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ASIE (MISSIONS CATHOLIQUES DE I.’— ASSÉMAN1

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6 roi., 1 i ; P Waddln 0.8.1 conL i. ! Konseca, 10 vol., 1731-1745 ; R.P MareolUno da i 0. S. F., i me, t Rome, 1859 ; M. P. Charlevolx, 8.J. menl du christianisme.o> R P m ii ii ! Us, Souvenirs d’tt la Tartarie, le Tibet el ine, -’vol., Pai i 1853 Id Le chri tiani m vol., Pari. 1857 ; B. P. Armand David, lazariste, Journal i 2 vu i., l’.n iv. 187 i M’i a-Pékin 1899 ; M 1’i’) naii, im brahmanisme dans ses rapports a istianisme, 2 vol., Pondichéry, 1884-1885. iiin i <] in. : i’Jacquenet, /.’P" 1 Gagelin, Parle, 1850 ; E. V., / i Bonnard, i a, 1876 ; M. Vauris, lazariste, Le B. J. G Perboyre, Paris, 1877 ; Chère, Le V" Néron, Lons-le-Sai Istt ; m.’1 1. iniiin..1. /.. / ;. Clet, lazariste, Paris, 187É Le B. Jaccard, Paris, 1879 ; Salmon, M’Daveluy, i Boursin, Le B. Chapdelaine, Paris, 1884 ; anonyme, I Vénard, Paris, Ihkh ; W d’Hulst, Just de Br< 1888 ; Piacentini, M" Ridel, Lyon, 1890 ; M. Bougeot, M’Delàplace, Auxerre, I8’.12 ; Launay, M Re’ard, Lyon, 1899 Les 52 serviteurs de Dieu, etc., Paris, 1893 ; Id., V Puginier, Paris, 1894 ; Vermeil, AT* 1 Dumoulin-Borie, Brive, 1807 ; Mangenot, Le H. Augustin Seheeffler, Nancy, 1900 ; B. Marin, Jf » Midon, évéque d’Osaka, Paris, 1901.

P. PlSANI.

ASPILCUETA Martin (1493-1586), plus connu sous le nom de Navarrus à cause de son pays d’origine, fut un moraliste et surtout un canoniste célèbre. Trois papes successifs, saint Pie V, Grégoire Mil et Sixte-Quint, l’honorèrent de leur amitié et lui confièrent la charge de pénitencier. Son ouvrage Manuale sive Enrhiridton confessariorum et psenitentium, I ; 1588, a été longtemps classique. Parmi ses autres publications, qui concernent presque toutes le droit canonique, nous signalerons le De redditibus beneficiorum ecclesiasticorum, où il soutient l’opinion qui fait une obligation de justice à tous les bénéficiera de dépenser leur superflu en œuvres pies.

Huiter, Nomenclator literarius, Inspruck. 1802. t. i, p. 124 sq. ; Bund, Catalogue auctorum qui scripserunt de theologia morali et praclica, Rouen, 1900, p. 115.

.1. Beliamy.

1. ASSÉMANI Etienne Évode (arabe : as-sem’ani. le [fils| de Simon). Nom patronymique de plusieurs savants maronites du xviiie siècle, d’où l’appellation latine de Simonius qu’ils s’attribuèrent.

La famille des Assémani avait obtenu à Rome le patriciat ; aussi les neveux de Joseph Assémani (voir plus loin) y lirent leurs éludes et s’y illustrèrent à l’exemple de leur oncle.

Êtienne-Évode était le neveu de Joseph Assémani par sa sieur. Il naquit à Tripoli en 1709, et mourut à Rome en 17X2. Amené jeune encore dans celle ville, il étudia au collège des maronites, jusqu’à ce qu’il lut devenu apte à servir dans son pays les intérêts de la Propagande. H séjourna longtemps en Syrie, en Mésopotamie et en Egypte avec le titre de missionnaire de la Propagande, mérita le titre d’archevêque d’Apamée, voj en Europe et alla même en Angleterre. De retour à Rome, il entra comme scrittore siriacoà la Bibliothèque vaticane, dont il devint préfet après la mort de son mule. Il fut le collaborateur de celui-ci dans la rédaction du Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque vatii On a, sous le titre de Bibliothccte apostolicse vatù codicummss. catalogua, Rome, I7.">7. I7ÔS, 1759, 3 volumes in-fol. ne représentant pas la totalité de l’ouvrage. Le quatrième tome ne fut imprimé qu’en partie. On a aussi d’Étienne-Évode la description des manuscrits orientaux de la Laurentienne de Florence, dans Bibliothecæ medicem lawentionm et palatina codicum mes. catalogus, Florence, 17’i - 2. Les autres bibliothèques de l’Europe, moins riches, n’avaient pas encore publié leurs catalogues, a l’exception de quelques bibliothèques particulières comme celle du cardinal Chigi, dont Ëtiennc-Évode Assémani donna aussi le catalogue en italien, Rome, 1761. Avant cet travaux bibliographi il.iv.ni édité, d aprèi les manuscrits de la Vati torum martyrutnorientalium, in-fol., Ri .que et traduction latine. Cel ou omble une lacune parmi les monuments de I In tique de l’Orient. On doil rendre hommage à l’érudition d’Ëtienne-Évode Assémani, à qui la protecti des papes permit de continuer les traditions scientifiques par lesquelles Joseph Assémani, Fauste N i Abraham d’Ekhel, André Scandar, honorèrent leur nation a cette époque.

