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AUGUSTIN (SAINT)

ad Petrum sive de regula veræ fidei liber unus, P. L., t. xl, col. 753-780, exposé de la foi avec xl règles, est d’inspiration augustinienne : mais l’auteur est Fulgence de Ruspe. — 2. Le livre De ecclesiasticis dogmatibus, P. L., t. xlii, col. 1215-1222, est depuis longtemps restitué à son auteur, Gennade de Marseille. — 3. Les deux livres De incarnatione Verbi ad Januarium, P. L., t. xlii, col. 1175-1194, sont formés d’extraits du Περὶ ἀρχῶν d’Origène, traduit par Rufin. — 4. Le De essentia divinitatis, P. L., t. xlii, col. 1199-1208, attribué aussi à Jérôme, à Ambroise, etc., est, en grande partie, extrait du De formulis spiritualis intelligentiæ, d’Eucher de Lyon. — 5. Le dialogue De unitate sanctæ Trinitatis, P. L., t. xlii, col. 1207-1212, est d’un auteur inconnu, mais fort ancien. — 6. Les Quæstiones (xxxiii) de Trinitate et de Genesi, P. L., t. xlii, col. 1171-1176, sont extraites d’Alcuin. — 7. Le Dialogus quæstionum lxv, sub titulo Orosii percontantis et Augustini respondentis, P. L., t. xl, col. 733-752, est un recueil d’extraits, pris çà et là, des œuvres d’Augustin et des commentaires in Genesim, attribués à Eucher. — 8. Le Liber XXI sententiarum seu quæstionum, P. L., t. xl, col. 725-732, recueil plus court, mal digéré, d’emprunts divers. — 9. Le De Antichristo, ibid., col. 1131-1134, attribué aussi à Alcuin, est du moine anglais Adson de Derby. — 10. Le De assumptione, ibid., col. 1141-1148, répond à une consultation sur la réalité de l’assomption : l’auteur (peut-être Fulbert de Chartres, au xie siècle), en indique les raisons de convenance. — 11. Le De vita christiana, P. L., t. xl, col. 1031-1046, est d’un rigorisme pélagien, déjà reconnu par Tillemont, t. xv, p. 15-17. Les critiques l’attribuaient jusqu’ici à l’évêque breton Fastidius, pélagien ardent, auteur d’un livre De vita christiana, et dont Caspari a publié plusieurs opuscules, Briefe und Abhandlungen, Christiania, 1890, p. 361. Mais dom Morin a reconnu le De vita chnstiana de Fastidius dans la première lettre publiée par Caspari ; d’autre part, le De vita christiana que nous étudions, renferme textuellement la prière orgueilleuse que l’on reprocha si fort à Pelage ; dom Morin conclut que cet opuscule est. fort probablement, le fameux livre de Pelage, Ad viduani, qu’on avait cru perdu. Ainsi, on avait attribué à Augustin l’écrit même de l’hérésiarque. — 12. Le De vera et falsa psenitenlia ad Christi devotam, P. L., t. xl, col. 1113-1130, quoique Cité presque intégralement par Gratien et Pierre Lombard sous le nom d’Augustin, n’est certainement pas de ce Père : il cite les actes apocryphes de saint André, n. 22, et décrit une économie pénitentielle bien postérieure à Augustin, cf. casuistique compliquée (et erronée), n. 27. L’auteur de ce document intéressant est inconnu. — 13. Le Liber exhorlalionis, vulgo De salnlaribus documentis ad quemdam comitem, P. L., t. xl, col. 1047-1078, recueil de conseils d’un ascétisme relevé, est certainement de Paulin d’Aquilée († 802-803). — 14. Le De cognilione verse vilse, P. L., t. xl, col. 10051032, est l’œuvre d’Ilonorius d’Autun (-J— 1152) sous forme de dialogue entre le maître et les disciples. Les — l’ont traduit en l’attribuant à Augustin. — 15. Le De amit <’<". /’. L., t. xi„ col. 831-848, est un résumé, fort mal exécuté par un inconnu, du beau traité en trois livres du moine anglais Ethelred de Riedval. — 16, Le Liber « ’sororem de >iia eremclica, P. L., t. xxxii, col. 1451-1474, cite 1m règle île saint Benoit, c. xiv, et transcrit les Méditations anselmicnncs, c. xv-xviu. L’auteur parall être le même Ethelred. —17. Spéculum, I 1. /, ., col. 968-984 : c’est la première partie de la Confessio fidei, attribuée à Alcuin, ’i"i est elle-même fori, i-.’d’extraits <i Augustin et autres Pères, el a fourni à s.in tour des emprunt aux Meditationes s. Augustini. 18. l. Spéculum peccatori » , ibid., col, 983-992, est d’un auteur postérieur au siècle. 19. Le /.<’< diligendo Deo, P. L., t. xl, col. 847-864, est un recueil

pieux et fait avec soin d’extraits d’Hugues de Saint-Victor, de saint Bernard et du Proslogium d’Anselme.

