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riats forment les diocèses de Bomba] el de I 1893 ; le* missions de Hangalore et du Maduré (dii de Irichinopolj fondées par les jésuites et reprises par eux en 1848, onl été détachées, en l. s 78. de la province de Pondichéry et relèvent maintenant de lu métropole de Bombay.

La province de Madras, avec les trois diocèses de Vizagapatam, Nagpour et Haydarabad, est composée des territoires détachés, en 1832, du diocèse de San Tomédi Méliapour, Ibid., t. v, p. 47. Le premier vii M’j r Polding, bénédictin, préféra aller en Australie el mourut archevêque de Sidney ; il fut remplacé par un augustin, puis par un jésuite ; depuis 1841, l’archidio est confié au clergé séculier irlandais, assisté, depuis 187."), par les pères de la société de Mill-Hill.

Le vicariat, depuis diocèse, de Haydarabad fut érigé en 1851, ibiil., t. VI a, p. 117, et confié à lit* Murpliy, qui, transféré en 1836 à Hobart-town, Tasmanie, occupe encore ce siège et se trouve être, après Léon XIII, le plus ancien membre de l'épiscopat ; le souverain pontife et lui étaient en 1902 les seuls survivants des évéques nommés par Grégoire XVI. Après le départ de Ms r Murphy, le vicariat fut confié aux missions étrangères de Milan.

Le vicariat de Vizagapatam, érigé en diocèse en 1886, a été créé en 1850, ibid., p. 90 ; depuis 1845 il était confié comme mission indépendante aux missionnaires de Saint-François de Sales d’Annecy ; la même congrégation est chargée du diocèse de Nagpour détaché en 1887 de celui de Vizagapatam.

La province de Pondichéry dans laquelle sont comprises les quelques possessions que la France conserve dans l’Inde est confiée tout entière au séminaire des missions étrangères de Paris. Il se compose des anciens vicariats, maintenant diocèses, de Pondichéry, métropole, Coïmbatour et Mysore. Lors de l'établissement de la hiérarchie dans l’Inde, la préfecture apostolique de Pondichéry, qui, depuis 200 ans, existait concurremment avec le vicariat, avec juridiction sur les blancs et les métis dits « gens à chapeau » , a été réunie au vicariat devenu siège archiépiscopal. En 1899, le diocèse de Pondichéry qui comptait plus de 200 000 chrétiens a été divisé et la partie sud est devenue le diocèse de Kombakonarn.

L’ancien diocèse portugais de Malacca confié aux missions étrangères se rattache à la province de Pondichéry.

L’extrémité sud de l’Inde forme deux diocèses. Verapoly et Quilon qui constituent une province ecclésiasj tique llorissante sous la direction des carmes qui y ont travaillé presque sans interruption depuis IG.">I>. Les vicariats institués en 1853 sont devenus des diocèses en 1886, et en 1887 la juridiction sur les catholiques de rite syro-malabar a été détachée de l’archevêché de Verapoly pour être confiée à des évéques de rite oriental qui étaient en 1902 au nombre de trois.

L’ile de Ceylan, séparée du diocèse de Cochin, en 1834, ibid., t. v, p. 1 19-1-20, est devenue, en 1817, le vicariat de Colombo ; on en a détaché, en 1847, le vicariat de Jafna. ibid., t. VI a, p. 41-45, en ÎSSIÎ. celui de Kandy ; ces trois vicariats sont maintenant des diocèses ; et en 1893 deux nouveaui évêchés ont été institués à Trincomali el à l’ointe-de-dalle et confies aux jésuites. Les oblats de Marie administrent Colombo depuis 1817. et Jafna depuis

1857 ; le diocèse de Kandy, partie centrale de l’Ile, a été confié aux oratoriens d’Italie, puis aux bénédictins sylvestrins.

La Birmanie, ancienne mission du royaume d’Arrakan, Ava et Pégu, est divisée en trois vicariats depuis 1866, ibid., p. 442-443 ; deux sont dirigés par des prêtres des missions étrangères de Paris et un par ceux de Milan.

Lu résumé, sur trente deux circonscriptions qui r » le ..ut de la Conj i angla

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I < - Pères du divin Sauveur.

ride dans 1 Inde 5 dio< ' J. icariaK

'> dio. tore*.

et 1 vicariat.

Chacun 2 diocc-ses.

1 diocèse et 1 préfecture.

I dioci

I préfecture.

Il faut ajouter que, surtout dans I ni du sud,

plus anciennes et plus importantes par le nombre des fidèles, il y a déjà beaucoup de pr « tr<-s indigènes qui, pieux, instruits et zélés, rendent de grands services. Cela prouve que l’insuccès du i nais est dû non

pas à une infériorité de race, mais a une insuffisance de formation ecclésiastique.

Comme terme de comparaison disons qu’en 1800, il y avait dans l’Inde, en dehors des évêchés portugais :

1° La mission d’Agra, confiée aux

capucins, avec 5000 catholiques.

2° Celle du séminaire des missions

étrangères dont le siège était à

Pondichéry, avec 42000 —

3° Celle du Malabar, administrée

par les carmes et contenant… 80000 fidèles. 4° Celle de Bombay, également

confiée aux carmes, avec…. 8000 catholi ;

Fn y joignant la Birmanie (5000) et Malac qui comptent aujourd’hui dans l’Inde anglait arrivons à 142500. Le nombre des catholiques de partie du monde a donc décuplé pendant le VXf

Indo-Chine.

Les missions de l’Indo-Chine française au nombre de 13 sont toutes confiées aux missions

étrangères de Paris, à l’exception de trois districts du Tonkin, confiés en 1676 aux dominicains espagnols. Voici les dates de création de différents vicariats.

1059 Cochinchine et Tonkin. 1673 Siam détaché de Cochinchine. 1679 Tonkin occidental détaché du Tonkin oriental. 1844 Cochinchine divisée en orientale et occidentale. 1846 Tonkin méridional détaché du Tonkin occidental. 1848 Tonkin central détache du Tonkin oriental. 1850 Cambodge détaché de Cochinchine occidentale. 1854 Cochinchine septentrionale détachée de Cochinchine orientale. 1883 Tonkin septentrional détaché du Tonkin oriental. 1896 Haut Tonkin détaché' du Tonkiu occidental. 1899 Laos, détaché du Siam. 1901 Tonkin maritime détaché du Tonkin occidental.

Il y a aujourd’hui environ BSOO00 catholiques ; en 1800 on en comptait 312000.

Cette abondante moisson a fructifié grâce au sang des missionnaires et des chrétiens indigi

L’empereur Gia-Long, l’ami de l'évêque d’Adran, mourut en 1824 ; avec le règne de s. m petit-fils Mueh-Y commença, pour la mission de Cochinchine, l'ère les martyres ; de 1833 à 1839, i vicaires apostoliques, 9 missionnaires. 20 prêtres indigènes et un grand nombre do chrétiens périrent ; ceux qui ne moururent pas en pi comme le père Odoric, franciscain, subirent

plices d’une cruauté' inimaginable. I t cependant en

il y avait 120000 catholiques, lorsqu’une éclaircie dans la persécution permit de se compter. Tien-Tsi inaugura, en 18'rJ, la deuxième persécuti