Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/332

Cette page n’a pas encore été corrigée
2155
2
ATHANASE SAINT)
:, a

i l o -ii nde jeunesse d’Atl uivanl

l’opinion co tune, < « ni la naissance de

] arianisme, el suivant quelques-uns, quatre ou cinq ani plus tard, peu de temps avant le coni ile de Nicée. Dans le premier livie n ftite i hellénisme, en mon tranl ii a ragance de i ido !

il lui oppose la connaissance de l unique vrai Dieu, connai tsame qu il fonde Bur la nature de notre âme et sur la i n idi ration du monde comme révélation extérieure de Dieu. Dans le second livre, l’auteur montre dans l’incarnation la réparation de l'œuvre primitive, détruite par le péché ; c’est pour rendre à l’homme le principe de la vie et de la vraie connaissance de Dieu, que le Verbe s’est incarné, est mort et ressuscité. Aux juifs incrédules sont opposées les prophéties ; aux gentils, les principes qu’ils admettent elles faits bistoi i qui se rapportent à la propagation du christianism provenance athanasienne de cet écrit a été vivement contestée par.1. Dràseke-, professeur au co Wandsbeck ; l’auteur aurait été Eusèbe d'Émesse. Les arguments en faveur de cette thèse, tirés surtout du style, des idées philosophiques ou théologiques et de la maturité que supposent les livres en question, ont été presque universellement rejetés comme insuflisants.

Voir, pour l’attaque : J. Dràseke, Athanasiana, dans Theologische Studien und Kritiken, Gotha, 1893. p. 251-315, et Alhanasios pscudepigraphos, dans Zeitschriftfûr ivissenseiv Théologie, Leipzig, 1895, p. 517-537 ; V. Schultze, Die Jm schriften des Athanasitis, dans Theologisches LiteraturblaU, Leipzig, 28 avril 1*93, xrv Jabrg., col. 191. — Pour la défense : G. Kriiger, compte rendu dans Theologischer Jahrésbericht, Brunswick, 1893, t. xiii, p. 194 ; 1895, t. XV, p. 179 ; F. Hubert, Die Jugendschrift des Athanasius, dans Zeitschriftfûr Kirchengeschichte, 1 « 95, t. xv, p. 561-566 ; F. Lauchert, Die Echtheit der lieiden apologetisclien Jugendschrifteh des hl. Athanasius, dans Revue internationale de théologie, Berne, 1895, p. 127-130 ; C. Weynian, compte rendu dans Byzanlitlische ZeilSChrift, Leipzig, 1890, t. V, p. 223-225 ; A. Stdleken, Atittuiasiana, d ; ins Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristl. Literatur, nouv. série, Leipzig, 1899, t. iv, fasc. 4, p. 1-23 ; K. Hoss, Studien iiber des Schrifttum und die Théologie des Athanasius auf Grund einer Echtheitsuntersuchung von Athanasius contra gentes und de incarnatione, Fribourg-enBrisgau, 1899, p. 1-95.

2° In illud Matl/i., xr, 37 : Omnia mihi tradita sunt a Paire meo, etc. P. C, t. xxv, col. 207-220. — Traité, incomplet peut-être, où sont combattues les fausses interprétations que les ariens donnaient à ces paroles de Notre-Seigneur. Saint Athanase les entend du Christ. de son œuvre médiatrice et de sa glorification ; il prouve l’unité substantielle du Père et du 1 ils par ce texte de saint Jean, xvi, 15 : (>npiia quæcumque liabel Pater mea sunt. Le début de l'écrit montre qu’il a été' composé du vivant d’Eusèbe de Nicomédie, par conséquent avant l’année 342 ; Montfaucon, dom Ceillier et autres auteurs le placent avant l’ouvrage qui suit. L’authenticité est contestée par lloss, Studien, p. 50-51.

3° Encyclica ad episcu/ms epistola. /'. G., t. xxv, col. 219-210. — Dans cette lettre remarquable, Athanase dénonce l’intrusion « le l'évêque arien Grégoire de Cappadoce sur le siège d’Alexandrie, et décrit les violences de toute sorte qui l’accompagnèrent. Le saint la composa avant son départ pour Home, alors qu’il était encore caché aux environs d’Alexandrie, par conséquent, peu de temps après Pâques 339, Grégoire étant entré dans la ville le 23 mars de cette année. Ghronicon "m, /'. e, ., t. xxvi. col, 1353-1354.

