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ATHÀÎi SAINT

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amer uset longtemps. I i année 358, P. G., I u ii, col

se fondant sur « e du Irai > '

, , p. G., t. XXVI, col. <>NI.

ont même cm qu il ! l "" 1 '" concile de

icie, .-n 359. Tillemont, lien Pari » , 1702, t.

vin. p. 194. C’est, Bemble-t-il, prendre tropé la lettre l’expression alléguéi. i I en tirer une conclusion peu vraisemblable. Voir Montfaucon, Vita Athan., ann. 359, n. '.. P. (.'.. i. xx. p. cxli. Ajoutons toutefois, que opte, publié par le D 0. von Lemm, op. p, il. parle d’un séjour du saint en Isaurie et a ucie même, mais sans préciser l'époque. L’empereur Constance mourut le 3 novi mb Athanase bénéficia de l'édit de rappel, rendu par Julien en faveur de tous les évoques exiles. Le siège d’Alexandrie était libre ; car Georges de Cappadoce, rentré dans cette ville le 26 novembre, avait été, trois jours après, saisi par le peuple, emprisonné, puis massacré d une façon barbare, le 24 décembre. Athanase n’eut qu'à reparaître dans Alexandrie, le 21 février suivant, pour rire acclamé. Sans perdre de temps, il s’occupa de rétablir l’ordre et de réparer les ruines spirituelles que l’arianisme politique de Constance avait accumulées. Il trouva dans Eusèbe de Verceil un allié digne de lui. De là, quelques mois après, ce fameux synode d’Alexandrie, précédemment analysé et apprécié sous le rapport de son importance dogmatique et de son influence historique dans l’issue iinale de la controverse arienne. Voir ALEXANDRIE ( Conciles d' |, col. 802 ; Ariamsme, col. 1832 sq. 7° Quatrième exil, du 24 octobre 362 an 5 septembre 363. — Julien l’Apostat ne put supporter longtemps l’immense influence qu’exerçaitvthanase, 8 l’ennemi des dieux. » Son dépit éclata dans une lettre adressée au préfet d’Egypte, Ecdicius : « Je n’apprendrais rien de ce que tu fais qui me fût plus agréable que l’expulsion hors de tous les points de l’Egypte de cet Athanase. de ce misérable, qui a osé, sous mon règne, baptiser des femmes grecques de distinction. » Bientôt il trouve un biais pour se défaire de l’ennemi abhorré, sans paraître violer la lettre même de son édit : « Xous avions permis depuis peu aux Galiléens, chassés par Constance, d’heureuse mémoire, de revenir non pas à leurs églises, mais dans leur patrie. Cependant, j’apprends qu’Athanase, cet audacieux, emporté par sa fougue accoutumée, est venu reprendre ce qu’ils appellent le trône épiscopal, au grand déplaisir du peuple religieux d’Alexandrie. Nous lui signifions donc l’ordre de sortir de la ville, à partir du jour même ou il aura reçu ces lettres de notre clémence, et sur-le-champ. S’il reste à l’intérieur de la ville, nous prononcerons contre lui des peines plus fortes et plus rigoureuses, i Vainement les Alexandrins adressèrent-ils au monarque leurs humbles supplications ; ils ne firent qu’augmenter le dépit de l’A ; qui, dans sa réponse, se trahit vivement : « Plût au ciel que la dangereuse influence de l'école impie d’Athanase se bornât a lui seul' Mais elle s exerce sur un grand nombre d’hommes distingués parmi vous ; chose facile à expliquer, car de tous ceux que vous auriez pu choisir pour interpréter les Écritures, il n’j en a pas de pire que celui que vous réclamez. Si c’est pour ses talents que vous regrettez Athanase (car je sais que c’e-t un habile homme et que vous me faites de telles instances, apprenez que c’est pour cela même qu’il a été banni de voire ville. Lettres, 6, 26, 54 ; Œuvres complète » de l’empereur Julien, trad, Talbot, Paris, I

