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SAI ii >n M POl R l I N l H i" m mi. m ?— l’Pourla validité. — L’attention requi pond a l’intention nécessaire. <>r. il faut que le minisire ail l’intention de faire ce quifait l'Église ; cette intention peut rire actuelle ou virtuelle, l’ar définition, si l’intention est actuelle, le ministre a conscience d’administrer un sacrement et nulle distraction ne le détourne de cette pensée ; si l’intention est virtuelle, il a remarqué, avant d’agir, qu’il allait conférer un sacrement et il l’a voulu ; sous l’influence de cette décision, il continue et achève son œuvre, mais dans l’intervalle sa pensée s’est portée sur d’autres objets et il ne considère plus expressément qu’il donne un sacrement. L’une ou l’autre intention suffit. Il faut donc que l’attention se porte sur le caractère sacramentel de l’acte, soit pendant toute sa durée, soit au moins à l’instant où le ministre du sacrement se décide à le conférer.

Pour la licéité.

Le respect dû au sacrement

exige que le ministre écarte toute distraction volontaire. Si. par suite de cette distraction volontaire, le ministre est sérieusement en danger d’omettre quelque rite essentiel ou important et si par là le sacrement est exposé au péril de nullité, il y a matière grave.

Cf. les traités De sacramentis in genere.

III. De l’attention oie l’on doit apporter a la RÉCITATION DU BRÉVIAIRE. — Qu’il y ait, pour quiconque est tenu de réciter le bréviaire, obligation au moins légère d’apporter à cette récitation une véritable attention, tout le monde l’admet. Mais cette obligation n’estelle que légère ? Et de plus, l'Église qui commande la récitation matérielle de l’office n’exige-t-elle pas une récitation attentive ? Sur cette question les théologiens sont divisés.

Selon Cajetan, Navarre, Sylvius, Laymann, Suarez, Lessius, saint Alphonse de Liguori et beaucoup d’autres, L'Église exige sub gravi l’attention interne ; en d’autres termes, elle veut qu’en récitant l’office, on fasse attention soit aux mots pour les prononcer exactement, soit au sens pour le bien saisir, soit à quelque mystère ou à quelque considération pieuse. Saint Alphonse qualifie cette opinion de conimunior et probabilior, Theologia moralis, 1. IV, c. ii, dub. ii, n. 177. Voici comment Suarez l’expose et la défend dans son traité De oratione, devotione et horis catwnicis, 1. VI. c. xxvi. n. 13 sq. 1° Pour satisfaire au précepte ecclésiastique, il faut réciter avec attention l’office divin. Car si l’on peut tirer un argument certain de la décrétale Dolentes, Décrétai., 1. III, lit. xi. i, c. viii, qui réprouve certains désordres relatifs à la récitation solennelle de l’office et commande

de remplir ce devoir, studiose… pariter et demie, cette

décrétale M' 1 S’appliquanl peut-être pas a la récitation privée, du moins il est sur que la récitation de l’office est imposée par l'Église connue une prière ; or la récitation volontairement distraite de l’office ne peut être une prière ; l’attention e-l donc rigoureusement près crite. Cette attention toutefois peut être actuelle ou virtuel !.'. L’attention virtuelle, analogue a l’intention virtuelle, persévère jusqu’au moment où voyant que l’esprit esi distrait et ne s occupe plus de prière, on néglige volontairement de rejeter celle distraction. Tune tolum desinit esse virlualis attentio, quando homo scù vident se </e aliis cogitare et non attendere, non curai. %ed negligil vet directe vult illo lantum modo

n. |3, J In conséquew ment inat tentif en récitant l’office pst, de -oi, mal f.mie sera mortelle ou vénielle selon qui mai

e est notable ou non. Toutefois pour qu’il v ait obligation de recommencer, il faut remarquer non seulement qu’on est distrait, mais encore que, par ce fait, de prier. 3* L’attention -i imparfaite et h faible qu’elle soit, qu’elle porte iat les mot-, sur le -j ii- "0 surd

onsidi 'rations pieuses, suffit d.~ quelle existe Eriger pluserait exagérer l obligation, i >i. faute d'à lion suffisante, on n’a pas satisfait au précepte, on doit réciter a nouveau ce qui a été mal dit.

