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2519 AUGUSTINISME DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE DE I. 2520

f » ’- W6) eûl i ncore a lutti i

pela i..h u de lui, outre deux lettres a Hono rius, évéque de Dalmatie, P L., t. i ix, col. 30-i

une autre au du Picenum, ibid., col. 33 il

(voir col. 2-464), enfin un irrai traite" A d vertu » pelagia nam hteresim. Tbid., col. 1 16 137.

—’"/7" """ igienne à la il de augut Unit a, , , -. - i. Carat U re général de cette oppotitù n

i a décrétale de Célestin ne mit peint fin aui disputes : on le comprend mieux si on suppose que les capitula furent publiés seulement plutard, el b ! on tient compte du caractère vague et assez mêlé du courant semipélagien. — a) La source de toutes les discussions est dans ce fait’ii"’Cassien et ses partisans ne comprirent jamais l’explication de l’action divine par Augustin ment Dieu sait, avant de conférer une grâce, le résultat qu’elle amènera : su eum vocat. Quomodo « n eicON-GnuBRB nt vocantem non respuat, voir col. 2389-2390, et comment Dieu peut ainsi donner à tous uni suffisante pour le salut, et à quelques-uns une [ efficace sans entraver leur liberté. Augustin soupçonnait leur méprise, quand il demandait qu’on envoyât aux moines d’Adrumète ses réponses ad Simpi num. Voir col.’2379. — b) De là une erreur d’inti tation par rapport aux écrits d’Augustin. Partout où ils voyaient une élection spéciale de Dieu, ou l’affirmation d’une grâce précédant tout acte bon, toute préparation, ils concluaient qu’Augustin détruisait l’activité personnelle, qu’il enseignait le fatalisme, qu’il innovait : Removeri omnem industriam… et sub hoc prædestinationis nontine faim. eu guamdam induci NBCBSSI-TATBM ; … obstinationem suam vetustate défendant. Lettre de Prosper à Augustin, P. L., t. xliv, col. 949. L’innovation, tel était le grand reproche : Contraria, n putant Patrum opinioni et ecclesiaslico sensui, quidquid in cis de vocatione electorum secundum Dei proposition disputasli. Ibid., col. 947. De nombreux critiques ont vii, non sans quelque apparence, un écho de ces plaintes dans le Commonitorium de Vincent de Lérins, c.xxxm-xxxiii, P. L., t. l, col. 68’* ; cf. c. xxvi. col. 671. — r) Telle fut l’origine des erreurs positives des semipélagïens. Ils voulaient à tout prix assurer la possibilité du salut pour tous. Or, admettre en Dieu une prédilection quelconque pour ceux à qui il destinerait d’avance une grâce efficace, ou la persévérance finale, et la gloire du paradis, d’après eux, c’était en même temps enchaîner la liberté- de ces élus, et priver les non-élusdu pouvoir nécessaire de se sauver qu’exige l’universalité de la rédemption. Ils en concluaient donc : a. qu’il n’y a point de prédestination des élus ; b. point de don de persévérance finale qui assure le salut ; c. point de grâce spéciale et personnelle, comme ils disaient, qui assure le consentement de certaines âmes (ce que nous nommons grâce efficace) ; d. mais, nu contraire, ils admettaient une grâce générale et commune donnée à tous : seule la liberté détermine si elle est efficace ou non. Ou, si Dieu donne à certains une grâce de choix qu’il ne donne pas à d’autres, par exemple la foi, ou les préparations à la foi (initiant fidei), c’est que Ces âmes ont mérité celle grâce par leur bonne volonté- antérieure, par leurs prières, etc. Telles sont les idées qui pendant un siècle agitèrent l’Église des Gaules, et telles sont les erreurs que l’Église condamnera.

