-même comme victime expiatrice et propitiatrice, Ileb., xiii, 12, un sacrifice dont ne mangent pas les prêtres juifs, mais dont profitent seuls ceux qui sont soiti> de la communauté juive et qui ont été sanctifiés par le sandu Sauveur. crifice de la messe, étant le même que celui de la croix, est offert, lui aussi, sur un autel au--i réellemi nt que les holocausti - de l’ancienne loi. Voir Ml Cf. I’. Probst, Liturgie der drei ersten christlit Jahrhunderte. Tubingue, 1870, p. 20, 21, cription de l’autel que saint Jean a vu au ciel est : identique à celle de l’autel des parfums dans l’An

lient et ne peut convenir a l’autel chrétien. Vii. Dictionnaire de la Bible, t. i. col. 15 L278.

J Dans les écrits.’es Pères. — On trouve déjà quelques indications dans les mu res des Pi i es apostoliq Si l’auteur de la Aiôa-/f, ne parle pas explicitement de l’autel, il parle clairement du sacrifice publ offert chaque dimanche, et des ministres de la litui eucharistique. C. iv. xv, luiik. Doctrina duodecim a . lubingue, 1887, p. 12-iô. Voir col. 1641-K Qui dit sacrifice et prêtres suppose n autel. Saint Ignace d’Antioche est plus explicite. A supque dans quelques passages de si . v. 2 ;.li/ Trallian., vii, 2. l’unk. "/ apostol., 2’..In, Tubingue, 1887, t. i, p. 176,. l’expression Ûvio-ia<rrr, ptov puisse s’enlendi comme société chrétienne, quoiqu’il soit n question des assemblées religieuses pour la prière sous la direction de l’évéque, d’au sont plus