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II.N SAINT)

Il jli-e : non- ; -upp

le pôle i pari du grand doi ti ur dans l’I glise et surtoul les approbations exceptionnelles que le - uni siège a prodiguées ô d ciali ment dans les probl de la emblent avoir imisti set écrits d’une autorité officielle dont il est important de déterminer le sens et la portée.

I. DO(’IftfJN TS OPl ICI1 I - l i IBLI88 l / L’AUTORITÉ DJS

sainj ^UGVSTIK. - l Lettre de s, nui Célestin laua évëqucs des Gaules (431). — I. L’occasion de cette lettre est indiquée par Célestin : Prosper et Hilaire, ces deux laïques dont il loue le zèle (les mêmes qui avaient informé l’évêque d’Hipponede l’opposition semipélagienne

à sa doctrine) sont venus à Ro et informent le pape

du trouble jeté dans les ànirs par dus prêtres présomptueux qui soulèvent de téméraires problèmes, indiaciplinatas qusestiones vocantes m médium. Dans une lettre remise à Prosper el à Hilaire pour les évéques gaulois, le pape les presse d’imposer silence à ces prêtres qui attaquent des maîtres dont ils n’ont pas même été les disciples. Le silence îles évéques resseml lerail à une connivence. Donc désunit, si ita res est, incessen vitas vetustatem, etc. (paroles que Vincent de Lérins essaie d’accaparer à son profit, dan s -on Commonitorium, 1. II, 32, /’L., t. L, col. 684). Il est clair qu’il s’agit d’Augustin que l’on poursuit même après sa mort. Le pape le montre clairement par l’éloge suivant qui va devenir la grande loi du respect dû à l’évêque d’Hippon. mais loi tempérée par les réserves ajoutées dans un document qui accompagne la lettre, et dont il va être question.

2. Voici le texte d’après Mansi, Amplissinta coll. coneil. , t. iv, col. i.V>, 162 ; cf. Jaffé, n. 381 ; /’. L., dans l’appendice du t. xi.v. col. 17.V>, et t. i.. col. 528 ; Denzinger, Enchiridion, n. 8fi, 97.

a) Éloge d’Augustin dans in lettre de Célestin.

Augustinum, sanctte recordavugustin dont la vie et les

bonis virum, pro vita sua atque mérites sont restés i a sainte mé meritis in nostra communione semper habuimus, nec unquam hune simstra ? suspiarnis saltem rumor aspersit : quem tanUe scientiae olim fuisse meminiums ut intermagisl timi S eliain auto a meis per decessoribus haberetur. Bene ergo de eoomnes in commune senserunt, utpote qui utique cunctis et amori fuerit et honori. l’iule resistatur talibus quus mate crescere videinus. ..

moire, a toujours été en communion avec DOUS ; jamais l’ombre même d’un fâcheux soupçon ne l’a effleuré : si

dus en gardons le

nir, que ni

[’ont même toujours mis

au ran

eu général l’oi D haute

estime, comme un bi mine uniiré d’affection et d’honneur. Réprimez donc les mem es de ces bi mmes que cr< itre dans le mal.

b) Restriction dans les capiti la qui accompagnent la

lettre.

Quant aux question !

les et plus ardui

soulèvent a s contn i

questions amplement di

p< i par les éci ains qui ont

bl l’tiques, nous n’avei d’en faire peu de cas. In. m

ne croyons pas non plut i saire d’en imposer la solution.

i N’t. : pi ur la gi.’< « de i lit ii, i de de qui i’i

lit, il suli.i.1 - en tenir a tl me que, m [i n les I

i p cédantes, nou

les écrits du rte que i

la t i catholique ci n a en opposition avec ces déus doctrinales.

Dans les anciennes citations de ce texte par les théo Pronindioresverodifflc que parteincurrentium quae.1. quas latins pert i actarunt qui btereticis restiti sicni non audemus contemnere, ita non m us ad sU’uere ; quia ad conOtendum gratiam l>ei, cujus operi ac di-I n itioninihilpenitui ubtrabendum est, Bâtis BufOcere credimus, quidquid secundum prav dictas régulas apostolicæ Bedis uns bci i] ta docuei uut : ni prorsus non opinemur cath quod apparueril præfixie tendis’rium.

n-, Viva. 7 17//, prop. XXX,

on lit. api i t, les mol l alii.

