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ATHANASE (SAIN !


arum., i, '. ; homme n.'- de la Vierge Marie à notre

. Epi . 2. /'. G. i rxv, . ! 160 ; i. x.v.i. col. '.ni. 1068 Il quand lea arien ! pour prouver I infériorité du Verbe, objectent le text anima mea turbata e$t, quelle

i omme homnu

qu il dit : M., :. uit. x

Du î en 362, au eoncil

confesseurs, a I divergentes Bur l’in carnation, échai mble-t-il, entre li b n pi

tants d’Apollinaire de Laodicée et des partisans de la doctrine antiochienne. Finalement les uns et les antres professèrent i que ! < Verbe du Seigneur n’est pas venu à la fin dis temps dans un homme saint, comme il est venu dans les prophètes, mais que le Verbe lui-même i fait chair… Ils professèrent aussi que le Sauveur n’avait pas un corps sans âme, ni sans sentiment, ni -anesprit, ûù8'àvdï)TOV. Car il n'était pas possible que le Seigneur s'étant fait homme pour nous, son corps fût sans esprit ; ce n’est pas, en effet, le salut du corps seulement, mais aussi celui de l'âme que le Verbe a opéré » . Tomus ad Antiochenos, 7, P. G., t. xxvï, "col. 804. L attitude prise par l'évêque d’Alexandrie dans cette circonstance n’est pas douteuse, puisqu’il (it souscrire à Paulin d’Antioche un formulaire où se retrouve la profession de foi qu’on vient de lire, lbid., col. 809 ; S. Épiphane, User., i.xxvi, 20-21, P. G., t. xi.ii, col. 672. C’est la même doctrine qui se retrouve, vers 370, dans la lettre à Épictète, n. 7 ; le Verbe s’est fait vraiment homme, xktfiela àvBptiitou yevouivov, parce qu’il devait procurer le salut de l’homme tout entier, âme et corps. /'. G., t. xxvï, col. 1061. Si donc saint Athanase emploie de préférence, pour désigner l’humanité du Christ, les termes oâpÇ et o&iut, ce n’est pas qu’il niel'àme humaine du Sauveur ; mais il suit en cela l’usage biblique et traditionnel, et de plus, fidèle à sa propre conception sotériologique, il met en relief dans l'élément humain du Christ le côté- par où le Verbe s’est rendu visible aux hommes, par où il a souffert et est mort pour détruire la loi de la corruption et de la mort, c’est-à-dire le corps sensible et la chair passible. Voir G. Voisin, La doctrine christologique de saint Athanase, dans la Revue d'/iistoire ecclésiastique de Louvain, 15 juillet 1900 ; puis, L’apollinarisme, Louvain, 1901, p. 40-47.

Mais il faut reconnaître que, si le grand docteur alexandrin a soutenu en principe l’intégrité parfaite de la nature humaine du Christ, il n’a pas tiré toutes les conséquences de cette doctrine, par exemple en ce qui concerne la liberté, et même la volonté. La distinction des deux volontés ne se trouve formulée que dans De incarnatione et contra arianos, 21, ouvrage dont l’authenticité n’est pas admise par tous, et dans un pascité' par le VI » concile œcuménique, comme appartenant à un traité de saint Athanase sur ces paroles : Nunc anima mea turbata est. P. G., t. xxvï. col. 1021. 1241. Le problème de l’impeccabilité du Christ n’est touché ex professoque dans les deux livres contre Apollinaire. Sur l’union même de l'élément divin et de l'élément humain il ms l’unique personne du Verbe incarne' 1, la théologie du saint évoque reste incomplète, connue sa terminologie. Il affirme l’union, mais ne l’explique pas. ce qui se conçoit, puisqu’il s’agit d’un mystère ; même il n’en détermine pas la nature d’une façon précise. Les grandes controverses christologiques des siècles suivants feront compléter l'œui re.

i" Trinité. - L’article ARlàNlSME Bufflt à montrer quelle fui. dans ses lignes générales, la doctrine trinitaire de saiul Athanase. Arius enseignait une trinité d’hypOStases, en donnant à ce terme le sens de substance^. f, v5 : i'.. non seulement distinctes et séparéeles unes deautres, mai- <ll il, renies en leur nature. Au sommet. l’i-'Evw.To ;. seul incréé, seul éternel, -ou] vraiment Dieu.

