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2005

    1. ASIE ÉTAT RELIGIEUX DE I##


ASIE ÉTAT RELIGIEUX DE I.')

pêche pat les. fonctionnaires, surtout dans les < i » ~ ' > reculés, de molesh i lei i de tes emprisonner

i même de les faire metl norl. il ya cependant

une détente et les persécutions Boni loul lui locales.

Comme en Chine, la population pratique trois cultes : dans les classes populaires, c’est un naturalisme gros—. > i ^ doute i am ienni religion du pays. ces sup< i

m M h. nse c lu ni avec les rites bouddhiques et, enfin,

dans les classes supérieures, la philosophie de Confucius est en honneur. Les Coréens, doux et intelligents, ont entendu avec docilité la parole des missionnai on cuiupt : iit, »n 1900, un « j i n - et 39 prêtres de U ' i des missions étrangères, desservant T.'il stations et le nombre des catholiques s élevait à 'ri tôo.

Les protestants méthodistes et baptistes sont installes depuis 1882 en < '.on êc el > ont fait environ 7000 prosélytes.

Japon.

Le Japon a lui aussi passé, par une transition brusque, d’un isolement obstinée une civilisation

ultra-moderne ; c’est en trente ans que cette transformation s’estaccomplie. Les Européens parqués, de 1854 à IS96, dans quelques villes du littoral, sont libres maintenanl de circuler où bon leur semble. Les institutions ont été renouvelées d’un seul bloc, et le costume national lui-même est délaissé par tout Japonais qui se pique de civilisation.

Depuis 1889. l'État japonais a inscrit dans sa constitution la liberté de conscience et les cultes nationaux ont cessé d'être subventionnés, ('es cultes sont d’abord le shintoïsme, religion des anciens Japonais, qui honore h s génies par des sacrifices et autres pratiques fortement imprégnées de superstitions don' Quelques-unes sont très l i acieuses ; au vie siècle le bouddhisme s’est introduit au Japon et certains Japonais le pratiquent concurremment avec le shintoïsme. Les cultes chrétiens sont autorisés en ce sens que la loi les ignore et ne met aucun obstacle à leur propagation ; celle altitude de l'État athée n’est pas sans causer de sérieuses difficultés ; c’est ainsi que la loi sur l’instruction publique promulguée en 1899 prohibe l’enseignement de toute religion et toute pratique religieuse dans les écoles officielles et même dans les écoles libres qui suivent les programmes officiels ; or, ces écoles ne sont tolérées qu’autant qu’elles se conforment à ces programmes.

Toutefois, il est juste de remarquer qu’un tel règlement n’a pas au Japon le caractère odieux qu’il présente dans les pays chrétiens ; ici c’est un véritable chaos

dans lequel s agitent plus de S0 sectes bouddhistes et

shintoïstes, à côté de 37 sectes protestantes et du schisme russe. Rapport de Mo » Ozouf, archevêque de Tokio, d.ms le Compte rendu de la Société des missiotis étran(j. res pour 1899.

Les autorités usent généralemant d’un esprit très large dans l’application de ces règlements, mais il n’en est jus moins vrai que là où le fonctionnaire est malveillant il peut créer de grosses difficultés ; telle cette école di sœurs qui fut menacée de fermeture parce qu’on avait trouvé.un mains des enfants des exemplaires du catéchisme, un livre qui ne figure pas dans la liste des on rages autorisés dans les écoles.

Le catholicisme japonais a fait en vingt ans de rapides progrès, il comptait 1000 fidèles en 1879 ; depuis l’institution de la hiérarchie en 1891, le.lapon forme une province ecclésiastique, composée de l’archidiocèse de Tokio et des diocèses de Nagasaki, Osaka et Hakodaté ; le nombre des fidèles 'lut. en 1901, de 55453, administrés par 119 prêtres de la Société des missions étrangères de Paris, auxquels viennent en aide, surtout pour l’instruction, les marianites, el des religieuses françaises appartenant à 1 communautés dames de Sain tMaur, s.nui Paul de Chartres, Enfant-Jésus de Chauffantes et franciscaines missionnaires de Marie). La vie contemplativee I repi senti par des cisterciens et de La rsa

m'- particulière au Japon et i tiine. l’n

évêque russe eut chargé des n - du

nord. en 1879 jI a it 3000 laponais convertit i 1 orthodoxie, ce nombre doit être de beaucoup d jouni nui.

Heu estde même des protestantsdont on con en IsT'.i ; depuis, une trentaine de missions, doi î ricaines, ont créé de nombreux établis » m< nts et ol de réels succès. En 1899, on comptait 50000 protestante lilutio communiant ! - dont la moitié dépendent églises congrégationa liste et épiscopalienne. Le lei rament japonais, raisonneur et un peu superfi très bu n accommodé de l’enseignement d’une relu, où l’individualisme garde une grande importance ; et un nombre relativement considérable de conversions fait dans les classes supérieures ; le vice-président delà chambre basse du parlement japonais est un protestant.

Indo-Chine française.

Le vaste empire que la

France a constitué- dans l’Extrême-Orient est de date n i nte ; c’est en 1858 que l’amiral Iiigaud de Genouilly parut devant Tourane pour y prendre la d' chrétiens persécutés ; en 1859, après la prise u la Cochinchine méridionale fut annexée, et en 1863. le roi de Cambodge. Norodom, se plaçait sous la pr. tion de la France. La conquête du Tonkin.de I882 i 1884, eut pour conséquence l'établissement du protectorat sur le royaume d’Annam, et cnlin. en 1897. une partie du territoire siamois a été placée dans notre zone d’inllu :

La population est de souche mongolique, n d’une proportion de sang malai qui augmente en a.mçant dans le sud ; outre les Annamites et les Cambodgiens, il y a des traces de la population antérieu l’invasion jaune ; sous le nom de Khmers, Mu Laotiens, ils forment des groupements considérables d.ms l’intérieur de la péninsule. Les langues annamite, cambodgienne et siamoise se rapprochent du chinois, tout en étant moins compliqué) La religion est un bouddhisme altéré par des superstitions étranges ; comme en Chine, le confucianisn

professé par les lettrés.

Les.Malais qui se trouvent en assez grand nombre dans le sud sont généralement mahométans.

Fnlin les Chinois forment une partie notable de la population : on estime qu’il y en a 80 000 au Tonkin et un plus grand nombre en Cochinchine ; il y en a i dans la seule ville de Cholon, voisine de Saigon ; dans le royaume de Si. un. ils ont presque le monopole du i inerre, et d.ms un récit de voyage paru dans la H des Deux Mondes (15 mars ISHiIi on lisait que tonétablissements industriels qui se sont récemmente : sont entre les mains des Chinois.

-i i i sion. — Pour évaluer la situation religieuse de l’Asie, il est nécessaire de recourir aux hypothi nous avons pu relever assez exactement le nombi catholiques et des protestants, il n’existe aucun document sérieux qui permette de dénombrer - des autres religions.

Il ne semble pas cependant très loin de la vérité d’estimer le nombre des bouddhistes à…. -400 mil.

celui des brahmanistes à '200 —

celui des musulmans à 100 —

celui des clin tiens, 1 20 —

celui des païen-, s.ms doute exagéré.. 80 —

Nous évaluons la population chrétienne de l russe a 1 1 millions Les protestants sont d'à] res Wan

Dans l’Asie antérieure

llX Inde En ("bine, t en I

Au Japon

210000 i 162000