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ART CHRÉTIEN l’I'.I.MITIF

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lin de la période, on voil parfi avecle biton,

symbole de leur caractère d’envoyé du Très-Haut. Quoique ver » celle époque le type juvénile commence à vieillir, '>n né les n présente pa i mur.- avec la barbe. Dans certaines représentations plus rares de la dernière période, li le Boni plus de simples personnages

historiques, mais de protégeant leurs client--.

par exemple, li - trois enfants dans la fournaise, sur <lcii peintures du rv siècle, de Rossi, limita $ott., t ni, pi. xv, el liii, n. QuartaUchrift, 1889, t. m. pl. vin. 2, ci sur la lipsanothèque de B rescia. Sur une amulette 'lu iv ou du v siècle, un angeailé, mais non nimbé, vient en aideà saint Vital. Bullett., 1872, p. 5-30, p. n.l. L’idée d’une invocation ou d’un culte était par là mise en avant. Les monuments prouvent l’existence de ce culteau rv cle. Des écrivains nous parlent d’amulettes, d’encolpia el de phylactères avec clés images ou des noms d’anges. Thii’l, Epist. Rom. pontif., t. i. p. i(>9. Plusieurs de ces petits olijets. dont quelques-uns sont du ive siècle, Ballet !., 1870, p. 11, 31 ; 1890, p. 41 sq., ont été conservés jusqu'à nos jours. Bullett., 1863, p. 51 ; cf. Bullett., 1870, p. 20-25 ; Bévue des éludes grecques, t. iv, 1891, p. 287 sq. ; t. v, 1892, p. 73 sq. Les oratoires, érigés en l’honneur des anges, en particulier de saint Michel, étaient très nombreux en Orient et en Italie, surtout au ve siècle. Plusieurs remontent même au IVe, par exemple, le Michaélion de Constantinople. bâti par Constantin. Sozomène, H. E., Il, 3, P. G., t. lxvii, col. 910.

Kraus, op. cit., t. i, p. 210-213 ; G. Stuhlfauth, Die Engel in der altchristl. Kunst, Fribourg-en-Brisgau, 18'J7.

3. Le démon est représenté presque exclusivement dans les scènes d’Adam et d’Eve, sous la forme d’un serpent rampant par terre axant la partie antérieure du corps soulevée, ou bien roulé en spirale autour de l’arbre. Bosio, Borna soit., c. L, parle d’un anneau de la collection du cardinal Barberiniqui portait comme empreinte un grand tau dont la barre verticale imitait le monogramme constantinien flanqué de l’alpha et de l’oméga. Un serpent était enroulé autour du pied dont s’approchaient deux colombes. En bas se trouvait gravé le mot salvs. Cet anneau, Garrucci, tab. 478, 2, montre en image ce que l'Église chante dans la préface de la Croix : Qui salutem humant generis in lignocrucisconstituisti… el qui in ligno rincebat in ligna quoque rpiceretur. l’ue idée analogue est exprimée par une lampe en bronze du ive siècle terminée en forme de dragon ayant dans la gueule le fruit néfaste et sur la tête le monogramme du Christ, symbole de la victoire remportée par lui, Bullett., 1868, p. 78 sq., pl. 1, et par trois lampes en terre cuite du v » , représentant le Christ d’après le psaume XC, 11-13. Kraus, op. cit., l.i. p. 108, 109 ; Bévue de l’art chrétien, 1889-1893.

Le Btant, Les premiers chrétiens et le démon, dans Atti délia B. Aceademia dei Lincci, 1887, p. 161-108 ; Wiegand. Der Erzengel Michæl unter Beriicksiohtigung derbyzanl. altital. undroman. Kunst ikonographisch dargesteUt, isso ; Koppen, Der Teufel und die Hutte in der darsteltenden Kunst von den Anfàngen lii-< zutn Zeitalter Dantes und Giottos, léna, dissertât., Berlin, 1805.

4. L’homme.

Les sarcophages mentionnés plus haut montrent comment Dieu a formé l’homme du limon de la terre. La femme y paraît également. Dieu leur donne la vie. Bientôt ils désobéirent à leur créateur, — La chute de nos premiers parents Dgure bien souvent sur les monuments, sur une fresque île Priscille dès le milieu du iip siècle. Le thème est d’ordinaire celui de la Mble : Adam et Eve à côté de l’arbre, le ser

pent s’en approchant ou roulé' autour de l’arbre, le fruit défendu dans la bouche. 1, 'arlisle indique aussi la punition de nos premiers parents : ils cachent leur nudité

