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A I i ; I STIN I ANISME

t, us pour les chou* aisée*, spécialement pour la pi l.i liberté est pleinement sauvegardée, mais la grâce et la providence divines sont sacriH< ea a) la grâce d’abord ité dans ces actes faciles, dana la pi

ippi complètement à Dieu et dépend uniquement de la liberté humaine De deui hommes qui reçoivent cette mi m de la pi ière, l’un consent et prit.

l’autre résiste. Ce contentement du premier, qui est un véritable mi rite, ne Baurail i Ire attribué < Dieu, au don de Dieu, comme l’enseigne l Église avec saint Augustin, il est uniquement le r.iit de i homme. C’est lui qui b « jI

ingué de l’autre fidèle qui a résisté : c’est inadmissible. L ! augnstinien Marcelli, iijj. cit., t. v. De 'gratta, p. 290, a très bien démontré ce point. L’importance de ce déficit apparaît mieux si on songe que ce premier mérite peut, dans ce système, décider de tout le salut. Car c’est cette prière qui, obtenant la grâce infailliblement efficace, pour l’acte difficile suivant, peut me donner le paradis, tandis que l’autre fidèle qui a résisté sera perdu pour toujours. Ainsi l’acte méritoire qui a décidé de mon éternité ne serait point dû à une grâce efficaa serait point un don spécial de Dieu, distinct de la [ suffisante donnée à tous. — 6) La providence elle-même i si sacrifiée. En effet, ni Tournely, ni les disciples de saint Alphonse n’expliquent comment Dieu, en donnant cette grâce suffisante, peut connaître et diriger l’usage qu’en fera l’homme. Cette grâce en elle-même n’est point efficace, elle sera repoussée par l’un, acceptée par l’autre, au gré de la liberté. Comment Dieu peut-il deviner ce que fera cette liberté? La science moyenne étant supprimée, et saint Alphonse la supprime en effet (voir R. P. Jansen, C. ss. R., Revue thomiste, 1901, p. 503), toute providence devient impossible. I.e molinisme, ainsi que le thomisme, sauvegardait la providence et le don spécial de Dieu, en affirmant qui 1 Dieu, sachant d’avance le résultat qu’aurait cette grâce, dirigeait ainsi la liberté et accordait une faveur plus grande à celui dont il prévoyait le consentement.

2. Dans la seconde assertion d’une grâce infailliblement et intrinsèquement efficace pour les actes difficiles, le don de Dieu est évident, mais la liberté soulève les mêmes difficultés que dans tous les autres systèmes affirmant que la grâce en elle-même a une vertu intime qui amené infailliblement le consentement. Cette grâce est-elle irrésistible ? Si oui, où est la liberté? Si non. où est la certitude du consentement'. 1 I >e plus, dans ce système, on affirme que, dans tous les actes difficiles, celui qui n’a point prié (par sa faute) n’a plus une _ immédiatement suffisante pour ne pas pécher, au moment précis où la loi oblige. Cela paraît bien dur : puisqu’il n’a pas la force actuellement nécessaire pour bien agir, toute sa culpabilité serait in causa, pour n’avoir pas prié : mais eu ce moment il ne serait pas plus coupable que l’homme ivre commettant un homicide.

3. Ajoutons que la hase elle-même du système n’est pas exacte : on range la prière parmi les choses faciles ; or elle suppose souvent une immense victoire et, par conséquent, une immense grâce : par exemple, dans une révolte subite et violente des passions, sous le coup d’un outrage, puni' un voluptueux, pour un vindicatif la prière sera un acte 1res difficile. Le R. P. Jansen, toc. cit., p. 500, répond : a Une prière imparfaite [oralio lepida) n’est pas une action difficile, etc. s Mais toute prière, dans une violente passion, rencontre île grands obstacles, et la distinction des.nies faciles et difficiles réclamant des grâces de nature Bi diffi rente paraît bien arbitraire et bien subjective. Cf. Revue thomiste, 1903, p. 311-348.