(. est ui qui a glissé danle U

tu et autorité des < u-ut la. On ne saurait avoir di doute Bur l’authenticil de la letti aquitaine danson /

C. XXI, ii. 58, /’. /.., t. XI.. Col. I unie dans

ces mots qui en indiquent la port

m ii, t, n ( ;, it :, n* i ttis, / Auguslini teripta reprehendunt, adenipta liber tas, quando consu (allusion à la démarche de Prospei et d Hilain rum gui erranlibus displicebant pietate laudata t quid oporteret de eorum auctoritate tentiri, sanct stavil eloquio… Et il cite tout li tin. Mais don viennent les dix capitula (mal divis onze danleanciennes éditions, < l. Encliiridion de Denzinger, n. 87-87 qui suivent la formule finale d lettre et ont eux-mêmes un préambule spécial ? L’orif en est incertaine. Sans doute Baronius, Suarez, sirmond tabli depuis longtemps que les capitula ne font point partie de la lettre de Célestin, et ne sont point de ce pape : lien dans la lettre ne les annoi i tout

les formules employées au sujet des décisions c dénies des papes ne sont point celles qu’i i un pontife romain parlant de ses piplus, ils sont postérieurs à la lettre de Célestin, puisque Prosper dans le passage cité n’lait aucune allusion, et reconnaît que li igiens sont encore ex

Bien que Vasquez, Petau, et récemment Hergenri I h’ircliengesch., t. n. n. 123, trad. franc, p. 194, et Faure ai.nt cru encore à l’authenticité, le débat semble tranché. Mais quel est le compilateur’.' Fst-ce saint Léon, encore diacre, comme le voulait Paschase Quesnel, où plutôt comme l’affirme dom Coustant, saint Prosper lui-m qui, pour mettre un terme à l’opposition contre les derniers ouvrages de saint Augustin, aurait rédigé cette liste de propositions en priant le pape saint Sixte III 440) de l’approuver’.'

Mais, quel qu’en soit l’auteur, l’autorité n’en est point contestée. Os capitula ont toujoui s, au

moins depuis le vp siècle, comme un document exprimant officiellement la foi de l’Église. Le pape -aint llormisdas y fait allusion dans sa lettre du 13 août 510à l’évêque Possessor comme à une expression foi catholique : in scrinii

tnln continenlur… /’. /… t. x. col. 1777. A la même époque, en 520, le diacre Pierre et ses compagnons, écrivant aux évéques africains exilés en Sardaigne, les alléguaient comme la lettre même de Célestin. Epist. Pétri diac., c. vii, n. 7. /’. /.., t. xtv. col. 177(i capitula ont été joints à la lettre de G lestin dans toutes les collections de documents officiels et ijisa se, le apostolica volente et probante, disent les bénédictins éditeurs des lettres de Célestin. /’. /… 1. 1., col., VJ7. Sa De gratin, proie". VI. c. i. n. 12, t. vii, p.’277, ajoute avec raison que ces capitula sont en grande parti

its des conciles d’Afrique ou di os pontifi cales contre les pélagiens.

. Le pape muni Gélose 1 dans sa lettre aux évéques du Picenum (i « novembre 18 une

réfutation du pélagianisme, blâme énergiquement, entre autres abus, |, , négligence des évéques a réprimer les attaques des semipélagiens contre saint Jérôme et saint Augustin : Ad h ne majussœli saccrescit, utsubconspectu et prasentia tacerdotum, beatse menwrim Bieronynum atque Augustinum m 1 1 siasticori m i t - rno i, t m. mutca moritura, sicut scriptum est Eccli exterminons Oleum suavitatis, lâcerare contendi Mansi, t. vin. col. 29 ; /’. /… t. i ix. col. 1° » : t col. 1771 ; lliiel. Epis t. ;.t. i. p. 325 ; Jailé,

n. 621.

3° Lettre du pajie *auit Uortnisdasà l’évêque africain