avec de larges feuilles. Les sarcophages dn rv siècle,

jar exemple, celui de Saint-l’aul et celui de.lunius Bas ajoutent deux détails qui expliquent le texte de tien., m. 16 sq. : d

d'épis, du cote, | Eve, un petit agneau. Legraffito <l épitaphe du IIIe siècle au Lalran. i " /

talschrift, 1888, t. n. p. 287 sq. ; Perret, op. t. v. pl. xil, 3, exprime la punition plus i encore : un homme conduit la charrue, une fen lile. assise devant une mai-on. A < lu |

les monuments ajoutent souvi

la rédemption que llieu a promise aussdéit après la chute, par exemple, la naissance du Sauveur, ou mieux l’adoration des mages, sur le A. Breymann, A dam und Eva in der Kunut dep cl, lunu, Wolfenbûttel,

Christologie.

La vérité fondamentale du christianisme, le fait du Verbe fait chair, d. Jésus mort.

nous sauver, est résumé dans le symbole si ancien et si fréquent de IIXhYï, c’est-à-dire, 'It.ctoC ; X-, i’Y’j : Su) ni p. Tel est le sens bien connu de cet acrostiche du iie siècle, par exemple, d’après Eusèl ratio

ad sanct. cœtum, c. xvii. 1'. G., t. xx. col. 1288-'. S. Augustin. De civit. Dei, 1. XVIII. c. XXIII, P. L., t. xli, col. 579-580. Voir Symbolisme l>e l’art chrétien. La prédiction de ' incarnat, tm est repi premières années du IP siècle, à Priscille, sur la célèbre fresque de la madone et du prophète Isaïe, lx, 1, etc. (ou Balaam ou Siméon ?), qui indique d’un geste que l’enfant de la Vierge est l'étoile qui brille au ciel. Lie-Il. Die Darstellungen der allerselig. Jungfrau Maria… d. Kalakom ben, Fribourg-en-Bri-- fi pl. v. Sur une

peinture de Domitille, Liell, op. cit.. >. aujour d’hui à moi tic détruite, on voyait autrefois entre le prophète ►et la Vierge une double tour : était-ce la ville de Bethléhem dont parle Michée, v, 2? A Saints-Pierre-et-Marcellin, sur plusieurs peintures du iip siècle, découvertes par .Mur Wilpert, tiuovo bullett., 1900. t. vi. p. 81 laam indique l'étoile de Jacob. N’uni., xxiv. 17. I nonciation est peinte à Priscille, au IP siècle. I.iell. op. cit., pl. ii, 1. à Saints-Pierre-et-Marcellin au iip. Wilpert, /wh Cyclus christolog. Gemâlde…, p. i-jv. L ration des bergers se trouve sur une le la

catacombe ad duas lauras, Xuovo bullell., t. iv. p. 120. et sur des sarcophages du IV siècle. Au cimetière Ostrien, une fresque du iip ou du iv siècle. Perret, Cotac, t. u.pl. xlviii, représente les magechez Hérode. L'< qui les guide a parfois la forme du monogramme c tantinien){(. Garrucci, tab. 59, 2 ; Bull, H, 1863, | indiquer que l’enfant est vraiment le Christ. Les m rendent leurs hommages à cet enfant sur une peinture de la chapelle grecque. Sur les plus anciens monuii la mère allaite l’enfant, le porte sur ses bras et le tient sur ses genoux ; parfois il est tout nu. Sur des monuments de l'époque de la paix de l'Église, elle l’a emmaillote et couché dans la crèche. Le massacre des saints Innocents se trouve sur un sarcophage Gaules, à la fin du IV siècle. Le Liant, Sarcophage* d* la Gaule, n° 214, pl. 51, 1. Jésus paraît au milieu docteurs sur un sarcophage de Pérouse, de la même époque. Bullett., 1871. pl. vin ; Kraus, Beal-Encycl., t. l, p. 476. Le sarcophage de.lunius B. issus, le ii du l.airan. du iv siècle, ainsi que quatre fresques datant d’avant la paix îles deux plus anciennes se trouvent J la crypte deLucine et à la chambre des sacrements A 1 et sont du commencement et de la fin du u* siècl ntenl

le baptême de Jésus par saint Jean et la descente du Saint-Esprit sous la forme de colombe. De Waal, A Quartalschrift, 1896. t. x, p. 335-349 ; Wilpert..Va la der Sacramentskape lien, p. 18 ; Ptrzygowski, / ;. graphie der Taufe Christi, Munich. 1885. Parmi les miracles, dont la série s’ouvre par celui de ('..ma Eucharistie dans l’art chrétien), les uns reviennent rarement, les autres fréquemment, pai exemple, la multi-