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ATHANASE SAINT)


el mareellienne, Select treatitei of s. Athanat rontrouerty with the A ! brd, 18(2, p. U6

14 » EpistoUead Serapionem. P. < :., t. x.wi. col. 525.)/(>. — Quatre lettres dogmatiques, adressées à l’évoque de llnmiis par ^.nnt Athanase pendant son troisième exil, entre 356 el 381, peut-être en 358, après l opuscule De '""> te Arii. < les lettres « isent surtoul une erreur signait ] patriarche par Sérapion, erreur qui consistait i de la troisième personne de la Trinité un être espril supérieur dont le role Berail de servir d instrument au Verbe divin dans la sanctification des ami -Athanase établit, dans la première lettre, la divinib du Saint-Esprit, en développant ce que disent de lui 1 Écritureetla tradition. Dans la seconde, il reprend d’une h sommaire la doctrine orthodoxe sur la divinité du Verbe, longuement établie dans ses D, sœurs contre le » ariens ; dans la troisième, il résume brièvement les arguments en faveur de la divinité du Saint-Esprit. La quatrième est une réponse à de nouvelles arguties venant des hérétiques. Quelques critiques ont estimé que la seconde et la troisième lettre n’en faisaient primitivement qu’une seule, divisée ensuite par les copistes. Ceillier, op. cit., p. 132. D’autres terminent la quatrième lettre au n. 7, et considèrent le reste, où il est question du péché contre le Saint-Esprit, comme un morceau indépendant. Stûleken, op. cit., p. 58-00. Voir le Monitum de Montfaucon, P. G., loc. cit.

15° Epistola desijnodis. P. G., t. xxvi, col. 677-792. — Le titre complet de cet ouvrage en indique l’objet principal. Saint Athanase y raconte d’abord ce qui s est passé dans les « conciles célébrés à Rimini en Italie et à Séleucie en Isaurie » ; puis, à propos des symboles qui y furent rédigés, il établit un contraste saisissant entre la fixité de la foi orthodoxe définie à Nicée et l’instabilité de toutes ces professions de foi ariennes qui s’étaient succédé, depuis le début de cette hérésie jusqu’aux diverses formules de Séleucie. Cette anarchie doctrinale n’aura de remède que dans une franche acceptation du credo nicéen, y compris l’&u, oo-J<rtoc. Le saint docteur justilie ce dernier terme, mais en même temps montre une attitude conciliante à l’égard des homéousiens qui, comme Basile d’Ancyre, semblaient accepter la doctrine même de Nicée. Voir Arianisme, col. 1831. Ce traité fut composé vers la fin de 358, alors que le concile de Rimini n’avait pas encore pris fin, n. ôô. Le passage contenant le formulaire de Niké et de Constantinople, n. 30-31, fut inséré plus tard. Montfaucon, Monitum, P. (’, ., loc. cil.

16° Tomus ad Antiochenos. P. G., t. xxvi, col. 793810. — C’est la lettre synodale rédigée pour l’église d’Antioche par saint Athanase, au nom des évoques d’Italie, d’Arabie, d’Egypte et de Libye réunis à Alexandrie, en 362, dans le célèbre concile des « confesseurs » . Voir Aria-NISME, col. 1833.

17° Epistola ad Jovianum de fidc. P. G., t. xxii, col. 81 1-824. — Exposé de la foi orthodoxe, composé à Antioche, en 363, sur la demande de Jovien. Athanase propos l’empereur comme règle de l’orthodoxie le symbole de Nicée, confirmé par le suffrage du monde chrétien ; il termine par une profession de foi explicite dans la divinité du Saint-Esprit et la Trinité consubstantielle.

18 » Vitasancii Anlonii.P. G., t. xxvi, col. 823-876. — Ce fut pour des moines étrangers, - ;.’u ; rov< iv t>, ÇÉvi, (iova/oj ;. vraisemblablement les inclines occidentaux et Italie et des Caules, que saint Athanase composa cette Vie célèbre, où il montre dans le patriarche des solitaires un modèle de sainteté, résume ses enseignements et rai aile s, .s combats contre les démons. C’est une œuvre historico-ascétique, bien caractérisée par saint Grégoire de Nazianze, quand il dit de son héros, i qu’en décrivant

les actions du divin Antoine, il a promulgue, sous la

forme dune histoire, la règle de la vie religieu ; Urat., zxi, 5, P. G., t. xxxv, col. 1088. Beaucoup d’au teurs placent la composition de rr~[ ouvrage vr-rc

d’autres la rapportent plutôt, el non au troisième exil, veri’.".7 II fut traduit en latin

vivant même d’Athanase, probablement entre’puEvagrius, plus tard évéque d’Antiocl me,

