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AUGUSTIN SAINT

distinction entre les mai i

martyrs sont seuls menlionn |u’à eux surtout

appartient cetti royauté, ip » i i i i cipie régnant nu Mais c’est l.i partie pour le tout, el les autn doiv< ni. Cl /" loa. tr. M. IX. n. 10,

P. /-., i. xxxv, col. I Tr. i apôtres, viergi

autre ont dans la m< me paix).

I’. Saint Augustin fait parfois du tein d’Abraham el du / jour d act du ciel angélique, par

exemple /// Ps. xxxvi, n. 10, /’. /.., t. xxwi, col. 361. Cf. Enchirid., <. cix, /’. /.., t. m., col. 283. Ailleurs,

lu Ps. XXX, -lin. III. II. S. /’. /.., t. XXXVI. col. 252, il

semble n voir qu’une différence de termes, et dit que le vrai séjour îles âmes justes, c’est Dieu : i] post /mur vilam sil locus noster.’En toul cas pat el tein d’Abraham, sonl un séjour de béatitude, une des nombreuses demeures du ciel. Cf. Epist., clxxxvii, ad Dardanum, a. 7, /’. /… t. xxxiii, col. 634.

E. A la résurrection, supplices et récompenses des âmes recevront, d’après Augustin, un complément bien plus substantiel que la théologie ne l’enseignera plus lard, et c’est là, croyons-nous, la différence essentielle entrera théorie et l’enseignement commun. Il semble qu’il y ait eu du vague dans son esprit sur les diverses manières de voir Dieu lace a lace, et il doute, non p les justes le voient, mais s’ils i, . voient sicut ai Tel serait le sens des deux laineux passagesdes Retract., 1. 1. c xiv, n. -2, ]’. L., t.xxxii, col. 606, et lu loa., tr..VL1X, n. 10, /’. /.., t. xxxv. col. 17."> !  : la i ii<i teterna ci m /vngelis ne serait conférée qu’après la résurrection. Ainsi, pour lui, les récompenses et les châtiments axant le ingénient dernier, ne seraient qu’une ombre et comme un rêve par rapport aux réalités futures : cette comparaison est expressément énoncée dans le sermon CCLXXX, n.."), ou cependant le bonheur actuel des saints est magnifiquement célébré : qua nunc jucunditale spiritualiter epulantur ! … mais c’est une parcelle du bonheur promis, parva particula… 1’. L., i. xxxviii. col. 1283..Même comparaison du ré veau sermon cccxxviii, n. ô-ti, ibid., col. li.âi : qualia sunt somnia, etc. Il est important de le remarquer, cet accroissement de bonheur est partout attribué au retour du corps. Ainsi. De G-en. wl. lin., 1. XII, c. xxxv, /’. /… t. xxxiv, col. 183, il affirme que les âmes justes ne peinent actuellement voir, connut’les ange*, la divinité, sive alia latentiore causa, sive idée quia inest eis naturalis quida titus corpus administrandi, quo appetitu retardatur quodammodo, ne tutu intentione perçai in illud sumt cselum, quandiu non subest corpus, etc. Cette raison ne pouvait convaincre les théologiens posterieurs.

Le purgatoire.

Saint Augustin est le premier

di - Pères, dit M. Hofmann, Realencyclopâdie I. pn, t. Theol., 3e édit., t. v, p. 790, qui ait formulé dune manière bien précise la doctrine du purgatoire, insinuée

elieI. les Pères antérieurs, par exemple dans le ttCo

xaGapmx&v de saint Basile et de saint Grégoire de Nysse.

.Mais ici encore certains critiques ont obscurci la p.

du grand docteur. D’après M. formel, Eschatologie,

p. 59-61, il n’affirmerait pas le pui ii seulement

vers la fin de sa vie, il fut sur le pot ni de l’accorder.

La question de [’existence a été confondue avec les

doutes sur lu nature de cet état

1. L’existence du purgatoire est absolument certaine

Augustin, toul comme chez son maître saint Am e qui distingue si nettement le feu du purgatoire 1 1

celui de l’enfer. Expos, in Ps. i wni. serm. m. n. 17.

P. /.., t. x. col. I228, C’est sans la moindre hésitation

<" d est affirme dans la Cité de Dieu. I. XXI, c. xiii.