i. Paj bot.

2. ASSÉMANI Joseph-Aloys l’n second neveu de Joseph-Simon Assémani B’illustra dans une branche un peu différente des mêmes.’tuiles orientait tssémani n’obtint pas une réputation égale a celli autres Assémani, c’est pane que les matières dont il s’occupa n intéressaient que les érudits. Aloys naquit à Tripoli vers 1710. et mourut à Rome en I78-J. Il I I , ni d’abord le syriaque à la Sapience, avec distinction, puis Hennit XIV le nomma professeur de liturgii membre de l’académie pontificale. Son principal on est le Codex liturgieus EccL Rome, 1749-1766. Le treizième est inachevé. Bien qu’inplète, puisque de quinze livres fauteur n’en a donné que cinq (les quatre premiers et le huitième), cette collection est précieuse pour l’étude des litui orientales. Les rituels, missels, pontificaux et a livres d’offices y sont cités et commentés. On y a joint ifs extraits de divers auteurs, principalement d les manuscrits orientaux de la Vaticane. Le Codex liturgieus est très rare en France. Un autre ouvrage d’AloyS Assémani intéressant l’histoire ecclésiastique orientale est la dissertation intitulée : De ealholicis patriarchis Chaldseorum et Xestorianoritm commentarius historico-theologicus, Rome. 1775. Nous avons encore de lui : De særis ritibus distertatio, Rome. I7.~>7 ; Comm ent ariu. i… de Eccleriw, eorum reverentia et azrjlo ai que concordia sacerdotii et imperii, Rome. 1766 ; De unione et communione ecclesiastica et de eanonibus pxiiiientialibus, Borne, 1770 ; D< tyn o dieecetana disseriatio. Ces derniers ouvrages sont moins connus.

J. Parisot.

3. ASSÉMANI Joseph Simon naquit à Tripoli de Syrie en 1687, et fut envoyé de bonne heure a R

au collège des maronites, où il se lit remarquer ] religion et ses talents. Clément XI sut se servir de lui. En 1707, suivant les indications d’un moine libanais, Gabriel Hawa, ce pape avait envoyé’Elias Assémani, cousin de Joseph, visiter les bibliothèques des monas de Nitiie. Elias y trouva d’inestimables richi littéraires, que l’incurie ibs moines coptes livrait a la destruction. (Vêlaient principalement des manuscrits syriaques, appartenant à la collection réunie à Scété par Moyse de Nisibe, au xe siècle. La cupidité’des p. seins de ce trésor ne permit pas au vovageiir d’acheter, même au poids de l’or, un grand nombre de U Elias n’en rapporta que quarante. Ce fut le premier exode de manuscrit- ; orientaux vers les bibliothèques

d’Europe. L’initiative de Clément XI fut imitée par la France, puis au xix’siècle par l’Angleterre. Mais, |, années qui suivirent immédiatement la réception a la Bibliothèque vaticane des manuscrits d Elias Assémani, des dons généreux vinrent augmenter ce premier dépôt Puis Clément XI forma une nouvelle expédition il7lô) qu’il confia i Joseph Assémani. Apres avoir laissé’celui-ci contempler à loisir leurs précieux manumoines coptes se refusèrent à les lui vendre. H ne pu procurer auprès d’eux qu’un très petit nombre. Plus heureux auprès du patriarche du Caire et des, v.queS de Syrie, Joseph Assémani rapporta à Chinent XI. en 1717 une riche moisson de manusci syriaques et arabe.-. Nommé’préfet de la bibliothèque apostolique