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M M fSTINISME DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE DE L')

importante !  : a) Le prédestinatianismei -i formellement réprouvé et anathématisé, Denzinger, n. 170 : aliquos vero ad main, , , divina potet taie pra destinâtes < » >, „, , solum >""< credimus, s, , 1.-h, , , , , , m sunt </, , lanlu lum m : 1ère velint, <<, , , , otnni detestatione iUi , / "'"'" "' ti nation au mal,

el pour la pn di stination des élus, il n en a point 1 té question din U ment. urtoul le concili pro

clame que tous les baptises ont la (acuité pleine et entière e sauver s’ils le veulent, possint… si voluerint. Denzingi 1. n. 169. Ce point est d une importance capitale : - '"' me.1 la fois la liberté, la grâce suffisante donnée à tous, même pour la persévérance finale. Il est vrai qu’il n’est pas question des infidèles, mais le prinest posé, el déjà dès l’an 529, toul le jansénisme est condamné par le concile même qui a le plus exalté la doctrine angustinienne.

est l’augustinisme sage que développera saint Grégoire le Grand à la fin du vie siècle ; prétendre avec Loofs, Leitfaden lum Studium der Dogmengssch. 3e édit., p. -21."), que c’est du semipélagianisme, sous prétexte qu’il accorde à la liberté de concourir à la grâce, c’est contredire les données évidentes de l’histoire.

/II. AU IX » SIÈCLE, NOUVELLE VICTOIRE DB L’AUGUSTINISME MODÉRÉ SUR LE PRÉDBSTINATIANISMB DB GOTTSCHALK. — Aucune controverse peut-être n’est plus embrouillée que la dispute soulevée en France et en Allemagne de 810 à 860 au sujet des vraies doctrines augustiniennes sur la prédestination. Les passions personnelles, les violences et les rivalités, les confusions et les exagérations de formules, s’y mêlèrent à un tel degré que les critiques sont souvent obligés de donner tort alternativement aux deux partis. Plusieurs, surtout les protestants et les jansénistes, ont même essayé de justifier entièrement Gottschalk et d’en l’aire le véritable représentant de l’orthodoxie, victime des cruelles rancunes d’IIincmar de Reims. Voir Bibliographie. Nous devons renvoyer aux articles sur Gottschalk, Hincmar, etc., pour l’histoire de cette lutte ; nous signalerons seulement le grand résultat de ces controverses : il restera définitivement acquis que dans l’augustinisme légitime et catholique, il n’y a pas, au sens propre du mot, une prédestination à la mort, et de plus que Dieu veut réellement le salut de tous les hommes.

1° Le prédestinatianisnie était réellement renouvelé par Gottschalk. —Quelles que fussent ses intentions et ses pensées intimes, il est certain que ce moine, fils d’un prince saxon, condamné au monastère presque malgré lui, transféré de l’ulda à Orbais (diocèse de Soissons), s'était égaré par la lecture exclusive de saint Augustin et de saint Fulgence. Ses amis, tels que Walafrid Strabon, lui donnèrent le nom de Fulgence. si -rande était sa prédilection pour ce Père. Il enseignait donc que Dieu prédestine aussi bien les damnes a l’enfer, que les élus à la gloire : gemina est prmdestinatio : siveelectcrumadrequiem, sivereproborumadmortem : quiasicut Deus incommutabilisantemundiconstitutionem omnes electos suos… prædestinavit ml uitam seternam, st’mtliter omnino iii, nus reprobos.., prædestinavit ad mortem merito sempiternam.Eitr&ilàe la profession de foi de Gottschalk, remise à l’archevêque Raban Maur, en ei citée par Hincmar, Deprsedest., c. v. /'. /.., 1. axv', col.- 90 ; ' cxxi, col. 368 ; cl'. Confessio Gotteschaici, i'. /.., 1. cxxi, col. :  ! i, s S q, Dans le passage cité, le siniihter omnino prouve qu’il exagérait la doctrine de Fulgence qui avail lui me écrit son livre ! Ad Von

P ou r établir la distinction entre les deux décrets divins H invoquait cependant ce Père aussi bien qu’Augustin ! (.1. Confessio Gotteschaici, /'. /.., t. cxxi, col. 350 La ( ; "'/ vs '" / '"I. <'-' !. 362sq., traite d’hérétique

quiconque niera la gemina prsedestinatio.

