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Ai « , ! STIN SAINT)

nsd’idolvtrie. Voircol. 1221. Rien de pluspn réfutation de Faustus Cont. Faust., ). XX, c. xxi, P. L., t, xun’'" islianus menioriat n

., , -, /, forât mitationem, et

„’, , , , , , algue orationibut adju . ted ipsi / ;

„, „, ; uamvt* in memoriis martyrum, cm

[a. La prière pour les morts est solennellement enseignée. Cf. />.-. » "< v r " morluis, voir

j ; ni. on connaît la page immortelle des’.'<.„ I. IX. c. mi-mu, n.-j’.t- : i(i, /’. /… i. xxxii. col. 776-778, où il demande qu’on offre pour sa mère des prières et le sacrifice eucharistique. Tels sont, en effet, avec l’au. les nu., nprincipaux de soulager les défunts. Serm., clxxii, ccxxxix, /’. /.., t. xxxviii, col. 096

1127-1130, de Toujours il ajoute que ceux-là seuls sont

ain-i soulagés, qui pendant la vie ont mérité que les suffrages’le l’Église pussent leur être appliqués.

8. Morale sociale.

Augustin proclame le caractère éminemment sociable île l’homme et distingue les trois sociétés dont il fait partie : la famille [domus), la patrie (civitas), Vhvmanité. Dr civil., 1. MX. c. xii, /’. /.., i. xi. i, col. (5 : 38 sq. La fraternité humaine, célébrée par les païens eux-mêmes, se resserre par « l’espérance « lu même héritage céleste d. Epist., cxv, ad Uacedonium, c. îv. /’. L., t. xxxiii, col. t’il-1.

a) Dans la famille, il proclame l’émancipation chrétienne de la femme : sans doute elle est >uu à

l’autorité du mari, Quæst. m Hept., I. I. qcuil, P. L., t. xxxiv, col. 590, mais elle a désormais les mêmes droits matrimoniaux que lui. Cf. De conjugiis adull., 1. II ; De bono conjug., P. L., t. XL, col. 471 sq., 373 sq.

b) Dans la société civile, le droit de propriété dérive du droit divin, toute richesse étant un moyen donné par Dieu de remplir notre destinée. Dans la société, l’exercice de ce droit est sanctionné par le droit humain ou la loi civile : c’est tout ce qu’a voulu dire Augustin dans un passage mal compris du tr. VI, ht Joa., n.-l’r26, P. L., t. xxxv, col. 1436. Il est inconcevable que des écrivains comme Barbeyrac, le traducteur de Puffendorf, et Nourrisson, ouv. cité, t. ii, p. ÎOI. suivant en cela Wiclef, Dr civili dominio, 1. I, n. 5, Londres, ISS.", , p. 5, lui aient attribué un « abominai. le 9 communisme théocratique, d’après lequel seul le chrétien fidèle à Dieu serait propriétaire du monde entier et l’infidèle ou simplement le pécheur aurait perdu tout droit. Us font allusion à la lettre t. lui a Mae. donius, n.’2(1. /’. /… t. xxxiii, col. Mo, où il est dit : (hune igitttr quod maie possidetur, alienum est, maie aident poss

qui maie Ulitur..Mais la suite même du texte indique évidemment que c’est là une de ces exagérations toires, trop fréquentes chez le docteur africain, et même, disons-le, un malheureux jeu de mots roulant sur le double sens de maie possidere. Augustin ajoute qu’il faut s’en tenir aux lois civiles qui laissent aux méchants leur propriété’. D’ailleurs, en cent endroits il enseigne

explicitement que Dieu donne les biens terrestres aux

m..hauts comme aux bons. Serm., CCCXI, c. xiii-x. P. /.., t. xxxviii. col. 1418 ; eec.xvii. n. 1. ibul., col. 145b :  ! <(>< dot bonis et malis ; Epitt., ccxi Bonif., n. 10, P. L., t. xxxii, col. 996 Ne putentur u, ala, dantur et bonis, ne putentur magna tel sumnia botta, dan.tur et malis.

