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AUGUSTIN RÈGLE DE SAINT

lei deux frères Mnraccl |-1675 el 1700 ; un autre Mai i 1732, orii al ili aali, auteur d un

traité Des tacrenienls, Venise, 1734 ; le numismate To » î mi ; 188’L lurd’hui trente cou venu en Italie, en Ul< magne et en Hongrie. Ils envoi. -ni des missionnaires en i

Les ermites </, l’ordre de Saint-Paul. Voir Anaciio. col. 1 137.

Arch. Glanli, Annales xacri ord. servorum li. M. V., Lucques,

1719-1723 ; Hist. de l’ordre de » servîtes de Marte et dm bienh.

2 vol., Paris, 1886 ; Maria Merke, Spéculum virtu tis et scientiæ sive viri illustres ordinis servorum, Nurem 1748.

TY. RBUGIBOX B08PITAUBR8. — Los innombrables hôpitaux et maisons-Dieu, fondés en Europe dans le cours du moyen âge, étaient desservis par des religieux hospitaliers, qui, pour la plupart, se rattachaient à la règle de saint Augustin. Quelques-unes de ces familles religieuses étaient réunies en congrégations ; les autres étaient isolées. Léon le Grand, Les maisons-Dieu, dans la Revue des questions hist., 1896, t. i.x, p. 95-134 ; 1898, t. LXIII, p. 99-147. Les hospitaliers de l’ordre du Saint-Esprit desservaient l’hôpital fondé par Cuv de Montpellier dans cette trille, à la fin du xiie siècle ; innocent 1Il leur donna l’hôpital romain du Saint-Esprit (1204) ; ils en acquirent plusieurs autres ; il y avait parmi eux des prêtres et des laïcs. — Les religieux, qui desservaient l’hôpital siennois de N.-D. délia Scala, fondé par le 1 !. Soror (f898), virent leurs règlements approuvés par Célestinlll (1194) ; on les appela dans plusieurs hôpitaux d’Italie. — Les alexiens ou cellites, fondés en Flandre, vers le milieu du xiv » siècle, pendant la peste noire, soignaient les malades dans les hôpitaux et à domicile ; ils furent assez nombreux pour former quatre provinces ; il leur reste encore quelques maisons. — Les frères de la charité, fondés par saint Jean de Dieu à Grenade (1540), confirmés par Pie V (1572) et par Paul V (1617) et admis par Urbain VIII (1624) à participer aux privilèges des ordres mendiants, se répandirent en Espagne, en Italie, en France et en Allemagne. — Les frères de la charité de Saint-Hippolyte, fondés auprès de Mexico par Bernardin Aloares, vers 1585, s’unirent à eux. Cette Camille religieuse possède aujourd’hui 120 maisons, distribuées en Il provinces, soumises à l’autorité d’un supérieur général, qui réside à Rome. — Pierre de Bethencourt (fl667) établit à Guatemala (Amérique centrale ) un hospice et une congrégation voués aux soins des infirmes et à l’instruction des enfants du peuple. Ses membres portent le nom de Bethléltémites. Chinent les a approuvés (1672), et Innocent XI leur a donné la règle de saint Augustin. Ils avaient des maisons au Mexique, au Pérou et dans les il, .s Canaries. — Les clercs réguliers pour / « service des infirmes, fondés par saint Camille de Lellis en 1584, suivent la règle de saint Augustin.

V. ADTRBS CONGRÉGATIONS.

Voici les noms de

quelques autres congrégations d’hommes soumises a la même règle. Les frères pontifes, fondés au misiècle dans le midi de la France, par saint Bénézet, avaient des hôpitaux près des endroits où les voyageurs traversaient les fleuves, Ils organisaient des hacs ; ils construisaient (hponts, on |, ur doit ceux d’Avignon et du Saint-Esprit sur le Rhône, et de Bompas sur la Hiirance. Cnie congrégation disparut au xrv » siècle. — Les religieux de la Pénitence de Jésus-Christ ou sachets, appelés encore bonshommes (xme siècle). — L’ordre de VArtige,

fondé dans |, . diocèse de Limoges au XIIe siècle, et qui

disparut au commencement du xv. — Les hiéronymites, qui comprenaient quatre congrégations distinctes : I" Les ermites espagnols de Saint-Jérôme, fondés i n 1367, par Pierre Fernand Pochade Guadalajara ; i I qui s’occupèrent beaucoup d’études et d’apostolal et fan m employés avec succès parXiménès a l’évangélisation des

