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ARTICLES FONDAMENTAUX SYSTÈME DES

WKI.IN

Délies. M. lis lis Burinions, le* unitaire* el les libérant regardent ces m< rrn comme di - i rreun fonda mentale*. L’Alliance évangélique elle-mêmi i

sujet (voir col lujourd’hui il sérail diffi cile de trouver une seule réunion importante de* diff< rentes s, ci, -s on l’on pûl sur la divinité de

Nu lie -Sei ii. -ii iet I éternité des peines. Encore une fuis. en dehors d’une autorité infaillible, qui tranchera la difficult Jurieu el îles protestants de notre siècle parlent

bien du goût et (l’une sorte île * nltntent intérieur qui nous permet de sentir ce qu’il y m d’essentiel dans le christianisme. Mais qui ne sait que les ; _, , ùts varient avec les individus, et que par conséquent un tel système ne

peut amener qu’un morcellement des sectes à l’infini ?

Il est donc impossible de déterminer, sans une autorité suprême et infaillible, quels sont les articles fondamentaux ; impossible d’arriver à l’union, même en réduisant le nombre de ces articles. Aussi voit-on se dessiner de plus en plus, dans le protestantisme, un double courant : l’un vers Rome, le centre de l’unité ; l’autre, malheureusement plus important, vers le rationalisme, écueil fatal où viennent éebouer les sectes qui refusent d’accepter l’autorité instituée par Jésus-Cbrist.

I. Pour l’exposé historique et doctrinal : G. Cassander, De officio pii ac publicæ tranquillitatis vere amantis viri, in hoc religionis dissidio, publié en 1051 et inséré dans ses Opéra, Paris, 1016, p. 780-797 ; Id., Modesties et Placidus, défense il l’ouvrage précédent contre les attaques de Calvin, dans ses Opéra, p. 798-879 ; Id., De articulis religionis inter catholicos et protestantes controversis consultatif), dans ses Opéra, p. 892 ; Nie. Hunnius, De fundamentali dissensu doctrinal lutheranx et calvinianx, Wittemberg, 1626 ; G. Calixte, De prxcipuis christianx religionis capitibus, Hclmstadt, 1613 ; Id., Desiderium et studium concordise ecclesiaslicæ ; W. G ass, Calixt und der Synkretismus, Brestau, 1846 ; J. A. Turretin, Xttbes testium pro moderato et pacifico de rébus theologicis judicio et instituenda inter protestantes concordia, 1729 ; M' Clintock et Strong, Cyclopsedia of biblical and tlieological literature, New-York, 1870, t. iii, au mot Fundamentals ; Locke, Essay on the reasonabless of christianity, 1695, traduit en fiançais dans les Démonstrat. évang. de Migne, t. iv. col. 241 si[. ; D. Waterland, A discourse « / fundamentals, -dans ses œuvres, Oxford, 1856, t. v, p. 73-104 ; Jurieu, Le vrai système de l'Église, Dordrecht, 1086 ; Id., Traité de l’unité de l'Église et des points fondamentaux, Rotterdam, 1688 ; Alfred Rébelliau, Dossuet historien du protestantisme, Paris. 1892, p. 312-314, 501-595 et passim ; P..Martin, De l’avenir du protestantisme et du catholicisme, Paris, 1869, p. 207-281 et passim ; E. D. Morris, Ecclesiology, New-York, 1886, p. 151-162 ; J. Bovon, Dogmatique chrétienne, Lausanne, 1896, t. ii, p. 313341 ; E. Naville, Le témoignage du Christ et l’unité du monde chrétien, Genève, 1893.

II. Pour la ukfutation de ce système : J. Hesselius, De officio »ii et christianx pacis vere amantis viri, exurgente dut vigente hxresi, Anvers, 1506 ; Josse Ravesteyn. (dteru in scholis theologicis ab eodem authore habita, in qua démonstrat portum tutum ne fXdum, in quo acquiescerê »ossint ]>ii hommes…, Louvain, 1567 ; Nicole, De l’unité de l'Église, OU réfutation du nouveau système de M. Jurieu. Piiris, 1729 ; Bossuet, Histoire des variations, spécialement 1. XIV et XV ; Id., Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu ; lîayie, Janua Ctelorum reserata cunctis religiniibus a celebri admodum domno Petro Jurieu ; Régnier,

tatus de Ecclesia Christi, dan* Mlgne, Theolog. cursus pletus, 1838, t. iv, p. 252-297 ; P. Murray, IV, de Ecclesia Christi, Dublin, 1808, t. i, p. i Brugère, De Ecclesia

Christi, 2-. dit., Paris, 1878, |>. 291-297 : card. Maxzella, lie religions et Ecclesia, Rome, 1880, d. 639467 ; card. Segna, De Ec Christi constitutions et regimme. Rome, 1900, p. 185 169. et en général les traités de l'Église, a la question de l’unité.

