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AUGUSTIN SAU

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b) i En ilil 1 1 > r i.. - a elail dan le D< ipii, </ /<".. c. xxxiv, n.60, J L., t. xeiv, col. 210. Toul acte bon vienl de Dieu ; mais pourquoi ? parce que visorum boasiom .1 s agit Dei imus et ut cri

explique aussitôt les pr Ii divins pour préparer les

avertissent I par la provide n ce exfc rieui e, tantôl par une lumii n mt la

pi h-, e qui de fait nous sauvera, // r

, //, » /, veeux. /(/, ( iiriim

m potestate, quid ei veniai in mentent ; mais

même alors, la liberté est intacte, teà c « tin

dissentire propria voluntatis est. Voilà la doctrine « l’un livre « lotit il est dii dans les Relract., l. ii, c. xxxvii : m i ; » n /i//, -, /, quantum Deus adjuvit, a> contra inimicos gratiæ Dei.

c) Dans ses dernières années, de 128 à 130, Augustin, loin d’oublier cette théorie capitale, appuie sur elle toute s ; i doctrine de la prédestination : lire le De dono persever., e le De prædest., --ans eette explication, c’est se condamner à ne rien comprendre, s, mcesse Augustin revient sur cette science qui précède la prédestination, la dirige et assure son infaillible résultat. Si Dieu, par une pression inéluctable, entraînait la volonté, on n’a que faire ici de la prescience. Mais -i les inspirations divines laissent toute liberté <le consentir ou de résister, on comprend, qu’avant de prédestiner telle grâce, Dieu examine, dans la prescience, l’effet qu’elle produira. Aussi parlant de la grâce efficace dans le De (Imio persever., c. xvii, n. ï, P. /.., t. xi.v, col. 10141018, Augustin dit : Ista sua dona… Deus… in sia PB i : sch ; ntia præparavit. Quos ergo prsedestinavit, ipsos et vocavit vocatione ii.i.a quam me s.epe comme-MORARE min PIGET. Et ce choix île la vocation prévue efficace, c’est toute la prédestination : namque in sua quse falli mutarique non potest prsescientia, opéra sua futura disponere, id omnino, nec aliud quidquau

EST PRvEDESTINARE. Cf. il/iil., C XIV, n. 35, Col. 101 i. il décrit cette vocation efficace. Plus brièvement au c. viii, n. 20, col. 100’t, il montrait Dieu maître de notre cœur et de nos pensées : in cujus rst potestate cor nostrum et cogitation] snosti :.e. Cf. De prædest. son, t., c. x, n. 10, ]’. L., t. xi.v, col. 071-075. — Même doctrine dans son dernier ouvrage, Opus imperf. cont. Juîian., 1. I, c. xciii, P. L., t. xi. v, col. 1100. Quand Julien l’accuse de sacrifier la liberté, il en appelle toujours à la prescience de Dieu, pour concilier l’une et l’autre. Il se plaint de ceux qui n’entrent pas dans celle profonde doctrine : Jgnoscendum est, quiain re multuni abdita, falleris. Absit ni impediatur abhoniine Omnipotentis

cl Cl NCTA SCIENTIS inlrnlm. l’iirimi de re Innln

tant… Agnosce gratiam : alium sic, ainim nuirai sir Deus, i/nrni dignatur, vocat. Saint Prosper avait bien compris son maître, quand, à l’objection d’une nécessité fatale qui entraîne les réprouvés, il répondait : non ex eo necessitatem pereundi habuerunt, quia prsedestinati mm s/mi : sni ideo prsedestinati non suni i/nin taies fninri r.r voluntaria prsevaricatione Musr.ni sunt. Hesp. « </ cap. Gall., obj. ; i a. P. L., t. xi. v, col. 1834.

ih Enfin cette explication seule s’harmonise avec les tJiéories secondaires d’A uguslin sur l’action de la grâce :

a. Et d’abord l’action morale de la grâce victorieuse. Certes la parole intérieure de Dieu à l’âme (illumination el inspiration dans l’ordre surnaturel] est une réalité physique. Mais nulle part Augustin ne la représente connue une impulsion irrésistible imprimée par le plus

fort au plus faillie. C’est toujours un appel, une invi tation qui attire, cherche à persuader.