On a dit autrefois que les semipélagiens n’avaient point

nié la première grâce pour Yinitiuni fidei, mais qu’ils avaient eu le tort d’admettre la science moyenne, une grâce non prédéterminante, et l’élection post mérita.

l.e savanl dominicain Noël Alexandre a réfuté expressément cette erreur historique. Hitt. ecclet., Base, v, c. m. a. s, />, seniipelag. error., Venise, I778. p. 52. Maison peut ajouter que leur grand tort fut précisément de ne pas appliquer la science moyenne a la pro idence : ils auraient conquis, que Dieu peut gratuitement doni

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C’est im.iii n avoir pas ^., i - i cprincipe fondamental <l.- I augustinisme, que, )(, „, laiit’oui un -.- rent l’Église di Gaul L monitoire

de -.ont Célestin I" n’étoufla pas < - théories il était coni u en termes trop vagues, sans dont- à dessein pour m. nagi r decatholiques Binci res q llilainavaient hautement loués et dont l’influence était -i.mde. Cf. Noris, 11, st. pelag., I. 11. Mais bdocument pontifical ut un heureux résultai : on cessa peu a peu d’attaquer Augustin, .-t on examina I.-- questions en elle-même-. I.equinze capitula Gallorum que réfute saint Prosper, P. /… t. i.i. col. 1571711. étaient un recueil des accusations gauloises contre l’évéque d’Hippone. après la lettre de Célestin, Kauste Riez sera plein de respect pour Augustin et le citera même avec honneur. Dire avec Arnold. Cetâriut, p que les citationsont ironiques, c’est une assertion contraire aux textes, comme bdémontre Wôrtei Dogmengetch. des Seniipelag., Paderborn, 1896, p. 81.

2. Les représentant » du temipélagianitnie ont presque tous donné lieu à des discussions et à des apologies qui seront étudiées à propos de chaque p tssien, le premier chef, celui que réfuti Contra Collatorem, P. L., t. li. col. 213-9 gnit

bientôt après Augustin (vers 435). Seidées restèrent dominantes dans hclergé-, et Vasquez, d’après Noris qui l’appelle magnas theologus et in semipelagiana historia magna eum lande versa/us. aftirme que la plupart des évêques gaulois en étaient pénétrés. Voir Koch. o)>. cit., p. 151. — b) Vincent de Lérins est-il le Vincent dont saint Prosper réfute les objections (travestissement des idées augustiniennes as-ez semblable aux capitula Gallorum), P. L.A. li, col. 177-186 ? C’est un point très discuté. Nous avons indiqué- certains a-sez suspects du Commonitorium. Voir aussi N Hitt. pelag., 1. II. c. xi. col. 3 : 2tj-330 Toutefois Baronius, Papebrock, Acta sanctorum, maii t. vi. p. Alticozzi et d’autres le justifient. Voir Hergenrôther, Histoire de l’Eglise, trad. franc., t. n. n. 123. p. 195.

— c) Saint Pilaire, évéque d’Aï. dont Pré dit, dans sa lettre a Augustin, admiratorem sectatoremque in aliis omnibus tum esse doctrinal, /’. 1., t. xi.iv, col. 953, mais qui fut profondément troublé par la prédestination, n’est pas pour cela semipélagien. Cf. Acta sanctorum, t. v maii. — <I. Saint Honorât, évéque de Marseille 7 192), a été- venj’laques de

Noris par Noël Alexandre, sac. v. c. III, 7. i 10. Venise, 1778. t. v. p. 50. -, l’auste. abbé de Lérins en évéque de liiez en 462, mort vers 190, est plus suspect à cause des condamnations portées contre ses œir. Il est certain que dans son désir légitime d’établir la possibilité du salut pour tous, il est arrivé à nier le ait de la grâce efficace et de la prédestination. /’gratia Un et lib. arb., 1. 1. c. xv, il dit ; non speàaiem esse circa credentes Dei beneficentiam, etc. /’. L.. t. l.vin. col. 808. Au 1. I. c. ix. col. 79.">. et très souvent, il affirme qu’il dépend de nous seuls, sans la grâce, de chercher Dieu, de frapper. Il admet en Dieu la prescience de nos actes, il montre fort bien que l’œil de celui qui prévoit n’influe point sur la réalisation de l’acte, non oculut font ut res videnda natcatur, 1. ii, c. 111, col. 817 ; mais il nie tout décret divin de prédestination, même pour les enfants ; que les uns reçoivent I. baptême et les autres meurent avec le péché originel, C’est indépendant de Dieu. Cf. c. IV. col. SIS.’'. Les défenseurs de l’augustinisme. — a) Le plus illustre et le plus sage fut sans contredit Prosper d Aquitaine (y 163 dont les écrits, en particulier le Caille niijratis yeu de mots sur les adversaires de la grâ<.