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1. AUOUSTINIANISMI UBSOLI I H. Noria, Hitt

et dtssertatio de synodo V œcum…, addttii augustiani* quibus S D" scrtpta athn ii temipelagiano* a recentiorum centurie aster untur, P*

il caliinu

i Êcrupuii* iu-4. Rome, 1895, dans tirera omnia. t III. '

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) T>. -, .i leoce, | ur décret du

22 juin 1676) ; Jean Hardi liii, S J - le titre de ductor tor ibi o /.' P. II. Xorit </ lue, Historia pet., ad I par dé - nt-Officedu71. lidic 0. M. O., P '.'.

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velitarit, In que

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imposturis, quli, , '<.<, Heur, de Noria

[Hitl i

Honoré Fabi S J.).

2' période : en î : spapne. l'école fut n Pierre Manc O.S Salamanque. 17]

lianx, in-8°, Salamanque, 17 ;

efflcacissimu*) -c. Madrid,

1729 ; S. A U

incipal ouvrage hit : h S.Augustini, Madrid (à. l’index < g 1722). Sur U

le dominicain Alliaga, voir Hurler, Somendator, X. ii, col. 990 ; avec le bénédictin Navanro, ibid., eoL 648, BB1.

3' période, fin du xviir siècle : Fulg. Belletli. O. S. A., avait publié : Mens Aug statu creaturm ratwnati*

peccatum, polemica dissertatio

nianos errores, etc., in-V, Anvers, 1711 ; Id., Ment Augustini de modo reparationis humante pocl ("/ baiana 1 -, -4 Rome

(explle Jus et

Quesneh ; Berti avait d oi

8 tom. in-4° Rome, 1739-1745, si ivent : gé jar

liuzi). — Tous ces ouvrages lurent atta d’Vse de Saléon, archevêque de Vienne, dans deux ou. (anonymes) : Baianismus redivid - PP IF. !

et Berti, O. Er. S..t..

puis par l’archevêque de & us dans un Judicium de ope theologicis Fr. B

duits intégralement dans l'édition Je l’Opi n-4 -,

-. 1779). Berti répliqua aux deux archev re de

Saléon : Augustùtianum syst tia ab iniqu i

janseniani errorit vindicatum, nw refutnno

librorum, etc., Rome, 1717 (dans édition viii, ix) ;

contre Languet : In opuscul mn BH. Longuet ar chiep. Senon. judicium… seq itiotibid.. t. ii.

Enfin Berti a résumé son s>t> de scientia, de voluntate et gratta Reparatorit, dilucià Reuscb. I> r lit r d r verbol. bûcher, t. ii, p. 881-889.

s ces plus ( raies

1. Poui l’exposé du système : Keller. O. S. A., dai.lexikon, 2e édit., t. i, col. 1667, 1669 ; Marcelli, O Foligno, 1845, surtout t. v. De or*M., l. XXIX, p 170-307 ; Dictionnaires de Bergier, de Richard et Giraud. au mol.1 ugustinù na (superficiel) ; Klei t. u. p. 38 sq.

2. Critique du principe des deux délctructi

Catataunensi » (de L. Habert, ipii enseignait aussi /, i déleci vietorieu » réfutation très étendui

1823, t. xvi. p. 207-542 ; Daniel, s J., D S I. rfw. état, st’cuiidunt id operemur, necesse est, in-12. Paris. 1714 ; Car] ani. S. J., /). deh

diiiini superioritatem trahentibus secum infallibilit magit détectât, duplex disputati

Berti), altéra scholastica, Augsbourg, 17ty idans le Tkmaurttt de Zaccharia, t. i.

3. H u traite de la pràce. et de la charité : T n.ly. /'

G udln.O. P., Tractatut theol., t ii, Degratia.q. v, a. i S y, O.P..D I

, . de gratta ; rinti Uu-