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AUGUSTIN (SAINT

pleine d’invectives, Augustin, « lans un 1 1 1 * livre, montre l’impuissance de son adversaire A remarquer : la

n du principe donatiste : i de la conscience du ministre dépend la justification du baptisé, il. c. ii-ix ; I. ]|. c. m ; la contradiction des donatistes qui anathématisenl lea maximianistes et ne les rebaptisent pas, 1.1, c. x-xvin ; le débal sur les luis impériales de répression, I. I.c. xviii ; I. II, c. xiv-xxin. xxxix-xi.ui, lxxiii-ci ; I. 111,

C. XXXIX.

38" Ad catholicos epistola contra donatistcu, on De unitate Ecclesise liber unus, P. /…t. xlhi, col. 391-446. Cette lettre pastorale, qui porte le nom d’Augustin, et, d’après c. i. n. 1, aurait dû être écrite entre le II’et le III » livre de l’ouvrage précédent (en 102), avant qu’Augustin connût la 2° lettre de Pétilien, est d’une authenticité très douteuse. Elle a en sa faveur le catalogue de Possidius, c. ni, signalant une Epistola c. don. ad catholicos fratres (mais est-ce celle-ci ?) et une citation du II » concile de Constantinople, en 553, Mansi, t. ix. col. 261-262, l’attribuant à Augustin. Mais contre elle il y a le silence des Rétractations, qui signalent la lettre pastorale précédente, Contra hit. Petil., 1. I, un style non seulement inférieur, mais de caractère tout différent, tourmenté, déclamatoire, l’obscurité fréquente de la pensée, une langue parfois barbare, des opinions opposées à celles d’Augustin : les bénédictins, loc. cit., col. 389-390, hésitaient beaucoup ; nous croyons qu’une comparaison minutieuse avec les autres traités doit faire rejeter cet opuscule qui agite, d’ailleurs, les mêmes questions que l’ouvrage précédent et combat également Pétilien (ce que ne suppose pas Possidius).

39° Les quatre livres Contra Cresconium grammaticum partis Donati, P. L., t. XLHI, col. 445-594 ; lictract., 1. II, c. xxvi, continuent la même polémique. Ils sont écrits peu après les lois répressives d’Honorius en 405, 1. III, c. XLVii ; Retract., loc. cit., donc vers 406. Le rhéteur Cresconius avait pris la défense de la 1™ lettre de Pétilien, son évêque, et attaqué le livre I er Conlralitt. Petiliani. A signaler : l’inutilité du baptême des hérétiques, quoique valide, 1. I, c. xxi-xxxiv ; la notion de l’hérésie et du schisme, 1. II, c. iii-ix (les donatistes sont hérétiques) ; tout le livre IV roule sur la fameuse scission des maximianistes.

40° Le Liber de ttnico baptisrno contra Pétition P. L., t. xliii, col. 595-614 ; Retract., 1. II, c. xxxiv, est le dernier de cette polémique (vers 410). Pétilien était revenu à la charge par un écrit, De unico baptisrno, l’évoque d’IIipoone donna le même titre à sa réponse qui revient sur les mêmes idées et touche à la question historique de Cécilien, etc., c. xvi-xvii.

41° La Lettre, cviii, àMacrobe, évêque donatiste d’IIippone, 7’. L., t. xxxiii, col. 405-418, est de la même époque (410) et doit être rapprochée de cette controverse. Augustin reproche au successeur de Proculeianus : a) de rebaptiser les catholiques, tandis qu’il ne rebaptise pas les maximianistes ; b) de se séparer de l’unité de 1 Kglise.

42° Le Rrericulns coUatianis cnm donatistis, P. I… t. xi. iii, col. 613-650 ; Retract., 1. II, c. xxxix. n’est

qu’un résumé, à l’usage des fidèles, du procès-verbal

officiel (les trois jours de conférence contradictoire entre les évéques catholiques et donatistes quin ill).

i : i" Le Liber i"i iitomipht*)>n*t collationem, P. L., t. xi. iii, col. 651-690 ; Retract., 1. II, c. xi., est un appel adressé, après la conférence, aux laïques donatistes pour les imiter a l’union et les prémunir contre les faussetés répandues par leurs évéques. L’Epistola, exii, /’. /.., t. xxxiii, col. 577-583, est une invitation semblable, mais plus courte, au nom des évéques du synode de Zerta.

ii La Conférence avec Entérite, évêque donatiste de Césarée, est un épilogue « le celle de Carthage. Augustin étant venu à Césarée, en lis (chargé, par le pape Zozime,

d’une mission restée secrète), Émérite, qui avait été l’un des orateurs donatistes en 111, vint saluei d’Hippone, qui 1 imita à l’accompagner, le jour m< a l’église catholique pour une discussion devant le peuple : lue nie accepta, la conférence eut lieu d> plusieurs évéques, amis d Augustin. L’évéque d’Hipi prononça le Sermo ad Ca e j

Emerilo præsente habit us, J’. /.., t. xliii. col I sur la paix, sur la conférence <b- 411 ; lue rite. doute se sentant vaincu, relusa de prendre la parole i Ki septembre 418).

lieux jours après, nouvelle conférence à l’église, racontée dans le De gestis cuni Emerilo Cxsan donatistarum] episcopo liber unus, P. /.., t. xi ni. col. 697-700 : Emérite s’obstina, persista dans mutisme, mais sans se convertir.

