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AUGUSTIN SAINT)

qui confond angi - el Ames ; "/., r. iv, n. 7. ool mi. il raconte ses hésitations Bur) nature d tentateurs sont-ils bons’son ! ils inférieurs a I homme ? De duabut aniiiiabut <../-I. mai, ., c. nui, n. 20, P. /… i. u n. col 108.

li. La. platonicienne lui a liait adopter au

di btil la fi use th< se de l’âme universelle qui lait du

monde un immense animal. De mttsica, I. VI, c. irv n. il. /’. /.. t. xxxii, col. H86 ; De immort, aninu, c. xv, n. 24, ibid., col. 1033. Mais dans les Retract., I. I. c. m. ii. î. ibid, ., col. 602, sans condamner absolument l idée, il avoue qu’elle est Bans preuves, temere dit him. Cf. De consentit Evang., I. I. c. xxiii, n. 35, P. L., t. xxxiv, col. 1058 ; DeGenesiad litt. l.imperf., c. iv, n. 16-17. ibid., col. 226.

E. Dans la psychologie platonicienne il avait été trop indulgent pour deux grandes erreurs : — a) L’idéologie des platoniciens, pour qui toute science est une réminiscence, fut d’abord adoptée. Sans doute, Augustin n’a jamais admis une vie précédente dont les péchés seraient punis dans celle-ci. Cf. De Genesi ad litt., I.. c. vil, n. 12, /’. /… t. XI. iv, col. 413..Mais il recourait à la mémoire pour expliquer l’origine des idées, Soliloq., 1. II, c. xx, n. 35 ; De quantit. anim., c. xx, n. 34, P. L., t. xxxii, col. 905, 1055, et il a réfuté cette erreur. Retract., 1. I, c. iv, n.’t ; c. viii, n. L 2, ibid., col. 587, 594 ; De Trinit., 1. XII. c. xv, n. 24, 7’. L.. t. xlii, col. 1011 ; De civit., 1. X. c. xxx ; Epist., ci.xiv. n. 20, P. L., t. xxxiii, col. 717.-6)Il admit aussi des doutes sur une question non inoins grave : V a-t-il une seule âme pour tous, une distincte pour chacun ? Cf. De quantit. anim., c. xxxiii, n. 69, ibid., col. 1075 ; Epist., clviii, n. 5, /’. L., t. xliii, col. 695 ; réfutation dans De lib. arb., 1. II, c. IX, n. 27, P. L., t. xxxii, col. 1255 ; c. vii, n. 16.

F. Dans l’eschatologie platonicienne il avait puisé deux erreurs : — a) une fausse théorie sur la résurrection : les platoniciens exagéraient l’horreur que nous devons avoir pour le corps, au point de rendre la résurrection impossible, et dans les Soliloq., 1. I, c. xiv, n. 21, il avait adopté le principe. Cf. Retract., 1. I, c. IV, n. 3, ibid., col. 590. De même il avait cru que les corps ressuscites n’auraient plus ni membres, ni chair, ni os. De fuie et symb. (393), c. x, n. 23. P. L., I. XL, col. 191 ; cf. Retract., 1. I, c. XVII. col. 613. Idée anal dans De musica, 1. VI, c. iv, n. 7. rétractée dans Re tract., 1. I, c. xi, n. 2. col. 601. Voir étude complète, / ; - civit., 1. XII, c. xxvi ; I. XIII, c. xvi. xix. — b) La thèse platonicienne de l’évolution des choses amenant la réintégration dans l’état primordial avait séduit Augustin, 111a formule vaguement, De morib. manich., . II, c. vii, n. 9, P. L., I. XXXII, col. 1349, et en montre le danger (l’origénistae), Retract., I. I, c. vu. n. 6, ibid., roi. 593. Cf. De civit., 1. XII. c. xiii, P. A., t. M.i.col. 360-362.

II. LA CONNAISSANCE RELIGIEUSE D’APRÈS SAINT

AUGUSTIN. — 1° La certitude et ses limites. — Ici surtout Augustin apparaît moderne, par ses préoccupations et par le caractère sage ri tempéré de ses afflrmations.