A cette conception qui détruisait réellement la trinité

tienne, Athanase oppose la trinib' eonsub’tantielle. Rien de <

tout entière, elle est un '-oui Dieu. La trinit » est indivisible. La divinité est nie-. L’n seul Dieu sui

n tous. Telle est la foi de I Église ratholiqui le Seigneur l’a fondée et enracinée dans la trinité qu’il a dit, i se. apôtres : < Allé/

nations, les baptisant au nom du Père et du Fils i Saint-Esprit i Si le Saint-Ksprit était une i i ne l’aurait pas rangé avec le Père, pour ne pas faire une trinité hétérogène, par le mélange d’un élément étranEst-ce qu’il manque quelque chose à Dieu pour qu’il s’adjoigne une substance il se fasse adorer'.' Blasphème ! * Ainsi parlait Atb contre les pneumatornaques, dans sa première 1< Sérapion, n. 17, et ^a troisième, n. 'i. P. G. t. xxi. col. 570, 634-635. C’est ce qu’il avait enseigné auparavant contre les ariens : a II n’j a dans la trinité qu’une seule et éternelle divinité-. „ (Jmt. conlr. ariaii.. i, 1 v. col. i. 1 - !. Et c est en ce sens que, dès le début de sa carrière d'écrivain, il employait la doxologie traditionnelle qui unit les trois personnes divines dans un même honneur, une même puissance et une même gloire. Orat. deincarn., 57, P. G., t. xxv, col. 197.

Les difficultés et les querelles suscitées, d’abord par le mot 4(jlooj(tio ;, puis par la question de terminologie relative aux termes o-jffîa, z'.n ::. viiôa ?x ?i ; et ont été racontées à l’article Ariamsmk. On a vu comment, dans ses traités De decretis nicænis, De synodis et sa lettre ad Afros, saint Athanase fut l’historien et le défenseur du terme consacré par le concile de Ni Dans sa pensée, l’i|ioo-J<Tio ; emportait certainement l’unité numérique de la substance divine. Voir.1. I thune-Baker, Tlielleanivg of Uomoousios in the « ' stantinopolitan > Greed, dans Texts and studiet, Cambridge, 1901, t. vii, n. 1, p. 26-28. Mais il attachait moins d importance au terme lui-même qu’au dogme dont il ('tait l’expression. A part les ouvrages polémiqu il le défend contre les attaques des ariens et des semiariens, il sisert peu de l'6|ioo-J<no{, à tel point que, dans Ks trois premiers discours contre les ariens, ce terme ne paraît qu’une seule fois. Orat.. I. 9. P. G., t. xxvï, col. 29. Il se contente d’expressions équivalentes, comme

ji’j'.xz outrfac, 8|ioco ; xat’ovcrfav, ouots ; xa-ra Dans la querelle des trois hypostases. l’attitude du saint

docteur fut très conciliante ; il suffit de rappeler la décision prise au concile d’Alexandrii Mais pour lui, il continue à identifier 'r'.vlx et Cttottkt :  ;. Epist. ad Afros, 6, P. G., t. xxvï. col. 1039. En réalité, la terminologie trinitaire d’Athanase s’arrête à la simple formule des symboles : un seul Dieu, l'ère. Fils et Saint-Esprit. Ce sont là les termes scripturaires qu’il oppose aux termes équivoques des ariens, philosophant sur 1 'iv=vvi, To ; et le - ;.vtto ;  ; Xotre-Seiglleur. leur dit-il. i nous a ordonné d'être baptisés, non pas au nom de l’i- ; £vvi, T<vv et du vevvtjtov, non pas au nom du créateur i t de la créature, mais au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, o De deerctis nicœn., 31, /'. G., t. i col. '.7'..

Si maintenant nous considérons les trois personnes divines dans leur rapport mutuel, c’est d’abord le i et le Fils qui nous apparaissent, vrai Père et vrai Fils : a Ils -ont deux, puisque le même n’est pas le Père Fils, comme le soutient Sabellius, mais 1 cl le Fils est Fils. » Orat. contr. arian.. IV, 2. /' t. xxvï. col. » 7(i. Ft parce que le Père est essentiellement l'ère, il engendre le Fils de toute éternité et néci ssairement, mais sans division ni part tien

ineffable dont le docteur alexandrin n’essaie pasdi der les mystérieuses profondeurs. Viennent ensuit différents noms de la seconde personne, ou se manifeste toujours de plus en plus son inséparable uni la première. C est le propre Verbe du Père, îôio ; toj