A. Tamji BRI v. ARTOTYRITES. Secte d’illuminés, affiliée au montanisme comme celle des priscilliens, des quintilliens et des pépusiens et cantonnée en Phrygie. Chei tou disciples de Montan la femme jouait un rôle considérable, Eve était considérée comme l'émancipatrice par excellence, car, la première, elle avait goûté au fruit de

Philippe étaient proelaun féminin, s, en honneur < ! u - le moiit., 11 ou Quintille, on ne savait laq. pendanl son sommeil, !

'. Ii> puis lora Pépuse devint un lii.-t un

a titre de p< lerinage, en attendant qu’elle fût le th de la di ente de la Jéi le. Hotnn

femmes y accouraient dan* I espoir de participer à leur tour aux communications divines. Mais les femme* jouissaient du privilège de la prophétie ; el ! même admises dans |., hiérarchie. » titre de prêt' ques ; et parfo nions, s, pt vj

armées de flambeaux, habilléede blanc, rendaient des oracles, et se livrant à des accès de fureur excitaient les assistant* à la pénitence.

Parmi c les artotyrites avaient une manière

a eux de célébrer b - -. ils ne se servaient, en

effet, que de pain et de fromage, -x-^r, :. ruptfcï d’où leui nom et leur caractéristique. Illuminisme et folie, c’e-l le lot, remarque saint Épiphane, de tous ceux qui lâchent l’ancre de la vérité, àrpeups rîfi xkifieiai.

s. Êpiphani. lier., xi.ix. P. G., t. xli. col. 881 ; S. Au, .H ; cr., xviii, l>. L., t. xi. 11. 1. SI.

G. Bareii.i.k.

    1. ARVAI Georges##


ARVAI Georges, jésuite hongrois, né- en 1097, mort le 5 juillet 17Ô9. Il a publié sous le titre de Doctrina moralis un abrégé de théologie morale. 1°

Hurler, Nomenclator literarius, In-] ruck. 1892, t. ii, col

Y. Oblet.

ASCARGORTA (Jeand". religieux de l’ordre de saint François, a édité de* Leçons de théologie mystique (en espagnol ;, in-8°, Grenade. 1712 : lnttructio nom concionatorit, in-8°, Grenade. 1716 : Manuale confi riorum ad mentent sublilis doctoris, 3e édit.. Madrid. 1721. Voir col. 2064.

Hurler, Nomenclator literarius, In-rruck, t. 11. 1253.

E. Mancenot.

    1. ASCELIN##


ASCELIN. moine do Bec. était né a Poitiers, coi, il résulte d’une lettre de Bérenger au moine Richard, P. L., t. CL, col. 69. Il entra au monastère sous le gouvernement du B. Hellouin à peu près a la même époque que Lanfranc. Il assista, en 1050, à la conférence qui eut lieu à Brionne, à l’instigation du duc de Normandie. Guillaume le Bâtard, entre plusieurs religieux du Bec et l’hérétique Bérenger au s U j L t de l’euchar Bérenger ne répondit pas à ses contradicteurs et ne : lit aucune concession. Il écrivit, peu après, au moine Ascelin pour relever quelques circonstan - con férence. Ascelin répliqua à cette lettre. Sa réponse, ferme et précise, a été éditée par Lue d’Achery dans les 1. ajoutées à la vie de Lanfranc, publiée en tête des au del’archevèque de Cantorbéry, Paris. 1618, P. L.. t. ci. col. 67-68 ; par du Boulay, Historia universitatis paiisiensis, Paris. 1665, t. 1°. p. 430-531 : et par Lab !

il. Concilia. Paris, 1671, t. IX. col. 1057-1059. Il > affirme sa croyance inébranlable à la présence n du corps de Jésus-Christ dans l’eucharistie et il l’appuie sur le témoignage évident de l'Écriture bien interpn il croit aussi à la réalité du sacrifice de la messe, sacrifice qui n’est pas contraire aux raisons naturelles, puisqu’il est mystiquement accompli sur l’autel parla toutepuissancede Bien, aussi véritablement que l’incarnai du Verbe dans le sein de Marie : c’est l’enseignement

. vangélistes, des apôtres et des docteurs, auquel il exhorte bérenger à revenir. Il rectifie la propos, que Bérenger prétendait avoir été émise à la confén de Drionne par Guillaume, moine du bec. et qu’il d, 1 rail condamnable et sacrilège. Guillaume aurait dit omnem hominem in Pascha debere ad mi Il accedere ; quant sententiam sacrilega « tique judicari debere t. Mais ii, i.iit dit