Selon de Lugo, Detacramento eucharisties, disp. XXII, sect, n. n 25 sq., le précepte ecclésiastique n’exige formellement qu’une chose : une récitation intègre et COfl nable des heures canoniques ; sont interdites en 00 quence toutes les occupations ou actions extéri. inconciliables avec une telle récitation ; quant à l’attention de l’esprit aux mots, au sens ou à- quelque considération pieuse, elle n’est pas expressément requi-' l'Église ; car. remarque de Lugo : I' L Église, il est impose comme nmprière la récitation de l’office, i. la récitation, même volontairement inattentive, peu ! une prière. En effet, même en ce cas. l’intention de pi peut exister ou persévérer, expressément ou équivab-minent ; d’autre part, les formules de l’office expriment l’adoration, l’action de grâces ; on lésait et on les récite. Pourquoi refuserait-on à cet acte le caractère de lapr. >' Si quelqu’un s’agenouille, voulant par là montrer à Dieu ses sentiments de soumission ou de respect, c. t acte cessera-t-il d'être véritablement une prière parce que celui qui l’accomplit oublie volontairement ce qu’il fait'.' 3° Si réellement l’attention est de l’essence d prière, la distraction même involontaire détruirait 1 1 prière, et celui qui est involontairement distrait en récitant l’office devrait le réciter de nouveau ; ce que personne n’admet. 4° La forme du sacrement de l’extrémeonction est déprécative. Or, si l’attention est de l’essence de la prière, le prêtre qui, administrant ce sacrement, aurait l’intention de faire ce que fait l'Église et toutefois serait volontairement inattentif en récitant 1 de la forme, ne prierait pas et le sacrement pas valideinent donné ; or, cette conséquence est inadmissible.

Tel paraît être le sentiment de saint Thomas. In 1 V Sent., 1. IV, dist XV, q. IV, a. 2, quodlib. i. ad i* » ; c’est l’opinion de saint Antonin. S ion m a theologica, part. III, lit. xiii, c. iv, s, 7, dans l’explication qu’il donne de la décrétale Dolente » ; et d’un grand nombre de théologiens cités par de Lugo. De sacr. eucharis lias, disp. XX 11,

n. n. 27, el. par saint Alphonse de Liguori, Tlteutogia moralis. 1. IV. c. il. dub. il. n. 177. Cette opinion, dit saint Alphonse, a cause de l’autorité des tbéoli r

qui l’admettent et des arguments sur lesquels elle se

fonde paraît assez probable, sans probabilis. Ces ! comme assez probable qu’elle est admise par la plupart dethéologiens récent-. Cf. Lehmkuhl, TheoL n part. 11. 1. I.tr. VIL n. 635 ; Ballerini, (>pus tkeologieum monde, iv. IX. c. n. n. 354, ad lin. ; Didiot, Morale n turelle spéciale, Vertu de religion, n. '211 -q ; Sabetti, Compendium theologiss moralis, part. 11. c. i. n. 5C

i MU.ET.

    1. ATTÉNUANTES##


ATTÉNUANTES.Circonstances !. Voil V WTI -. col. ">71.

    1. ATTICUS occupa le siège patriarcal de Con-tantinople du mois##


ATTICUS occupa le siège patriarcal de Con-tantinople du mois, 1,. mars 106 jusqu'à sa mort, le 10 octobre 125. Il naquit à Sébaste en Arménie et fut élevé' près de celle ville par des moines pneumalomaques. dont il embrassa lui-même la profession et u Attiré, jeune encore, à Constantinople peut-être l’ambition, il abjura Bes opinions hérétiques et fui ordonné prêtre. U devint, on ne -ait pourquoi, limpla-