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AUGUSTIN (SAINT)

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/’/… t. xxzii, col 621, - / De même il i’l'"’! ’/’" met ili [ui justifie. Exp

prop. 00, i.-’. i i qui Bjoutent :

talions, I. I. c. kiiii, n.’.. pourvu que la foi elle-m< me

Boil proclamae don rfi Dieu.’"’;, ’;  ; Importance du / i Simplit ianum.

1 " ; | il importe de dissiper. onsiste a

prolonger indéfiniment les hésitations d’Augustin. 1 "’par les arguments des pélagiens, il n aurait rri i le champ de la liberté ; el vers la lin de sa m.- seulement il aurait formulé cette prédestination absolue qui l’anéantit. C’est une erreur. Si la prédestination détruil !.. liberté, c’est dès :  ; ’.17 qu’Augustin’nié celle ci ; car dès le débul même de son épiscopat (quinze ans avant la controverse pélagienne) il.. formulé m. ii système dans une fameuse consultation, qui n’a été tii assez étudiée ni assez comprise. Siraplicianus, successeur d’Ambroise sur I.- siège de Milan, entré autres questions posées à son ancien disciple Augustin, l’interrogé sur le chapitre i. de l’Épttre auz Romains. La réponse, Dr div. qusest. ad Sitnplicianum, I. [, q. n, /’. /.., i. xi., col. 104-147, constitue par sa précision, sa plénitude, sa clarté el surtout /- « / l’explication rationnelle qu’il ajoute au dogme, la véritable clef <iu système augustinien On doit I, . relire si on veut saisir le fond de la pensée ri la portée do formules continuellement employées, mais dont le sens n’est guère indiqué qu’ici. Cette assertion étonnera. En voici les preuves :

A. Augustin lui-même dans ses dernières années, et avec une insistance trop peu remarquée, renvoie ses adversaires a ce livre. Dans les Retract., I. 11. c. i, /’. /.., t. xxxii, col. 629, loin de rien modifier, il affirme que ses recherches furent couronnées par le triomphe de la grâce, iit cujus quæstionis solutione laboratum est quidem pro I ibero arbitrio voluntatis humanx. sed iui dei gratia. Dans le De doncperseveranlix (en i-io’-i-J’.i. c..i. n. 55, 1’. I.., t. xi.v, col. 1027, il affirme que là, anlequam pelagiana hseresis appareret, il a enseigné la vraie doctrine de la grâce et de la prédestination. D’aprèsle De prxdestinatione sanct. (en 129), c. iv, n. 8, /’. /.., t. xi, iv, col. 966, c’est là seulement que les semipélagiens auraient pu trouver la solution du grand problème : « Qu’on leur envoie donc ces livres, i dit-il : /// >enissent islam qusestionem secundum verilalem Scriplurarum in I" libro… ci Simpliciai forte eosnon noverint ; quodsi ita est, facile ui noverint. El cette solution, il l’ose attribuer à uni’illumination divine : Quam milii Deus m hoc quæslione solvenda,

iul epiSCOpum Si m j, l nui, , , i ii, . s n ni il 1.1 i, scrilirrrm, REV1 l.AVIT. Qu’on adoucisse tant qu’on voudra la i

de cette révélation, si on songe qu’Augustin parle ainsi à la fin de sa vie, dans s, . s ouvrages 1<> plus prédestinatiens. il n’esi poinl permis de ne pas tenir grand compti de cette consultation.

B. Du reste, des critiques très pénétrants ont s.ii-i l’importance de ce livre, bien qu’ils ne semblent pas en avoir compris toute la doctrine. D’après Loofs, Realencyclopâdie, 3e édit., t. n. p. 279-280, on peut av » citations de cette seule Quæst. n ml Simplicianum reproduire toute la doctrine spécifiquement augustinii une sur la grâce telle qu’elle fui défendue plus tard contre les pélagiens et les semipélagiens. I t ce travail de synthèse, Loof l’a ébauché dans son article. Reuter, Augustinische Slttdien, p. 10, dit que nulle part on n.’surprend mieux, dans |e travail même de sa formation. i stème augustinien de la grâce et de la prédestination lies ce temps-là.tait dessiné tout le schéma de la ide forme que sa doctrine allait revêtir.