1. // combat le scepticisme de la nouvelle académie ei revendique pour l’intelligence mie vraie certitude. — a) D’abord la certitude dis vérités premières et fondamentales : du principe île contradiction. Cont. academ., 1. III, c. x, n. 23, /’. /… t. xxxii. col. 946 : Certum

cm m Indien oui u u u m es** 1 m u ud u iii, aut non unum ; …

die istas disjunctiones.., falsas esse. — des vérités mathématiques : ter terna novem esse… necesse est. génère humano stertente, sit verum, ibid., c. m. n. 25. col. 947 ; il constate que ces vérités sont éternelles, De liber, arbit., 1. M. c. vin. n. 21. /’. /… t. xxxii, col. 1252 ; certitude des fondements de la

dialectique, Vont. < !.( « /., 1. 111. C. XIII, II. 29, Col. 949.

— h’Puis, devant anl 1 1 pour

arriver a l objectivité d’nos coni

la psychologie, de la conscience du moi qui

pense et qui vit Cf.’.' « ; <I. « <a</., 1. III. col. 917 (étude d’- la sensation ave< ii..n du rêve). Le doute lui-même liuemei devient une base solide de la certitude d’abord ; que ce doute, connu par la conscience, devient première vérité, // ra relig., c. xxxix, n. 73. D t., t. xxxiv. col. 154-55 : Omnit iii, , te dubitantem < um intelligil, ri a, - hoc, * quam - est, etc. ; puis parce que ce doute demi I existence : si non esses, falli mm, nu, lib. arbit., I. II, c. iii, n. 7, /’. L., t. xxxii. col. et dans YEnchiridion, c. xx, n. 7. P. L.. t. il, col. 242-243 : quoniam… etiam, afin,

puce que nul ne doute qu’en vertu d’une certitude précédente qui lui montre le danj-er d’une assertion prématurée. De Trinit., 1. X. c x. n. 1 S. P. L., t. xlii, col. 981 : Etiam si dubitat, lubxtat,

dubitet meminit ; si dubitat, I ubi lut, cogitât ; si dubitat, scii : *i dubitat,

judicat non se temere eonsentire oportere.

2. U assigne <i la certitude intellectuelle ses limite* et revendique pour la volonté une gronde influ sur hs affirmations de l’esprit. — Il s’agit de d miner la position du grand docteur dans le probb si agité de nos jours (comme autrefois entre les scotistes et les thomistes) : les démonstrations d religieuses sont-elles si claires, si évidentes qu’elles entraînent nécessairement l’adhésion, ou bien la volonté peut-elle exercer-un rôle actif ? La doctrine d’Augustin bien comprise nous paraît de nature à concilie i esprits, en montrant ce qu’il y a de vérité dans les deux opinions extrêmes : il est à égale distance de l’intellectualisme exagéré de ceux qui ne veulent reconnaîtra d’autre certitude que celle qui s’impos ment à l’esprit par la force d’une évidence logique absolument irrésistible, et du mysticisme sentimental qui voudrait, sans preuves certaines et sur de sio probabilités, imposer une adhésion complète et in ealde.

A. D’une part il reconnaît que, par les créatures, nous nous élevons à Dieu et que notre raison se convainc de son existen. ssi clairement que l<

montre à nos yeux. Soliloq., i. I. c. VI, n. 12. P. L. t. xxxii, col. 875 : Promittit enim ratio quæ tecum loquitur, ita se démons traturu m Deum tuse menti, ut oculis sol demonstratur. Cf. De Gen. ad litt.. 1. IV, c. xxxii, n. 59. /’. L., t. xxxiv. col. 316. Il n’est don exact de comparer la théorie d’Augustin au fameux pari de Pascal, ainsi que l’a fait M..Iules Martin. Sailli Augustin, p. 28, à propos du D, ’utilitate crexlc. vin. n. 20, P. L.. t. xi. iv, col. 79. Jamais il n’a sup que les preuves ne donnent que des probabi et qu’il faut une bonne fois faire un saut dans l’inconnu, dans une croyance sans motiis certains.

B. D’autre part nul docteur n’a marqué avec une pareil Je insistance les limites de nos démonstration !

le mystère qui surgit à côté, au plutôt au centre de nos meilleures preuves, même dans l’ordre purement philoique et en dehors des dog qu’on

touche à Dieu, le mystère nous enveloppe, effraie l’intelligence, etl’empêche d’être irrésistiblement par les preuves, si la volonté- ne vient y joindi’i empire. Aussi peut-on due en ce sens qu’Augustin e~t le docteur de la volonté’, el qu’il lui accorde u lit laine primauté sur l’intelligence. — a) A la ! théorie, il pose en principe qu< morales du cour, l’esprit n’atteindra pas la véi une loi providentielle que Dieu D’accord ceux qui la cherchent pie, caste et < anima, c. xiv. n. 24, /’. /… I. xxxii, col. 1019. De