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- AUGUSTIN RÈGLE DE SAINT##
AUGUSTIN RÈGLE DE SAINT, — AUGUSTIN D’ESBARROYA
la Présentation (1756 i de la Compassion de A D., fondées h Toulouse par la unir Gaborit (1790), répandues en i rance et en Italie. Les sœurs <ie Sainte-Croix, fondées à Liège par le curé llabets (1833), Les victime » du Sacré-Coeur de Jésus, fondées a Toui le chanoine Pasquier 1 1834, tnènent la de contemplative. Ajoutons les sœurs de N.-D. de Sion, fondées en (843 par le P. Ratisbonne, el les dames de l’Assomption, dont la maison-mère est a Paris-Àuteuil, fondées par la mère Eugénie.
7° Congrégations vouées à la conversion et à la "création des filles repenties. —
Plusieurs congrégations religieuses, placées sous la règle de saint Augustin, travaillent à la conversion et à la préservation des filles repenties. Des communautés de femmes, connues sous le nom d’ordre de la Magdeleine, se dévouaient à cri apostolat, en Allemagne, dès le xiii 1 siècle. Elles étaient soumises à des religieux du même ordre. <>n les h plus tanl en Belgique, en France, en Italie, en Espagne < t en Portugal, in certain Bertrand fonda une maison de cegenre à Marseille en 1-277 ; il v en eut aussi à Napli s (1324), à Paris (1492). Le P. Athanase Mole, capucin. frère du procureur général du parlement, fonda à Paris. en 1618, le monastère des Madelonettes, ou l’on préparai ! à la vie religieuse les femmes de mauvaise vie, qui se convertissaient. Rouen et Bordeaux eurent des couvents destinés à la même fin. Il y en avait déjà un à Home (1520) et un autre à Séville (1550). Le carme Dominique de Jésus-Marie fonda dans le même but, a Rome i 1615), la congrégation des sœurs du Bon-Pasteur ou du Conservaloriodi S. Cruce délia penitenza. Le V. P. Eudes établit, en 1644, à Cæn, les (Mes du Bon-Pasteur, connues encore -mis le nom de religieuses de l’ordre de N.-D. de la Charité ou de dm, tes de Saint-Michel ; elles se répandirent dans plusieurs villes de France. Elles ont 24 maisons disséminées en France, Espagne, Italie, Angleterre, Autriche et Amérique. La mère Elisabeth de la Croix-de-Jésus († 1649) fonda à Nancy (1631) les sœurs de N.-D. du Refuge, répandues actuellement dans dix diocèses de France. Les sœurs du Bon-Pasteur, fondées à Paris par M" » - de Combé († 1692), ont disparu pendant la Révolution. La maison qu’elles avaient a Angers, est devenue, à partir de 1828, sous le gouvernement de la R. M..Marie de Sainte-Euphrasie Pelletier, le centre d’une congrégation nombreuse et florissante, répandue dans le monde entier. Hélyot, op. cit., t. ii, iii, iv ; Heimbucher, op. cit., 1. 1.
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3. AUGUSTIN DALVELDT, en latin Meeldianus,
Alveldensis ou Alvedius, frère mineur de l’observance régulière
ou cordelier, ainsi nommé du lieu de sa naissance
Alveldt, prés d’Hildesheim. Lecteur de théologie au
couvent de Sainte-Croix, à Leipzig, il se rendit célèbre
par ses attaques très vives dans ses discours et ses
écrits contre Luther et ses disciples. En 1523, il était
gardien du couvent de Halle ; il mourut vers 1532. Ses
adversaires l’ont couvert d’injures grossières dans leurs
réponses à ses attaques. Ses écrite sont les suivants :
1° Super apostolica sede, an videlicel divino sil jure
neene, anque pontifex qui papa dici cœptus est, jure
divino in ea ipsa presideat, non parum laudanda ex
sacra Bibliorum canone declaratio, in-4, Leipzig, 1520 ;
une seconde édition latine parut la même année, ainsi
qu’une édition allemande ; Lonit/er, Veltkirch et Luther
y répondirent ; 2° un sermon en allemand contre Luther
in-’r, Leipzig, 1520 ; 3° Tractalus de communione sut
utraque specie quantum ad laicos, an ex literis dici
passd Chris tum liane vel prateepisse vel prsecipere
debuisse, el quid iu re hoc sentiendum pie, sane, cotholice
sil juxta veritatem evangelicam, in-4o, Leipzig,
1520 ; i 1 Malagma optimum… contra infirmitatem
horribilem duorum uirorum, fratris Joannis Loniceri
theologislB et fratris Martini Lutert ordinit eremitani
de i tanenti
citharanam, in-4°, Leipzig, 1520 ; 5 S<
tei r/, r, in-4, 1520 ; I atio I..1 « ; /., :
diani ad R. P. doctorem Marlinum Latin.
