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M GUSTIN [SAINT

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envoyée par le moine Flora » , avait excité dea disputes ardentes, plnaieara croyant la liberté anéantie par Augustin, L’abbé Valentin envoya ses moii I rnius .i Félii consulter l’évéque d’Hippone. Celui-d les instruit, leur remet deui lettres pour I abbé Valentin et sa communauté, Epist., ccxiv (où est expliquée la lettre à Sixte) et ocxv, L., t. xxxiii, col. 068-974, et en même temps ce traité composé pour affirmer la gratuite de la grâce sans débriment de la liberfe I calme fut rétabli, mais pas entièrement, Valentin, avec - ; i lettre de remerciements, ccxv, ibid., col. 974, envoya Florus.m Baint docteur.

lu Le livre De correptione et gratta, /’. /.., t. xi.iv, col. 911-946 ; Retract., 1. II, c. i.xvii, fut la réponse (427) à la question posée par Florus, au nom des moines inquiets : « Si la grâce seule donne la persévi i dans le bien, pourquoi nous reprend-on de nos chut-Vugustin répond que la liberté demeurant, la correction est légitime. Honio, m eo quod audiercu et tenueraa, m m perseverares, si celles, dit-il aux fidèles, c. vu. n. ii, col. 923. Mais il développe le dogme de la gratuité de la prédestination totale, le don de la persévérance. A ce propos, il établit entre lagiàce d’Adam et celles de ses lils rachetés une distinction qui a fait couler des Ilots d’encre, et dont.lansénius a voulu faire la clef de la doctrine auguslinienne.

A. Arnaulii a composé de cet écrit une Synopsis analytica placée en tête de quelques exemplaires de l’édition bénédictine, mais supprimée ensuite comme janséniste.

61° L’Épitre, ccxvii, à Vitalit de Cartilage, /’. /.., t. xxxiii, col. 978-989, serait de 127, d’après les bénédictins (Garnier la croyait plus ancienne, 420-424). Elle est très importante pour l’histoire du seinipélagianisme qui avait des représentants à Carthage comme à Marseille. A remarquer : les duodecim sententtæ du c. v, n. I(>, col. i)Si, ou douze régies de foi sur la gratuité de la grâce, qui marquent un grand progrés de la question depuis les canons de Carthage en 418.

62" et (>’! " Le Liber de prædestinatione sanctorum (des fidèles), /’. L., t. xi.iv. col. 959-992, et le Liber de dono perseverantise, ibid., col. 993-1031, ont été écrits tous les deux après les Rétractations, en 128-429, contre les semipélagiens des Gaules. Les deux laïques instruits et zélés, Prosper et Hilaire, témoins de l’agitation soulevée dans le clergé régulier et séculier du midi de la Gaule par les écrits d’Augustin, surtout par le De correptione et gratia, informèrent l’évéque d’Hippone des nouvelles doctrines. Epis t., CCXXV, CCXXVI, P. L., ibid., col. 947-959 ; t. xxxiii, col. 1002 sq. <>n prétendait d’une pari que Vinitium salutis devait venir de la volonté qui prie et désire le salut, d’autre part que la persévérance n’est pas un don, mais dépend de nous. Contre la première erreur. Augustin écrit le De prédestinations, am établit le don de Dieu, pour le commencement du salut, pour toute prière ou tout désir : la gratuité de la première grâce est la hase du dogme de la prédestination, celle-ci n’étant que la préparation de la grâce, c. x. n. 19, col. 971. La seconde erreur est réfutée dans le De <i<, un (et non De bono) perseverantise, qu’on a aussi nommé Liber secundtu de prædestinatione.

5. Contre Varianisme.

(>i° Le Liber contra sermom’iii arianorum, /’. /.., t. xi.n, col. t>77-7(KS ; Retract., 1. ii, ciii, est la réfutation, écrite en 118. d’un sermon arien anonyme qu’on répandait parmi les fidèles 1 1 dont le texte est donné’en entier. L’auteur inconnu

soutenait l’infériorité du Christ par rapport au l’ère.