Le proscrit était parti le 24 octobre, en consolant ses amis parce mol d’espéi i nuage qui :

bientôt. La fuite eut son côté dramatique ; poursuivi sur |e il par les émissaires d’Ecdicius, et se voyant i d'être atteint, il fail retourner la barque dans la lires qui le croient déjà loin, el leui échappe par son sang-froid et la hardiesse de cette

ivre. Socrab H B m I4, P C., t.LXVii, col H5. ni pri - d Alexandi

Memphis, d où il i' u ' s

!, , ;, dans la Thébaïde. Chi ann. 363 ; Hist. acepltala, a. II. P. '-., txxi.' 1446. Tandis qu’il approchait d’Hermopoli le clergé, les abbéa Théodore et Pammon, avec leurs moines, Minent à sa rencontre et lui firent un tion solennelle. Ce fut alors qu’Athanase vi-ita l’Ili Tabenne et son célèbre monastère ; il examina !

ii rendre compte de toul ssant aux plus

petits détails de la vie monastique. Il garda de cette visite un profond souvenir ; quand Théodore mourut

i s’empressa d’envoyer à l’abbé Hoi moines une lettre de condoléance et d’encoui

ium.P.C, t. xxvi, col. 978 sq. ; Annale » du mus, '-, ' Guimel, loc. cit., p. 268 Toi gq. Vers le milieu de l'été, durant une course sur le Nil où s ;, vie était en danger, le patriarche apprit de saint Théodore que son exil allait finir. Julien venait de périr dans la guerre de Perse, le 26 juin 363. Narratio Athanatii wl Ammonium, P. G., t. xxvi, col. 9K L’avènement de Jovien lit donc passer le nuage. Athafut officiellement autorisé à reprendre son pal. soit immédiatement, soit après son entrevue d Antioche avec le nouvel empereur. Cracieusement accueilli, il composa, sur la demande du prince, une exposition de la foi orthodoxe. Ad Jovianum de fide, P. t ;.. t. xxvi, col. 813 sq. Les pétitions, adressées contre lui à l’empereur par les ariens d Alexandrie et leur chef Lucius, restèrent s.-ms effet. Mais.lovien mourut sul ment dans la nuit du 16 au 17 février 36t.

8° Cinquième exil, duo octobre 365 au 31 janvier 366, et dernières années. — L'épreuve revint avec ledit du 5 mai 365. L’empereur Valens, gagné à l’arianisme politique, bannissait tous les évoques déposés par Constance et rappelés par Julien. A cette nouvelle, le peuple d’Alexandrie s’assembla en tumulte pour demander au gouverneur de la province qu’on lui laissât son patriarche. Le gouverneur promit d’en écrire à Valens. et les esprits se calmèrent. Mais Athanase. averti sans doute de ce qui

ramait dans l’ombre, quitta secrètement la vilb 5 octobre ; la nuit suivante, le gouverneur et le commandant militaire faisaient envahir l'église de Saint-Dei où l'évêque exerçait habituellement ses fonctions. Celui-ci s'était retiré' dans une campagne situé', pies de la nouvelle rivière : elle renfermait le caveau où son père ava enterré, il v resta caché. Socrate, II. F.., iv. 13 ; Sozomène, II. E..].-2.1'. < :..{. i xvii, col. ii » 5. 1325. Bientôt les regrets et les réclamations du peuple furent tels que Valens craignit une sédition : il prit le parti de céder aux Alexandrins, et donna l’ordre de ne plus inquiéter Athai Le patriarche rentra dans Alexandrie, le 1° février 366,

désormais, trop grand pour être persécuté ou pr. I par l’empire. La fin de son pontificat ne fut troublée que par des incidents sans importance. Si. dans un jour d'émeute, le 21 juillet 366, les païens brûlent l’i riale, achevée par Georges de Cappadoce, ordi donné' de punir les incendiaires et de reconstruire l'édifice ; Athanase lui-même jette les fondements d’une autre église, consacrée le 7 août 370 et destinée à porter son nom. Si. en septembre 307. l’arien Lucius rentrer dans Alexandrie, cette tentative n’a d’autn sultat que de le faire expulser du territoire égyptien.

Le grand docteur alexandrin resta jusqu’au bout le soutien de la restauration nicéenne et le chef vénéi orthodoxes d’Orient. Voit-il les évêques d’Afrique i

se laisser surprendre par ceux qui pr substituer le symbole de Rimini a celui di N réunit un synode, en 368 ou 36 ! >. et rédige 1/ ; -t a son instigation que le pape Dan avoir d posé Valens et l’rsace, procède au ? Auxencc, l'évêque arien de Milan. C’est a lui qui