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A.THANASE [SAINT)


opposés à l’arianisme et bu aabellianisme. L’emploi de l’expression 6u.oio< t<3 il.- i" 1 f " ralemi nt pi

- ;  ; avanl la formation du parti homéen, entn

la rangent même

parmi les plus ancii - 1 Athanase. Mais elle con tient ili' i ' informes à su théo , 11Il l’a rendue susp i ents. l. Kunze, Ma lita,

Leipzig, 1895, p. 117, note Ij Stûleken, Athanana p. 23 27 ; Hoss, Studien, p. 109-113.

2. Scrmo major defide. P. G., t. xxii. col. 1201-1292. —Ouvrage publié pour lapremière fois par Montfaucon, qui le présente comme « un excellent traité contre les ariens et autres hérétiques contemporains d’Athai où, à l’aide de syllogismes et de dilemmes, le saint docteur écrase et réfute les erreurs de ces ennemis de la lumière » . P. '--. t. xxv, Prolegom., p. x. Il y est questionde la divinité du Verbe et de son rapport à la nature humaine, puis d’un grand nombre de textes scripturaires, relatifs à ce double objet. La plupart des critiques maintiennent simplement l’authenticité. Newman a pourtant estimé qu’il est difficile de voir dans cet ouvrage autre chose qu’une collection de petits fragments tirés d’autres écrits d’Athanase. Select treatises of S. Athanasius, p. 500. Il a, du reste, une étroite parenté avec I’eVjcT'. ; niaxeaç. Aussi, les auteurs qui doutent de l’authenticité de L'èxQeo-ic, doutent aussi du Sermo major, ou prétendent même y voir un écrit polémique contre l’apollinarisme, sorti des cercles antiocbiens vers la fin du [Ve siècle. Stûleken, Athanasiana, p. 2840 ; Hoss, Studien, p. 104 sq.

3. Liber de incarnatione Verbi Dei et contra arianos. P. G., t. xxvi, col. 982-1028. —Sorte de commentaire sur des textes doctrinaux, divisé on trois parties : réfutation des objections faites par les anoméens contre la divinité de Jésus-Christ ; preuves de la divinité du Saint-Esprit ; preuves scripturaires de la consubstantialité du Verbe. Ceux qui maintiennent l’authenticité de cet ouvrage, lui assignent comme date approximative l’année 365. Bardenhewer, Les Pères de l'Église, t. ii, p. 38. Les doutes reposent surtout sur l’usage de quelques expressions qui ne semblent pas athanasiennes, et sur une interprétation <lu texte : Pater major nie est, .loa., xiv. 28, différente de celle qu’on trouve dans Orat., i, 58. Stiileken, Athanasiana, p. 61-66 ; Hoss. Studien, p. 127-128.

. Liber de Trinitate et Spiritu Sancto. P. G., t. xxvi. col. 1190-1218. — On ne possède qu’une traduction latine de cet écrit, qui a beaucoup de rapport, pour la matière et la méthode, avec le précédent et avec les lettres a Sérapion. Les partisans de l’authenticité donnent la même date approximative que pour le Liber de incarnatione Verbi Dei. Bardenhewer, /ce. cit. Les doutes viennent aussi des mêmes auteurs. Stûleken, loc. cit., p. 75-7(1. Loofs, dans Realencyklopâdie fur protest. Théologie, 'à' édit., t. il, p. 201.

5. Contra Apollinarium libri IL P. G., t. xxvi, col. 1091-1166. — Deux livres, dont les vrais titres sont, pour le premier. De incarnatione Domini nostri Jesu Uhristi, et pour le second, Desalutari adventu Jesu Christi. Ni dans ces titres, ni dans le corps de l’ouvra n’est fait mention d’Apollinaire, qui vivait encore

liment une réfutation, substantielle et pénétrante, de diverses erreurs apollinari-les. La parfaite intégrité de la nature humaine du Christ est. en particulier, nettement défendue. I » après Montfaucon, cet écrit fut composé par saint Athanaso vers l’an 1(72. L’authenticité est contestée de nos jours. Suivant DriUeke, ces deux livres auraient été rédigés à Alexandrie après la moi I de saint Athanaso, entre." » 7 ; i et ; (77. par llidvme l’Aveupie et l’un do ses disciples, Ambroise, dont parle saint Jérôme, De virit illustr., 126, /'. '… t. xxiii. col. 713. Suis suivre Dràseke il.nK scs conjectures ni accepter toutes ses objections, un ^rand nombre de critiques

nient avec lui. ou do moins considèrent comme d tnce atii.ii ! sont : la diffél I emploi di expressions, comme celle