Parmi les écrivains catholiques contemporains, l’abbi’I urmel, Revue d’h Hoire ri ! littt

p.’92, et l’ai ! Jules Martin. Saint.,

m, p. i

partir de 397, dit M. Marin, la p riode de la conn din. di llniti

imparaison des I, conviction. Il

n’est p., - exact que les formules, s plus dures soient

ldi nu. re p riodi I - pi d< stii nulle part un. lorme plut

""/"."’- 13. A i surplusie

1’"’v’mple -m le tort des i niant-. M Turmel oi que e. n lines formules adou e iThut. n de Un ndanl qu’il n’j a pas |j, ii, |, . reC ourir i

lutlon depui-. ; <. ! ’.

Le système pélagien. - Il faut le connaître si on veut comprendre la théorie et I.. terminologie d’Augustin. Or. si les erreurs parti nnues

ivent être dével, , i’"id’où elles -ont issues et le fond n. con troverse pél igienne Isont moins.

I. Erreurs dogmatiques’i<-, ont

clairement énoncées dans ta première condamnation prononcée au concile de Carthage dès ill. Voir Marins Mércator, Commonit. super iii, , , ,, . j^

t. xi.vni.col. G9, TU. et plus complètement dans le Liber subnolationum, ibid., col. lli-llô. cr. Mansi, t. iv, col. 289-292. On reprochait à Célestius, disciple de lage, plus hardi que son maitre. les erreurs suivantes : .< A’iiim a été créé mortel ; /.. non, il’levait

mourir. Négation de l’élévation surnaturelle du : miei homme ; ni iustice originelle, ni privilèges pré naturels qui en découlaient. - b) Le péché

à lui seul, non an genre humain a du

péché originel. — c Les enfan -i aujourd’hui,

dans l’étal où se trouvait Adam avant sa faute. S Ihèse des deux premièreerreurs : la mort, la concupiscence, etc. etc., ne sont point l’effet du péché d’Adam, maila condition originelle de l’humanité. —e ?) « Adam par sa mort [ou sa prévarication] n’a point fait mourir tout le genre humain, [puisque] le Christ par s., résurrection n’a point fait revivre le genre humain tout’utier. I, » rand argument e.<e t des p

giens pour nier le péché- originel : c est un fait qui Christ par sa résurrection ne donm ne la vie

immortelle du corps, el ne donne pas à tout la vil l’âme, mais seulement a ceux qui croient et se cou lissent. Donc, concluent-ils, Adam n’a causé la i corporelle pour personne, et la mort de l’âme que i ceux-là seuls qui imitent sa prévarication, non pour loti-. Sans eela Adam pourrait plu-, pour nous pei que le Christ pour nous sauve.. l’.i, -t certain. ment - de cet article ; les pélagiens entendaient la niorf par Adam danle double -encorporel et spirituel, et insistaient sur ce t’ait que i tou> ne renaissent. spirituellement en Jésus-Christ i. Voir le dis

i cité, par Mércator a pi ; „, - de cet article. " P.’- t. xi i. col. 88-89 ; Mansi, t. iv. On voit ici l’affinité deerreurpélagiennes avec le îie-torianisme : le premier Adam ne nous avant point perdu-, le second Adam n’est plurédempteur

Concile d’Éphèse devait condamner les deux hérésii i s mots mis entre || sont des variai

empruntées l’une à l’édition du C Baluze, Mansi, t. iv, col. -2'X> : l’autre au Lib. a de Mércator, /’. /… t. xlviii, col. 115 ; les retranchei on, le si ni. -[, le même, mais moins clair. — e) Los enfants morts sans baptême jouissent de la vie éternelle, conséquence de la négation du péché originel : on ( veinait cependant ces entants du régi

ir expliquer en quoi celui-ci différait de la l. homme peut être -ans péché et obs vei avec facilité les commandements, puisque m avant la m nue du Christ il exista des hou.i