. in-4. 7.1I. eldts’1 heæn ouf de, - Disputation eu Weimar ani’i /an. 1522, dans Kapp, Kleine Nachlese, t. n. p. 516-519 ; 8° H Willenbt Ibgott Martin Lutlier, in-4°, 1523 ; et ! ’' A Iveldiana m cantù cordite contra impios l>eiparxvirg<a<~ Marie es, detractores, blasphemaU 1527 ; cet ouvrage a été publié aussi en allemand ; 10 Widder Lulhers Trostungan die Ch Hall, i n- » ; Dresde, 1528 ; Il Oracio theologica qua burgis ad clerum habuitde ecclesia bipartitæi Martini Laden omniumque Luderanorum ruinoso ae stullissimo fundamento, in-8.Leipzig, lô2 v ; 12 la-, funj Psalm Misen nannt, mU Auslegung, in-8. 1530 ; 13 Sermodea -acramentali, au confessio promut homini mortaliadverml tudinis vilam sitnea. in-’r-. s. 1. n. d.
— - 1682-1687 ; Hurter, Nomenclator literan.-’, 1.1V,
col. 10624063.
E. MaN’.knot.
4. AUGUSTIN DE CONEGLIANO, ipui in
province de Venise, appartenait à la famille de -Entré
en religion, il remplit pendant de huiles
fonctions de lecteur de théologie morale et publia ses
cours sous le titre de Theologia moratis nova metliodo
concinnata, 3 in-’r. Pesaro, 1747. A la fin du troivolume
se trouvent Duae appendices de tlieologia lastica,
pontificum chronologia ac hæresibus. Il publia
également une Compendiosa seraphicm régula : exjxhsitia,
Venise. 1719. Le P. Augustin mourut a Trévise
t-n 1756.
Hurter, Xomenclaior Uterarius, 2e édit., Inspruck, 1893. t. n. cul. 153’J.
P. Edouard d’Alenoon.
5. AUGUSTIN DE LA VIERGE MARIE, né en
Bretagne, à Léon, s’appelait dans le monde Guillaume
de Goazmoal. Il entra, en 1640, chez 1. de la
réforme de Tonraine ; il devint professeur de philosophie
et de théologie, puis remplit divei
Compris celle de vicaire général di n. Il mourut le 27 juin 1089. à Vannes. — Theologim th stiess cursus in sex tûmes divisus, in-12. Pans. Il Privilégia omnium religiosorum, ordine alphabetico juxta tnaterias digestum, iu-8. Lyon, 1664 ; l’Iiilosophise aristo-thomisticsB cursus sex voluminibus d dut, in-12, Lyon, 1664. Il laissa, en manuscrit, on Breviarium juris canonun.
Bibliotheca carmetitana ; Hurter. Xomenclator literc. 1898, t. n. col. 31j.
Thomas DE II -G.
6.AUGUSTIN DES ANGES (De Angelis), de la
congrégation des somasques, né en 1 tKKî au royaume
de Naples, mort en 1681. Apres avoir enseigné la philosophie
et la théologie au collège de la S.ipi. née à Home,
il lut nommé a l’évéché d’Umbriatico en 1 t>t>T. lia publie :
1° Lectiones theologica. de Dca clore usa. omnia teientm
et nos prssdestinante ac amnia créante, in summum
redactm, in-8. Home. 1664 ; 2 De Deo m trino et in
Rome, P>iii>. ; ! - Homologia, seu cm.sus
Instar isticte cum ss. catiandjus, coticiliis,
ia decretalibus, bullis. seu constitutionibus si<mmorum pontificum, in-8. Rome, 1661 usu
opinionis probabilis, in-8°, Home. 161
liai ti " - : il « 1 : Ughelli, I
sacra, Venise, it-ji. i. i.).
V. ( «
7. AUGUSTIN D’ESBARROYA, dune noble famille
de Cordoue, entra dans l’ordre des frères prêcheurs,