H décrit cet attrait sans violence sous l’image gracieuse de friandises présentées à un enfant. In Joa., t.. XXVI, n. 5, /’. /.., t. xxxv. col. 1609 : Itanium lis ovi, rt ira/iis illam. Nuces puero denionstrantur, et trahitur ; ci quo currit trahitur,

ir Mi me Im. dans Serm., cxxx.

/’. /.., t. xxv.m. i ol. 730 ; 1 1.’mi, aà I

C. II. n 5 /’/… t. XXXIII. col.

!.. n i"i. /’. /… t. xi. m. col.’'.

h. I n autre aspi et de I action di Augustin, c’est la préparation de la volon

a /’. dit il d’après la tradui lion des LXX de . vin. 35.’est li une formule telle i

laquelle il revient sans < L r Kottmanner al

très justement près de trenti U

nismus, p. 24. on pi multiplii r. Dans l<

Opus imperf. cont. Julian., I. I. c v. cxxxiv ; I. ii,

c. VI ; I. III, c. i. vu. xill ; 1. VI. c. XXXIV, XL !. < » r,

toujours Augustin proclame que cette préparation.

I nue maltresse de sa d< termination, tout en

son consentement, par i /’.. c. v,

n. 10, /’. /… t. xi. iv. col. 968. Non q

credere non est m arbilrio voluntatis hun

.u, 1, -i hs prmparatur voluntat a Dec Ainsi même

après cette préparation la volonté peut refuser ; mais

elle ne refusera pas, Dieu a su la pi i le choix

de la _

c. Ainsi s’e cpliaue le rôle capital attribué par A nr/tui m n la providence extérieure. Danun, lèbra

du Serm., xcix, c. vi. n.6, /’. L., t. xxxviii, col. 59 décrit comme une grâce de choix ces préservations v iilentielles d’un païen : Adulter non fui$ti…, regt te milii. servabam te mihi. I t adulterium non mittere suasor defuit ; ut suasor déesse t. ego Locus et tenipus defuit ; et ut Use*. ego h ci.

Adfuit suasor, non defuit locus, non defuit temp onsentires, EGO terri* i. Agnosce ergo gratiam mi débes et quod non admisisti… Où est ici l’impulsion irrésistible’.' — Dans les Confessions, saint A tin revient sans cesse sur ces voies mervei Iléus secrètes, miris et occultis modis, dont la providence s’est servi pour le ramener. Voir 1. IV. n. 7 : 1. V. n. ii, 13, 14 ; 1. VI, n. 22 ; 1. VIII, n.’., etc. Il reprochée Julien de ne pas reconnaître cette action providentielle qui prépare nos vertus. Cont. Julian.. I. IV. c. iii, n. 16, P. 1… t. xi iv. col. T i » 71.Y — Il finale, la plus précieuse de toutes i ^istin

l’explique précisément par cette action providentielle qui fait coïncider la mort avec l’étal de grâce. De perser.. c. IX, n. 22, /’. L-, t. xi.v. col. 1005.

iI. Ainsi s’explique cette affirmation catégoriqu< civitate Dm, 1. XII. n. t'>, /’. /… t. xli, col.’151. que de deux hommes également tentés, l’un résiste a la tental’autre succombe sans qu’on puisse donner une autre raison de celle différence sinon le libre choix de leur volonté. Si aliqui duo sequaliter affeeti

ire… si eadem tentatione ambo tententur, et uuus dat… alter perseveret… mule, visi propria volute tate nbi eadem fuerat m ulroque corporis affectif) t

Tel est le véritable sstéme augustinien sur la grâce : nous devons maintenant vérifier s’il s’harmonisi explicitions du péché’originel et de la prédestination.

té Doctrine augustinienne du pécht —

I ssayons de déterminer comment saint Augustin a compris : I. l’état d Adam avant la chute : 2. le p ginel lui-même ;  : >. le rôle de la concupiscence dai péché’: î. la damnation, suite de a la plurj lité des péchés originels.

/’question : Comment saint Augustin a-t-il a l’état et la grâce d’Adam ? — Question vraiment diiiicile el point de départ de plusieurs erreurs, entres du jansénisme. Bai us, en effet, el -es sua d mt l’immortalité et les autres privilègi justice originelle comme l’apanage naturel de l’Iu nité, en concluaient que, d’après Augustin, la li ! n’avait exi-te qu’au paradis teri ni la chu

que par le i cil d Adam, elle a sombré ; tres