Vita S. Pauli, prolog. ; De viru.", , » iv. li"> ! /..,

t mu, col. 18, 712-713. Bientôt la Vita Antonii alluma,

dans l’Occident comme dans l’Orient, un véritable

enthousiasme pour la vie ascétique et monastique. Maigri

les nombreux témoignages de la tradition, recueillit

Montfaucon. Monitum, col. 81"j gq., I authentici :

même la véracité de cette Vieonl été vivement atta de nos jours par quelques critiques, en particulier Weingarten, professeur d’histoire i eclésiastique a l’univ. de Brestau, et Gwatkin, qui lui refusent tout caractère historique et n y voient qu’un écrit tendancieux du m chisme déjà constitué. Leurs arguments, surtout intrinsèques et souvent négatifs, ont.t longuement <iiet victorieusement réfuti s par divers érudits, catholiques et protestants.

Voir, peur lattaque : H. Weingarten, Der Ursprung des I ditu, , Zeit aller, d abord dans Z.il schrifl lue Kirchengeschichu, 1870-1877, t. i. p. 1. puis tiré a part. Gotha, 1*77 ; H. Gwatkin, Studies of Arianism, 2- édit., Cambridge, 19U0, p.lcrj-iuT. _ p our i a u. fense : c ti Dos Leben des hl. Antonius, .tarn lahrbucherjurprolest. Théo-Is 8u, p.4l8-418. J. Mayer, Ueber AeehtheU und Glaub il der dem heU. Athanasius d. Gr. zugeschriebei Antonii, quatre articles dans Der Katholik, Mavence, 168p. ï’G-ôlt ;. 1)19-036 ; t. il. p. 7’J-st ;. 17J 193 : A.EiclaVm, Atha d" vitu uscetica lestimonia collecta. Halle, 188C ; L". Bel Les origines du monachisme et la critique moderne. Itevue bénédictine. Maredsous, 189), t vin. p 53-57 ; A. Robertson, Select writing* and lettres o/ AthanartUM, uvJ..rd. 1892, p. 188-193 ;  !). WV.lter, Der C’rsprung des Munchtum*, Tlbingue et Leipzig, 1900, p. 6-12.

19° Epistola ad Afros. P. G., t. xxvi, col. 1027-iOtS.

— Lettre synodale, rédigée dans une réunion de quatrevingt-dix évêques d’Egypte et de Libye. Elle avait pour but de prémunir leurs collègues de l’Afrique occidentale contre les intrigues des homéens qui cherchai substituer le credo de Rimini à celui de Nicée. Athanase rappelle les titres de ce dernier et la véritable hist .ire de l’autre ; puis il défend brièvement la doctrine de la consubstantialité. Comneil y est fait mention d’un synode romain, tenu sons ou furent

excommuniés Valens et Ursace, n. lii, cet écrit s> rapporte à l’année 369 ou 370.

20 » Epistola ad Epictetum. P. G., t. xxvi. col. 10181070. — Kpictete. évêque de Corinthe. avait consulté saint Athanase au sujet de discussions christologiquesqui s’étaient élevées dans son église. Les uns avaient prétendu que le Verbe s’était changé’en chair, ou du moins avait subi dans l’incarnation une certaine déchéance : ils lui attribuaient un corps qu’il n’aurait pas pris de la Vierge.Marie, mais qu’il aurait formé de sa propre substance et apporte du ciel ; ils concluaient que la chair du Verbe était consubstantielle à la divinité, et que celle-ci avait elle-même souffert. Le parti opposé avait soutenu que le Verbe habitait dans le Christ, comme dans les prophètes ou les s., ints ; autre aurait et. le Verbe, et autre le Christ. Il y avait la deux coui d’idées, dont l’un se rattachait a des disciples d’Apollinaire, et l’autre a une théologie de provenance antiochienne. Voir (i. Voisin. L’apoUinaritme, Louvain, 1901, p. 65-66. Saint Athanase repousse avec la ii, . énergie les deux conceptions, comme contraires à la foi catholique. En réfutant la première, il affirme avec la plus grande netteté que le Verbe est devenu vraiment boiiime, ayant pris de la Vierge Marie un corps semblable an nôtre, n. 7. S. Contre la secon < il établit l’identité personnelle du Verbe et du CI :: n. 10. 12. Connue on le’voit par le début, la letti I pictète lut écrite vers 370 ou 371. après le synode ro-