, , Quant a l’esclavage, Augustin, sans en proclamer l’abolition qui n’était point encore préparée dans les mœurs le déclare contraire a la nature primitive « le l’homme, De civit., I. XIX. c. x. /’. L., t. ml col.643, et ajoute : j Ce n’est pas le travail qui dégrade l’esclave, c’est ! « péché, i H exige qu’on traite les esclaves avec douceur, comme « l « ’s membres « b’la famille humaine : il applaudil a leur émancipation, S ni, . /…

t xxxviii, col. ii’i sq. ; il les appelle a la vraie noblesse

de la vi.- monastique. S’-mi., CCCLXI, P. L., t. XXXIX, col. 1599 iq.

d Dana la « binai. de Vautorité du prince

el de lob. i-..m..1

Saint Augustin, « te.. Loi -.’..admire

., -., , raison I.. ition « I Augustin. II

proclame pour i loi de la justice :

>aiis elle. <|ue sont b--mon de

grands brigandage ! D’< I V, c iv, P. L,

t. xi.i, i « .l. 11."). Le prince doil gouverner pour le public, ibid., c. m. col. 111 : nulle loi n’oblige si elle mdécoule de la loi éternelle’- I- 1, c. xv,

y. L., t. xxxii, col. 1238 ; De civit., I. XIX. c. xxi, /’. /.., t. xli, col. 648 ; De vera rel., c. xxxi. /’. /.., t. xxxiv, col. 148. — Le bien social est tellement la loi suprême que, dans le I. I Dr i<b. arb., c. vi. n. I » , /’. /.., t. xxxiii. col. 1129, il permet, si le bien public l’exige, de changer bgouvernement établi, et de ren. r » r un.- démocratie injuste et violente pour établir un pouvoir aristocratique ou monarchique. Le soldat n.i poinl a examiner-i la guern est injuste, il doit

Obéir, (’nit. Faust, mai, ., 1. XXII, C. LXXV, /’. L.,

t. XI. II. Col. 148.

e) Quant aux relations entre l’Église et l’État, Augustin proclame que partout où les lois il les

droits de la conscience, 1 Eglise ou la cit.- «  s’inquiète aucunement des diversités qui se trouvent dans bs mœurs, les lois ou les institutions… EUi retranche rien, n’y détruit rien, elle conserve au traire cet ordre Social et s’y conforme. Decil. « "., I. MX. c. xvii, /’. L., t. xi. i. cl. 610. Mais s’il affirme les droits de l’autorité civile dans sa sphère, il maintient au-st l’indépendance de la conscience en face du prince qui envahit le domaine de la foi : « prétendre que la li ! chrétienne affranchit de l’obéissance au prince, une erreur ; mais Terreur est plus grande encore de croire que l’on peut soumettre sa foi à l’autorité du magistrat civil. » Ejc/ios. quar. propos, ea Epist. ad Bout., expos, lxxii, P. L., t. xxxv. col. 206

V Les divers degrés dans la perfection morale du chrétien. — i. En général, Augustin établit une hiérarchie morale de méril - Ao ive siècle, les idées stoïciennes avaient envahi certains espri ! à la suite de Jovinien. plusieurs niaient avec plus on moins de franchise, toute inégalité dans le bien comme dans le mal. L’homme est vertueux ou criminel, mais impossible d’établir des degrés dans bcrime ou dans la vertu. Cela paraîtrait incroyable si aujourd’hui encore les protestants et avec eus beaucoup de n. : listes ne soutenaient ce paradoxe. Or, c est le mérite de saint Augustin d’avoir, avec plus de précision qui prédécesseurs, expliqué sous tous ses aspects ce que Harnack appelle « . l’échelle i « le la vertu et du vice. Lehrb.der Dogmengesch., 3e édit., t. m. p. 217. Ce savant critique a fort justement remarqué que c’est la un des points saillants « le son catholicisme. et il énumèra tr.s exactement les quatre aspects principaux de la question, qui tous manifestent l’opposition absolue du système protestant et « lu système augustinien.

.i l.a distinction entre les préceptes et les conseils — les premiers ne pouvant être violés sans péchi seils étant seulement œuvre « le subrogation — a. lé nettement expliquée dans les C.1 XII. c. xix,

n -Ji. 1’. 1… t. XXXII, col. 8.V>. en s’appuyant sur Malth.. xix, 21 : si vis perfectus esse ; dans.’.i

xiv. n. 1 1. P. /… t. xl, col. io-2 (COU taire de 1 Cor., vii, -"> :)> ;  ! cejituiii Domininon hal dans Epist., clvii, n. 36-37, /’. /… t. xxxiii. col 692, où « st réfutée l’erreur pélagienne imposant comme un précepte la pauvreté- volontaire. Dans le De mon.. C. XVI, II. 19, /’. I.. t. IX, col..V>i. l’état religieux est app.b cetsioi tanctitatis gradus. b) Une distinction plus nette et plus i