(i.V La Collatio cum Maximino arianorum episcopo, /’. /.., t xi. ii, col. 709-742, et les Duo libri contra eumiii-nt in i imiiiiiiii arianum, ibid., col. 743-814, se rapportent à la célèbre conférence de 128 è tlippone entre le grand docteur et l’évéque arien Maximin, arrivé i n Afrique avec les Goths de Segisvult. La Collatio est le procès-verbal officiel du colloque : après quelques

attaques de part et d autre, Maximin s éternise dans un long discours, col. 724-740, qui absorba tout le t. et, .m lieu de reprendre le débat le jouisuivant nonça son départ poui’i Vugustin i

le procédé déloyal dans le pi I réfuta le

discours dans ses deui livn - contre M..mu, m. Maximin accordait à Augustin la distinction des h mais il niait l’unité d’opération et de pi consubstantialilé et l’égalité des ti que démontre l’évéque d’Hippone. L’arianleme est encore combattu, Sern ni. cxviii, cxxvi,

CXXX. CXXXIX, CXI, CLXXXIII. CCI SU, F. /…t. XXXV1II-)

Tractatus tu Joannem, XVII, XJll. XX, XXVII, XXXVI, XXXVII, XI.IX, MX, LXXI, /’. L., t. XXXV ; Epist., ciam, ccxxxviii-c.i.xui, I’. L., t. xxxiii.

V « (LASSE : EXEGESE SCttlPTCRAMB. — Apri - un

traité théorique, nous énumérerons les écrits ex tiques dans Tordre de la Lihle.

1. Théorie de l’exégèse.

60 De doctrina christiana libri IV, I’. L., t. xxxiv, col. 15-122. — C’est un vrai traité d’exégèse, le premier en date -aint Jérôme avant plutôt écrit en polémiste), compi.rande partie (I. I— III, c. xxxvij dés 397, achevé en « 20, cl divisé en deux parties : voyant dans la Lihle une grande source de la doctrine chrétienne, non l’unique ni la première, Augustin trace la méthode : a) d’en découvrir le sens ; c’est la " partie, véritable herméneutique comprenant 1. I— III ; b) de l’exposer au peuple : c’est la II* partie qui donne les principes, non de l’exposition scientifique, mais de Vhomilétique ou prédication. Impossible d’entrer dans le détail : c’est le monument historique le plus utile pour connaître le caractère de l’exégèse à cette époque.

Édition séparée par Bruder, Leipzig. 1838. — Études importantes de Clausen, Schneegans. Voir plus ti in.

2. Commentaires sur l’Ancien Testament.

Trois commentaires sur la Genèse, sans compter le quati i inséré au 1. XI-XVI des Confessii ns, montrent I es d’Augustin cherchant avec une anxiété croissante plication scientifique des origines.

67° Les deux livres De G amaniehmos, P.L.,

t. xxxiv, col. 173-220 ; Retract., I. I. c. x. ont par le nouveau converti à son retour d’Italie (38. v pour réfuter les objections des manichéens conii récit de la création. Dans celle explication de Gen., l-m, il a blâmé lui-même l’abus du ^ens allégorique.

68° Le De Genesi ail litteram liber imperft /’. L., t. xxxiv. col. 219-346 ; Ki tract., 1. I, c. xvi un essai d’exégèse littérale qu’Augustin, devenu prêtre, tenta vers 393-394. > Mais, dit-il, son inexpérience succomba sous le faix, » Retract., lac. rit., et il rei ; à poursuivre. A la révision de 126, il ajouta les D. 61-62.

69 Les douze livres De Genesi O’i litterdm, P. /. t. xxxiv. col. 245-486 ; Relract., 1. 11, c. xxiv. sont le travail définitif d’exégèse littérale sur le récit des origines. Il a été écrit de lui à il">. après l’interprétation plus allégorique donnée dans les Confessx - Le but est bien d’écarter tout désaccord entre le récit biblique et la raie science. Mais, dit-il lui-mèmi.

jiliini quæsita quam inventa, eteorumq[ i nmf

pauciora firmata, calera >ao iia posita, velui adhuc requirenda tint. Retract., loc. cit. Les di r sont nombreuses : sur l’astrologie, I. II. c. mu. sur la science des anges, 1. III. c. xxix ; les |. vu et N ferment toute une psychologie, ou même, en v joignant le I. VI, une anthropologie. Le 1. Ml est une étudi le rapt de s., int Paul, II Cor., xii, 2-S. et sur les m surnaturelles.

70 I.’- sept livres Locuttonum in Hcptatcxclmni, /’. /.. i. rxxtv, col. 185-546 ; Retract., I. 11, c. i.iv.

des notes critiques de linguistique sur les bébi héllénismes qui obscurcis » ni la vei sien latin