/> Apologia contra arianot. P. G., t. xxv, col. 240 M0. — Pièce historique de première valeur, à cause d, s

i breux documents quelle renferme ; aussi cette

est-elle appelée Syllogus, ou collection, dans i - Acta sanctorum, t. i maii, Anvers, 1680, p. 188. i oint j discute et réduit à néant toutes les accusations personnelles dont les ariens l’avaient chai.

Philippopolis. 111 1'- f ni apn il, c i.x. i xi. el api

ri tractation de Valens et d i i avant leur rechute en 351. Les chap

ite de Libèie el plus tard, <l ou conti ir leur pi tha nne. Hefi le, //, trad. Goschlef

el Delan - Paris, 1869, t. if, p.

G., t. ïav, col. 41 1176. j titre gr » complet indique l’objet

de e. tte lettre : Que le concile de Nicée, u la malico di - usébiens, a formulé comme il fallait i :

ce qu’il a défini contre l’hérésie ai i. -nue. i I la justification, en même temps que i histoire, du) i|tooûatoc, inséré par les Pères de '

Document précieux, pour connaltn de la

définition et la manière dont on fut ami i -iree

terme fameux. Voir Arianisme, col. 1795 sq. Cet ou. fut coin) » ')- apn - le retour du second exil et pendant

la période de calme relatif qui suivit, mais quand déjà

le saint prévoyait un retour agressif de la part d. ennemis, c. u ; on peut donc le placer entre ; 346 et 355, vers 350 ou 351.

6 Epistola de sententia D t$ii. P. G., t. col. 177-522. — Cet écrit fut occasionné par l’abus qu saient les ariens de la lettre adressée vers 200 par saint Dems d’Alexandrie aux évéques Euphranor et Ammon. De là ce titre complet de l’opuscule : « De It> l'évêque d’Alexandrie, que son sentiment était, autant que celui du concile de Nicée. contraire à 1 h. arienne, et que les ariens le calomnient qui le disent de leur avis. » Athanase affirme, n. 10, que son illustre prédécesseur, en employant les expressions alléguées, parlait non pas du Verbe, mais du Christ consi dans sa nature humaine. Il s’attache surtout à montrer l’opposition réelle des sentiments entre Denys et ariens. Ce traité fut composé vers la même époque que le précédent, aussitôt après, suivant les uns, ou, suivant les autres, peu auparavant.

7° Epistola ad Dracontium. P. G., t. xxv. col. 522531. — Draconce, abbé d’un monastère, avait été élu évéque d’Hermopolis ; il prit la fuite et se cacha. Athanase lui écrivit cette lettre, intéressante par ce qu’elle montre dans le saint de sérieux, de bon sens et d’allectueuse tendresse. Draconce c>t prémuni contre certains esprits qui prétendaient voir dans I épiscopat une ca de péché, ou qui s’imaginaient ne pas trouver matière au renoncement chrétien en dehors de la vie monastique. Ainsi encouragé, l'évêque élu accepta le fardeau et eut bientôt l’occasion de devenir confesseur de la foi. Cette lettre fut écrite avant la fête de Pâques de 351 ou 355.

Epistola ad episi < /Egypti et Libyx. P. G., t. xxv. col. 535-594. — Apres avoir échappé providentiellement au coup île main du gouverneur Syrianus.dai nuit du 8 au '.i février : ôii. Athanase écrivit cette li aux évéques d’Egypte et de Libye, pour les prévenir contre les menées secrètes des uiens et particuli ment contre l’acceptation d’un symbole que ceux-, disposaient à mettre en circulation et à imposer sous peine de bannissement ; il engage les pasteurs à garder

ment la foi de Nicée, et réfute brièvement l’hén Cet écrit fut composé avant le 21 février 357. jour où es de Cappadoce lit son entrée dans Alexandrie. mais quand déjà on parlait de la nomination d< intrus, n. 7.

9 Apologia ad imperatoreni Constantium. P. t txv, col. 594-612. — On a vu plus haut quels chefs d’accusation les ennemi- ; du patriarche portèrent contre lui auprès de Constance, quand la mort de son frère Constant et de l’usurpateur Magnence l’eut laissé' seul maître de l’empire, et comment ces d< nonciations amenèrent le troisième exil d Ath.ma-e. Réfugié au désert, ceh. composa cette apologie, dont le ton calme et i