ùinxrrâvete dani Qirmation

de la parfaite intégrité de la nature hun Christ rnii re raison suppose un pré-ju^.- arbi ijet de la doctrine christologique

Athanase. L’expression < ! to<rrà « i ; apparti

elle au texte primitif Voir I. C. Conv

Ihe texl "i s. Athanasius, dans J philology, Londres, 1X96. t. xxiv, p. mt discutables, soit ou elli dans leur portée, aussi des auteui nent fermement l’authenticité de l’ouvrage, ou n’accordent pas que la question -oit définitivement tranci re l’authenticité : J. D tammelU i

Alt -na et i 167 sq., et Zur

urwissensclialtlich ? ; xxxviii. !.leken, Athancu-x a " 75 ; ii. i. 128-129 ; >, . Voisin, L’apollinarisme.

jthenticité : V. X. Kunk. c-mpte rendu dans Tl rtaI « c/iriff, Tubingue, 1880.t. lxxii,

p. 312 ; A. ii i i '- » , s - Athai 2e édit.', Londres, 1893, Introduction : H. Strater, Oie L des M. Athanasius, Fribourg-en-Brisgui, 189ï 1°. Lauchert, Die Lehre des ht. Athanasius, Leipzig, 1895. ] note 2 ; F. Kattenbusch. D u a ostolichi St/n bot, L1900, t.n, p Bardenhew. *,

p. 40, constate seulement que l’authenticité soulève des objecUons.

2° Écrits aVauthenticité suspecte.— Tels sont. en général, les ouvrages contenus dans le tome xxviii de la Patrologie grecque sous la rubrique : Dubia. Il suffit, pour la plupart, d’indiquer le titre : Testimonia ex sacra Scriptura, de naturali communione similis essentise inter Patrem, Filium et Spiritum Sanclum, co 80 ; L’pistola catholica, col. 81-84 ; Refutatio I Meletii et Eusebii Samosatensis ad tialitatem. col. 83-88 ; De setema FUii et Spiritus Sancli cum Deo existentia, et ^ibellianos, col.

95-122 ; De sabbatis et circum col. 131-142 ; Homilio. l. 143-168 ; flou

in illud : Profecti inpagum, Matth.. xxi.2, col. 169 //, lia in passiunem et crucem Domim, col. 185250.

Le traité De virginitate, ascest, col. 251

mérite une mention spéciale. Un essai de n habilitation a été tenté' par A. Eichhorn, Athanosii de ri/a ascetica testinionia, p. 27 sq. Malgré quelques adhésions don.i cette thèse, il semblerait plutôt acquis maintenant que l’ouvrage est apocryphe ; anonyme, on conformité île doctrine théologique avec les formules cappadocionnes des environs de 1 an 3*0, mais étroitement apparenté' dans sa partie ascétique à la doctrine eustatliienne. condamnée par le concile de Gangres. Voir M" Batiflbl, Le Ilepi -x-Jin.xi du o-Athanase, dans Rômische QuartaUchrift fur christliche Altertumskunde und fur Kuc/tengeschichte, Homo. 1893. t. vu. p. 275-286.

Il faut aussi considérer comme suspecte, sinon apocryphe, Vlnterpretatio in symbolum, I ; "'>

ov. contenue parmi les Fragmenta. P. (i.. t. XXVI, coi. 1231-1232. A. Ilahn. Bibliothek der Symbole und Glaubensregeln, 3'èdï., Brestau, 1897. p. 137-138 les recherches faites parCaspari et Kattenbusch. op. cit., t. i. p. 271 ! sq. cotte 'Ep| « )vs : a dériverait du symbole donné' par saint Kpiphane à la fin de son Ancoratus, l i ;..t. u.m, col. 234-235, el sérail peut-être 1 œuvred’un des premiers successeurs de saint Athanaso.

Pour les divers écrits exégétiques, contenus dans le tome wii ic la Patrologie grecque, voir le /' </< /<i Bible, art. Atiunasi :. t. i. col. 1208 sq. Pris, iu moins dans l'état ou ils DO us sont parvenus, ils ni I blent pa présenter do garantie suffisante d’authenticité.