/’. /… t. xi. i, col. 728 : Sed temporàrias pœmas alii in

hue iii, in POS1 HORTEJf, olii <’/ niiue II

ante judicium illud severissimuni novissimumque patiuntur. lie nouveau, c. xvi, col. 731,

il en (lie le terme final an itation. Plua nettement col. 738, il affirme que ce

ur obtiendront, au jugement, m i a, a/, , i„, non mittantur mternum. Au I II /< l conl w. n. 30, P. I.. t. xxxiv, col. 212, il dit

que i iii, .- pan iffrira, après la mort, vel ignem

pubgatioms, vel pœnam aternam. Il n’est pas n In Pt. Y 17/, c. m. P. 1… i. xxxvi, col. il demande a Dieu de le purifier en pour

n’avoir pas a souffrir âprela mort le feu purificateur emendatorio igné). Et il distingui -ment un

double feu, celui qui torture les damn li de

I expiation pour les justes, emendab

eut.

D’ailleurs la doctrine d’une période d’expiation la mort est intimement liée à celle des pri< i s poui défunts, que saint Augustin a m souvent col. Z’t) ei 2439. Dimitte Mi et tu débita sua.dit-il mère. Confess., I. IX, c. un, n. X>. /’. t., t. xxxii. col. 778. C’est là, dit-il au sermon ccxxii, n. 1. /’. L., t. xxxviii, col. 936, une vérité certaine, indubitable, transmise par les Pères, confirmée par la pratique de l Eglise universelle, que la prière obtient de Dieu pour les morts un traitement plus mù.< dans l’expia tion de leurs fautes. El il le prouve par la commémoraison des défunts au sacrifice eucharistique. Parmi les erreurs d’Aérius il signale celle qui condamne la prière pour les défunts. De hæres., 153, P. L., t. xi.ii. co Cf. Enchirid., c. ex, P. L., t. i.x. col 28 Neque negandum est defunctorum anima » ptetate tuorum relevari, etc. : on ne soulage que ceux qui souffrent. Knlin toutes les explications qu’il va donner sur la nature de cette expiation en supposent n sairement l’exisl

2. La nature des peines du purgatoire est au contraire, pour le grand docteur, assez obscure et prohlé-matique : la peine du feu matériel, si certaine en < : n’est ici qu’une probabilité vers laquelle il incline. Il a souvent expliqué le ipiasi per ignetn de saint I I Cor., m. 15, dans le De civit., I. XXI, c. xxvi. }’. /.., t. xi. i. col. 743 sq. : Enchirid., c. Livra, P. L.. t. xl, col.’2<ii : De fide et oper., c. xvi. ihul.. col. "216, etc. S doute il y voit toujours un feu purilicateur de fautes s, mais que] est ce feu ? Tantôt c’est le feu « les épreuves et des châtiments de cette vie, De civit., / « c. cit., col. 71.’i-71 1 ; De fideetop., n.21, P. L., Lu, col. 216 ; tantôt c’est la mort elle-même uleurs. //

vit., ibid., n. 1. col. 71é>. c’est même parfois le feu du jugement dernier qui achèverait de purifier certaines âmes : igné judicii novissimi mundabun >it.,

I. X. c. xxvi. n. I. /’. /… t. xli. col. 701 ; enfin i peut-être, entre la mort et le jugement, un feu réel qu’il semble rapprocher de celui de l’enfer, De cuit., i

t.. et c’est de ce feu qu’il faut entendre les hésitations d’Augustin : non redarguo, quia forsita est. Ibid. Commi ut admettre en effet qu’il hésite sur

I existence de l’expiation, quand il l’a affirmée si ca : riquement, et deux lois, dans ce même ouvrage’De même, le doute, exprimé au c. i.xix de YEnchiridinn. concerne seulement le feu. igneni quemdanx purg rium, puisque plus loin, c.cx, il affirme énergiquement les douli urs de a s âmes. A cause des incertitudes d’Augustin el des autres Pères sur le feu du purgati

II glisene s est point prononcée, ainsi que l’observe Dellarmin, De purgat., I. 11. c. x.

Quant à l’intensité de ces peines, Augustin, le -iter. détruit toute illusion, et affirme qu’elli s. nt toutes Us douleurde cette terre. In P » . xxwti,

/’. I. t. xxxvi, col. o’.C : parce que l’Apôtre a dit : salins erit…, on méprise ce feu. Mais prenez garde : lia plane quamvis * tnent, gravior tamen eritille

igms, ijuam quidquid potest Itomo pati m liac vita.