45* Les deux livres Contra Gaudentium, dona< runi episcopum, P. L., t. xliii, col. 707-752 ; I I. II, c. LIX, sontle dernier écrit antidonatiste (vers i Gaudentius, évêque donatiste de Thamugade, un des orateurs de 411, irrité des lois sévères de l’empereur, entretenait, chez ses fidèles, la fureur du suicide, et avait écrit en ce sens, au commissaire impérial Dulcitius, deux lettres que celui-ci transmit à l’évéque d’Hippone, pour les réfuter. C’est le sujet du l" livre. Gaudentius ayant répondu à son tour à Augustin, celui-ci répliqua par le livre IIe ; la question agitée est surtout celle des lois de rigueur et du suicide. Cf. Epist., cciv, P. L., t. xxxii, col. 939-942.

Voir sur la controverse donatiste : Epist.. xxiii. xxxiu-xwv,

XI. 111, Xl.IV, XLIX. I.I-LIII, LVI-LVIll, LX1, LXVI, LXX, l.XXM, I.WXVI-I.XXXIX, XCIII, XCVII, C, CV-CVIII, CXI. (XII. CXXVIII. C’.XXI.X, CXXXIII, CXXX1V, CXXXIX, CXLI, CXLII, CXL1V, CI. XXIII,

ci. xxxv, cciv, P. L., t. xxxiii.

TraCtOtUS i » Jva. Evang., Xl. IVVI. IX-XXIII : In Epist tr. I-IV, P. L., t. xxxiv ; Enar. in Ps. x. xxv (enar. Il), (enar. ni), xxxii (enar. Ill), xxxjn (enar. Il), xxxv, (serai, ii, tu), xjcxjx, uv, ivii, txxxv, xcv, xcviii, ci.

CXXIV, CXXXII, C.XLV, CXLVI1, CXL1X, P. /…t. XXX VI-XXX Vil ;

, X, XI. VI. XLVII, LXXXVIII. XC, XCIX. CXX1X. CXXXV1II.

CXI. VI, CCI.XV, CCLXVI, CCLXVIII, CCLXIX, CCXCII, CCCLV II-CCCLX,

P. L., t. xxxviu-xxxix.

4. Contre les pclagiens.

Le système augustiniende la grâce devant être étudié plus loin, nous nous bornerons ici aux indications chronologiques nécessaires. Cf. Garnicr, édit. de Mercator, diss. VI, c. ii, ! ab Aiignstino advenus pelagian* s. P. /… t. xlviii, col. 546-566. — Nous distinguerons les écrits Pelage et Célestius ; 6) contre Julien ; c) contre les semipélagiens.

o) Contre Pelage et Célestius (412-419). — 46 » Les trois livres Depeccatorum meritis et cet P. /.

I. xi. îv. col. 109-200 (souvent cités sous ce titre baptisrno parvulorum, par Augustin lui-même, ii, CZXXix, n. 3, ou encore Libri ad Marcellinum |, Ret 1. 11. c. xxxiii, ont été écrits à la prière du tribun Marcellin (412). Le I" livre établit la chute d’A cause de la mort et du péché que le baptême i dans les enfants ; le IIe combat l’impeccabilité pélagienne ; le III » est une lettre ajoutée après coup pour rérater l’exposition de Rom., v, 12. par PéJ

Le livre De spiritu et littera, P. /..t. xiiv, 201-216 ; Retract., 1. 11. c. xxxvii. répond aux pi cup. liions de Marcellin troublé « lavoir lu. dans loir ; précédent, que l’homme peut être sans péché a grâce, mais de fait ne l’est pas. Il a été écrit à la fin de Ï12, du moins av.mt le meurtre de Marcellin (septembre 113 Dans le titre, les termes spiritus et Uttèrm pruntés a II Cor., m. 6. équivalent à gratin i Cont. Faust. ntanich., I. XV, c. viii ; CotU. Juhan. imp., 1. II. n. I.">7. La loi seule est litti

grâce do Saint-Esprit vivifie en inspirant la « d « 

lion i de la charité.

nuact gratta ad Tïniasiunt et Jaco-