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APOSTASIE


S Il Um total. Cela ! qui renie ; "">"' '

quelques dogmes et prête, »der dautre.. nest

Su apostat au seni propre.lu mot, mais hérétique.

Eetrhérésiesont deux formes distinctes dupé

ftn ancienne religion, soitàsonracrédulit » première,

in" s apostat.' Tant qu’il n’est pas baptise, , 1 n a

nasorofesé officiellement devant l'Église la foi catho '.Tt un aspirant à la société chrétienne, un catf S' de Jésus-Christ. Il n’a pas détruit dans son STabftnde infuse de foi qui n’est donn^anau baptême ; il n’a pas davantage rompu le 1 en J Jo' <(.. unit les fidèles en un seul corps qui est Eglise corps s.i ne de Xotre-Seigneur. C’est pourquoi nous disons , ,, . apostat. H ne porte pas ce nom devant la iS chrétienne, quoiqu’il en soit de sa eulpabilité

^Cette définition est communément adoptée. Cependant anSesSogiens, parmi Lesquels Suarez, disent que rhéréste est une espèce de l’apostasie et que tous le h ré ir ues « ont des apostats. Il y aurait donc heu. d après ces’u ". rs de définir l’apostasie : l’abandon soi » commet soU seulement partiel de la foi catholique. Suarez, gf/S S XVI, sect. V, n. 3-6, Opéra omma, Pans m t xii P. i-20. Il n’y a là, dit de Lugo qu une auVstion de mots sans conséquence : qumlxode vociTl ZLn utilis. Elle serait importante s. les peines canonK décrétées contre les apostats et les hcre.iqu, s Sn Sérentes, et si celles qui frappent les apostats pu ombreuses ou plus graves que celles qui i. nent les hérétiques, mais elles sont absolument Ses. De Lugo, De virtute fidei divin*, disp. X HI. ., , n. 96, DUputationes scholasHæ Pans. In*. , ; p ' 69 i. Nous n’insisterons donc pas sur ce desaccord nui est sans importance pratique.

Quant à sa manifestation extérieure, l’apostasie pou être explicite ou implicite. Elle est explicite et formel e ^, fi,, . !, . fail connaître par une déclaration catégorique ', „, v, r des actes qui équivalent à une déclaration, qu i ï ! la foi ^retienne. C’est le cas de ceux qui

', -assent ouvertement une fausse rehgior i comme e

mahométisme ; de ceux aussi qui par des Proies des SÏÏ ou d’autres moyens affichent l’incrédulité, se procCnt libres-penseurs, athées, etc. ; de ceux enfin qm Sent sciemment leur nom et leur concours sectes notoirement opposées à la foi cathoh ^- ^ aposSe est implicitee » interprétative, quand an chrétien, ïïï signifier formeUement qu’il renonce à sa croyance, ,, ., „, „„ „„, „„. garder son titre de chrétien, se conL itde telle sorte qu’on peut conclure sûrement qui S i£wnn étrange ? à la toi. Atari ces cathohqueaqu laudissent à toutes les attaques de l’impiété contre la

„ „., , „, .., „.„, „, „. des chefs e. des puteurs dans

Sge, du pape, des évoques, du clergé, qui tournent endérision les institutions et les rites sacrés, Ja vie re -, , ' los sacrements, etc., qui proposent ou son

; n
nlune « o, 1 sla, ion ;, . l ii, a >l uvaud, a 1 d, ii, .ou. : u

, , , „„ ecclésiastique. Il j a dans ces manirestaUons exfc

™nre quand elles sonl réfléchies et surtout répètes,

^'ve^êla toi a disparu des cœursqui s’en renden

^monUmiisTheologiadogniaticæi moralu, Paris,

19, i. v, p. il'. » .

U. apprécia™* -orau

B ie, puis nous en détermineron I Mali*

, ., „„'., , „i.m ou ii, „ religion fausse corn, ,, . plganisme, ou l’incrédulité. Or la Judaïsme du paganisme et de lïncrédul.l SrmeTdu péSHinfidélité, déjà,

, , , , , -nt de l’apostat en ceux qui ont

"aie religion et qui ont refus, '- ou de s.„< ruire

„ ?embrasærUi vérité connu. «  "apostasie ajoute une malice spéciale a

Voici par 'exemple, un chrétien qui se fait païen, Son 'est-il de même nature que celui des païens qui, Kits de la religion chrétienne et convaincus de sa vS refusent de 1 embrasser, ou bien a-t-, 1 un carac1ère de malice spéciale ?

Seancoup de théologiens disent après saint 1 bornas ^, , theol ll’ll'.q. xii. a. l, ad3 « : Lap ! ££*> nne eJpêce particulière « -f"^*est seulement une circonstance aggravante du p Ma. la réponse de Suarez. sur ce P™^ nous pl^ davantage. H parle d’un baptise qui renonce a sa fol es bien l’apostasie telle que nous l’avons définie - et 1er « Dans ce cas. il est très probable que laporiasie est une circonstance qui change 1 espèce du p. 3? P Z, aMe est esse circumUantiam muja* ïZciem. » Il s’explique ainsi : Cest que 1° £?**" v rencontre de la promesse qui a été faite a Lieu au

me, à rencontre aussi de l’alliance qui aéte « ntractée avec l'Église. Pour ces motifs elle est oppo ? vertu de justice en même temps qu’aux vertus de fol

et de religion. Donc elle a une malice spéciale. Suarez,

^ntânïeVeriSn se pose : L’apostasie et ïhérésie, qurique distinguées 1 une de l’autre par eur ^.mt n sont-elles des péchés d’espèce dillerente ? - Lesmemes car c ères d opposition aux vertus de foi. de rehgion et e, lt e. et aux obligations que ces vertus en rament, se retrouvent dans l’apostasie et dans 1 hérésie. Toutes deux renferment le mépris de la parole de Dieu. 1 infid "ih-. aux promesses du baptême et la révolte contre î u orité de l'Église. D’où nous concluons, e nous cro on è, , d accord en ceci avec le grand nom, non ""unanimité des théologiens : l’apostasie et l hérésie Tl des pochés de même espèce, entre lesqueh « tonte EdlffinS. es, celle du plus au nunns, n^dion étant totale dans l’apostasie, *^*™jgrZÏ Mare. ItutUutiones morales, n. 138, Rome, i.'. t. I,

P '- Gravité du poché. - L’apostas.e est un péché contre la foi, puisnu elle rejette la doctrine révélée ; con re h " 1 'ion puisqu’elle refuse à Dieu le culte vrai ; contre h. le puisqu’elle foule aux pieds les promesses du èh Sien A ce Sple point de vue. Cest un péché grave d Inature et dans lequel il ne peut y avoir légèreté Se m^Sère Un auteur moderne l’appelle, lesui^ I, "„x.. Badet, Le péché d’incroyance, Pans, . Ke Ce. suicide religieux. est, après 1. haine de Dieu le plus grave des péchés, parce que plus completementefpl^^^

opposées aux vertus morales..1 sépare de Dieules puis ÏÏS. de l'âme humaine, intelligence et Èco «  , ;  : U.un. Thon, as parlant de linlidehte en generah U ^StomeU^in^aVpkrationdeDien auenti plus un pèche sépare Ihomm. d i

, t es.e^e.Or.parrinfidehté.riH, "i-re

, " n ii, e plusposMlde… D’OÙ il est mamfe-.equele ^rd’innW^ptas.grand que tous « uxquiRencontrent dans la perversité des mœurs ,, . xii.a. I. ad-J.parlant spécialement delaj