Indiens. 11^ ont joué < n Espagne un rôle important. ut. qui mourut dans un couvent deleur ordre a SainWuat (1556 ! Philippe II. qui leur fit : I Escurial, furent pour eux det protecfa urs puis* Cite congrégation a complètement disparu -n i--’Le* hiéronymites jrégation du bienfu Pierre < ! < Pise, fondés en 1372, eurent 2 | rinces 'i ti> couvents en Italie. Il > eut parmi eux des hommes de doctrine et de vertu. 3° Le* nymitet de l’observance ou de Lomba fut

d’abord une réforme espagnole de l’ordre introduite par

de Olmédo en 1424. Les sept couvents, qu’ils avaient en Espagne, se réunirent aux anciens hiéronymites en 1595. Ils m. ni I n Italie dix-s.-pl maisons, qui formèrent une congrégation indépendante. 4 Lesvitfronymites de la congrégati Fiesole, fondés par

Charles de Montgramlli y 1117. comptèrent jusqu’à

40 couvents. Le nombre des religieux avant considérablement diminué, Clément IX supprima leur congrégation et les soumit à celle du H. Pierre de Pi* a clercs apostoliques de SaisUnJér eurent pour fondateur hH..ban Colombini (1360). Ils menaient une vie très pénitente, soignaient hmais spécialement les pestifén -.. t ensevelissaient les n Leur congrégation, assez répandue en Italie, fonda un couvent à Toulouse (1425). Comme elle était en pleine décadence, dénient IX la supprima 1668). — Les frères de Saint-Ambroise réunis en congrégation ; de Milan sous Eugène IV liil disparurent dancourant du xviie siècle. — Les frères des apôtres furent soumis à la règle de saint Augustin par Innocent VIII en 1484 ; ils s’unirent aux barnabites en 1Ô89. — En Allemagne pendant le XIV » siècle, un grand nombre de pieux laïcs embrassèrent. auguslinienne. la

vie commune et prirent le nom de pauvres volontaires. Leurs diverses maisons se réunirent en une ( tion, qui disparut à l’époque de la Réforme. — Les ], iaristes, fondés par saint Joseph Calasanz (1597) pour instruire les enfants pauvres [Clerici régulâtes paup matris Dei tcholarum piarum. se r. pandirent surtout en Espagne, en Italie et en Autriche ou ils s’occupèrent aussi d’enseignement supérieur. Ils ont eu quelques bons théologiens et des professeurs émérites. Cette congrégation se compose aujourd’hui de i provim Espagne-Italie. Hongrie. Bohême et Autriche ; c’est dans cette dernière contrée qu’elle a le plus grand nombre de religieux et qu’elle exerce le plus d’influence.

V. Congrégations de femmes.

1° Congrégat

de femmes répondant aux congrégations d’/ioio indiquées plus haut. — La plupart des congrégations d’hommes énumérées plus haut avaient ou ont encore des religieuses dans leur sein. Les sirurs ermites de Saint-Augustin n’étaient pas soumises a l’autorité du général de l’ordre ; leurs couvents étaient placés sous la juridiction de l’ordinaire. Voici le nom de quelq uns d, s plus connus : Liège, ou vécut sainte Julienne y 1258) ; Montefalco, en Italie, où se sanctifia sainte Claire de la Croix (fl308) ; Venise, qui remonte à la fin du xii’siècle ; Dordrecht, en Hollande, fondé en lo’Jti ; lournai, fondé par Pierre de Champeau (1424 ; Saint-André

mbrai (1249), Naples, H. mie. Quelques-unes di religieuses soignaient les malades dans les hôpitaux-Catherine Emmerich y 1824) appartenait au couvent de Dulmen. — Les augustines déchaussées et les récoU icttes en Espagne (xviie siècle). — Les trinita chaussées, fondées par Françoise de Romero (1612). — Antoine Velasco fonda a Séville les religieuses de la merci, qui furent approuvées par saint 1 S). —

ues services, qui remontent a saint Philippe l.r niii. se sont surtout répandues en Italie, en Flandre et en Allemagne ; il ne faut pas i, -s confondre avec les sœurs du I’0. des servîtes ou mantellates, fondées par sainte Julienne Falconieri ({ loil et organisées par