— 20. Les Soliloquia, Meditationes et Manuale, P. L., t. xl, mentionnés n. 7, paraissent être du même auteur que le précédent. — 21. De triplici habitaculo, P. L., t. xl, col. 891-898, d’un auteur inconnu, mais non sans mérite, étudie l’enfer, la terre ou le voyage, et le ciel. — 22. De contrilione cordis, ibid., col. 941-951, pieux extraits des Méditations anselmiennes. — 23. Scala paradisi, ibid., col. 998-1004, n’est ni de saint Augustin, ni de saint Bernard, mais du chartreux Gui.

— 23. De septem vitiis et septem donis, ibid., col. 10891091, se trouve dans les Allégories d’Hugues de Saint-Victor. — 25. Le De con/lictu vitiorum et virtutitm, ibid., col. 1091-1106, attribué à quatre Pères, est d’Ambroise Autbert, bénédictin, abbé de Saint-Vincenl-en-Vulturne. — 26. A des auteurs inconnus appartiennent : De duodecim abusionum gradibus, P. L., t. xl, col. 1079-1088, étude sur douze défauts, attribuée faussement aussi à saint Ambroise ; De sobrietate et caslitale, ibid., col. 1105-1112 ; De visitalione infirmorum, ibid., col. 1147-1158, art de préparer à la mort.

Prédication.

Aux 317 sermons apocryphes signalés

au n. 3, il faut ajouter : 1. Les Sermones ad f valves in cremo, P. L., t. XL, col. 1133-1358 : ils sont au nombre de 76, mis en circulation par le célèbre augustin Jourdain de Saxe (Jourdain de Quedlinberg, f 1380). Les 48 premiers sont tous d’un même auteur qui se donne pour l’évêque d’Hippone, mais tous indignes de lui, remplis de fables ridicules (sauf les deux authentiques déjà connus ccclv et ccclvi). Exercices d’un rhéteur gallo-flamand, disent les éditeurs Lovanienscs : imposture d’un ignorant du Xe ou xie siècle, d’après Christianus Lupus. — 2. Sermons ou fragments de sermons réunis par les bénédictins, P. L., t. xl, col. 11591230, parmi lesquels deux De consolalione mortuoruiu, col. 1159-1168, attribués par un manuscrit à saint Clirysostonie, d’autres, sous le titre De rectitudine catlmlicse conversai ion is, col. 1179-1190, sont des extraits non de saint Éloi, mais de saint Césaire. — 3. Dans la série de onze sermons, édités parmi les opuscules, P. L., t. XL, col. 626-723, les quatre premiers étaient autrefois appelés De symbolo libri quatuor : en réalité ce sont des sermons aux catéchumènes in traditione symboli (à comparer avec les sermons authentiques ccxii-ccxv, /’. L., X. xxxviii, col. 1058-1076) ; seul le premier est authentique. Des trois autres qui sont apocryphes, lia liii, Bibliothekder Symbol, 3e édit., p. 60, a extrait une formule de symbole un peu différente de celle d’Augustin ; il a signalé aussi, après Usher, la parenté de ces discours avec le Sermo (apocr.) de symbolo contra judssos, pananos et arianas, signalé plus haut, P. L., t. xlii, col. 1117. — Les sept autres sermons De disciplina christiana, De canlico nova (au baptême), De IV frein, De calaclysmo, De tempore barbarico, sont également apocryphes et probablement composés par le même auteur que les précédents, durant la domination des Vandales. — 4. Le Serm.jCCCLl, reconnu authentique parles bénédictins, était suspect à Érasme, el avec raison, semble-t-il : examiné avec attention, il n’a aucune parenté de style ni de langue avec les autres écrits d’Augustin. y. /.., t. xxxix, col. 1535 sq.

UP CLASSE : OUVBAOBS PERDUS. — Cf. Schœnemann, dans P. L., . XLvn. col. 34 ; Cave, Scriptorum ecclesiasticorum historia litteraria…, s ; ec. v.

1° Ouvrages philosophiques et littéraires : I. Le De apto ei pulchro, compose sons l’influence manichéenne, par le jeune professeur de rhétorique « le Carthage. (T. Confess., 1. IV. c. mu. n. 20-27. — 2. Presque toutes les parties de son grand ouvrage sur les Arles libérales [Retract., 1. I, c. m. /’. /.., t. xxxii, roi. 591), par

exemple les l’eim, /ita 7, , , , , , , /, , , <, clc, COmilieUCes ; ’|

Milan en 387.