'""-' lull > syoutail que Dieu veul sauver les seuls Prédestinés et que Jésus Christ les.. seuls rachel


pai là m. n Deus vull /'"'" 1) Œus) nul borum… esse vuluil Salvator, uni ptor ri „„//, ,, ., coronator. Extrait* de Gottschalk par Hincmar, loc. cil. /< /.. t. MU|, . llL ; wi, ; v/l Une premier, conséquence était la négation de la liberté. L’hommi déchu n’a que 1., liberté de mal taire, et le non-pri, ; aucun pouvoir de -, s., u.

Cf. ibid., col. 366, et Hincmar, De, txt

P. I.. t…XXV. COl. 182 sq.

Autre conséquence plus effrayante : puisque lus -ont rachetés, el que seuls les cachet justifiés, quand un non-prédi bonnes dispositions le baptême, 1 Vucl n’est point justifié ; il ne peut même devenir membre se qui es| i., société des rachetés. Hincmar. ïbid., c. xxxv, col. lit ; '. » sq., établit contre les I Valence que telle est la doctrine de Gottschalk. - / -" concile <lr K

ttinatianisme n proclame In volonté « , du salut en hua et la rédemption </< tous. - !) sis. Gottschalk avait été- condamné au concile, J, Mayence, présidé par Raban, et envoyé a son métropolitain, Hincmai de Reims, avec une lettre synodale notifiant la condamnation. Cf. Raban, Epiât, syn., J'. L 1 « ii, col. 157'.. En 849, dans un premier' concile tenu a Kiersy, « iottschalk fut de nouveau condai, battu de verges et puis enfermé au monastère de Haut libers. La controverse s'étant échauffée entre les amis de Hincmar et ses adversaires, voir BiblÙ : | ar chevêque de Reims, dans un nouveau concile a Iv (853), lit dresser et souscrire, en présence du roi Charles le Chauve, les quatre capitula carisiaca, Mansi t xiv col. 920 sq. ; cf. col. ÏKT » ; Denzinger, Enchirid n. -2/9 sq. ; llelele. Conciliengesch. 1 XXII s, 133 trad. franc., t. v. p. 392.

Ces quatre canons expriment l’augustinisme mod celui de 1 auteur du Dr jentium

mais les formules ne sont pas toujours des i le „r. et plusieurs pourront être blâmées plus tard. ]., . |. ; if. firme une seule prédestination pour les élus ; quant aux réprouvés, Dieu mles., pas prédestinés à leur pi mais on accorde la formule suivante : Dieu juste leur ', prédestiné un châtiment éternel. Le 2 affirme la liberté rendue par le Christ, liberté- que, nous avions perdue dans Adam - (locution malheureuse par son obscui

1. 2404. Les deux derniers accusent un grand pr0. grès des idées plus larges sur la distribution de la gr cest le H "i de ce concile, de procla

publiquement la volonté divine du salut de tous eau 3 et I universalité de la rédemption, cm. J. Ces deux obscurcies par les d, rnières formules d’Augustin voir col. 21.17. entrent clairement dans lenseignei de (Eglise ; ce n est point, comme le prétend 1 Dogmengesch., p. 2.Y.. laugustinisme sacrifié aux 1

  • " " Grégoire le Grand ; c’est laugustinisme rendu

plus clair et envisagé sous le côté consolant trop oui

luconclede Valence [855) les adversaires d’H mar condamnent expressément 1rs cap, mats, ii, /, , „</ enseignent la même doctrù reviennent point au prédestinatianisme. - 1 Or. .1rs dissentiments. - Il nous est impossible d’en dans les mal, t. s politiques, les questions personni et sans doute les torts réels d’IIincmar qui lui avi suscité des adversaires nombreux et puiss., „idans, le rovaume de Lothaire. Lintervention de s

ne, condamnant GotLschalk, mais., „, , principes les plus contraires a la foi. jetait le disci I" pélagianisme sur la doctrine d’IIincmar. Toujours -t-il que contre lui s'étaient déclai Loup Serval et Ratramne, maisl iuls Prudei.