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AUGUSTIN SAINT)

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FORMULES ET IMAGES DE LA TRINITÉ D’APRÈS SAINT AUGUSTIN

LE l LE i ILS l.l SAINT-1 5PRIT

A. — Kn Dii.i LUI-MÊME

1. Su m me esse.

Siiiiiiiir tapientem

Sniini’i se.

j. Vera este) nitas.

.l’An no - et "’ma et vera caritas.’.', . jEternitas.

1 i 1 /las.

Volun

1. —

Beatitudo.

5. Speciet.

6. Pater.

Iiniii/i).

M n n us.

7. Origo rerum.

Pulchritudo.

Delectalio.

B. — Dans les créatures en général

8. Unitas.

Species.

Ordo.

9. Existenlia.

Scientia.

Vtriusque amor.

10. Esse.

Nosse.

Velle.

11. Essé.

Specie contineri.

Ordinem appetere.

12. /’/ v") "’< ro>?s/af.

Quo discemitu

Quo eongruit.

13. Id quo res sit.

Quo hoc sit.

Quo sibt arnica sit.

14. Natura.

Doctrina.

Usus.

15. Physica.

Logica.

Etliica.

C. — Dans l’homme sensible

16. Ben visa. Visio externa. Animi iyitentio.

17. Memoria. Visio interna. Voluntas (volitio).

D. — Dans l’ame spirituelle

18. Esse.

Intelligere,

Vivere.

19., l/e « s.

Notitia.

A mur.

20. Memoria.

Intelligentia.

Voluntas.

21. lngeninm.

Doctrina.

22. Memoria (de Deo).

lntellectio [Dei).

A mor m Detun).

Textes de saint Augustin : I. D, - civit. £>t’I. 1. XI, c. xxviii, P. L.. t. xi.i. col. 342. — 2. IWd. 8. De 7V, „, r.. !. IV. c. I.

n. 2, P. /… t. xi. ii, col. 887, et Proosmium. — 4. JMd. — 5. De TVtn., 1. VI, c x. o. 11, ibid., col. 931. - 6. f6ùi. — 7

1. VI, c x. n. 12, 161d., col. 882 (expressions empruntées à saint Hilaire 1. Il De Trinitate). — 8. ?’9. D L XI.

c. xxvi, / » . /… t. xi.i, col. 339-341. — 10. Confess., 1. XIII. c. xi, n. 12, P. /.., t. xxxii. col. B49. 11. D. rivit. li….,

c. xxviii, P. L.. t. xi.i, col. 342. — 12. De div. qusest. lxxxiii, q. xviii, P. /… t. xi., col. 15. - 13. Ibi 1.

1. XI. c. xv, P. /… t. xli, col. 338. — 15. Ibid. — 16. De TVtn., 1. XI, c. ii, n. 2, /’. L. t xin. eoL 985. - 17. /’, ./., c. m. !

col. 988-992. — 18. Ibid., 1. VI, c. x, n. 11. col. 931. — 19. Ibid., 1. IX. c. iii, n. 3, col 962. - 20. Ibid., 1. X. c. xi. n. 17, c.

cf. Epist., ci.xix. ad Evodium (en 415), n. 0, /’. L., t. xxxiii, col. 745. — 21. De Tri))., ibid. — 22. De 7Vi » i., 1. XIV. c. xii.

n. 15, col. 1048 ; cf. c. ii, n. 4, col. i 1 38.

tière invisible, sans forme et sans êtres individuels, De Gen. tant, mai)., 1. I, c. v, ibid., col. 177 ; De tien. ad litt. I. imperf., n. 10, col. 224 ; Confess., 1. XII. c. viii, n. 8, P. L., t. xxxii, col. 829 : fecisli mundum de materia informi, quam f’ecisti de nulla re pêne nullam rem. Mais il explique sa pensée dans le De Gen. ad litt., 1. I, c. xv, n. 29, P. L., t. xxxiv, col. 257 : la matière n’a pu être créée avant toute forme, puisqu’elle ne saurait exister avant toute détermination ; elle a donc eu, sans préexistence, simple antériorité d’origine. Cf. ibid., 1. II, n. 24, col. 272 : I. V. c. V, n. 13, 16, col. 326 : (materia) preecedens formationem mont, non tenipore, sed origine.

6) l’arini les éléments créés au premier jour, Augustin distingue deux séries : les uns étaient définitivement constitués dans leur nature spécifique ; d’autres n’existaient qu’en germe dans la préexistence de leur cause. Ainsi à l’origine, i<>ui était créé ; mais le plus grand nombre des êtres l’était seulement en puissance ei enveloppés dans leurs causes. De Gen. ad hit.. 1. VII. c. xxviii, n. 11. col. 371. o’l’ouïes choses, dit-il, De ïriuil., 1. III. c. IX, /’. /… I. mu. col. 878. oui été

créées par Dieu des l’origine, dans une sorte de contexture des éléments ; mais elles ne peuvent développer et paraître que lorsque les circonsta opportunes sont réalisées, acceptis opportunitatibuM prodeunt. i Ailleurs. De Gen. a<l litt., 1. V, c. xxiii. n. iô. P. /.., t. xxxiv. col. 338, il compare l’évolution du monde s’épanouissant hors des éléments primitifs, au développement d’une graine devenant un grand arbre : l De même que dans la graine se trouve inviaiblement tout ce qui, par la suite, constitue) ainsi le monde contenait en lui-même tout ce qui allait être manifesté plus tard, non seulement les cieux leur soleil, leur lune et leurs.toiles…. mais enCOD autres êtres qu’il produisit en puissance et dans causi I - rationes séminales, emprunt

doute aux néoplatoniciens, Grandgeorge, op. cit., p. III. devenues plus tard si célèbres dans la scolastiqui sont précisément que les énergies latentes dam germes destinés 1 se développer, non pas seulement durant les six jours de la création, mais durant les siècles de l’histoire du monde. De Gen. ad litt., I. 1, c. xviii. n. 32, col. W6. Augustin multiplie