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m ; ART CHRÉTIEN PRIMITIF


< imblanl de jeûner et en même tempi fi ni les

bals.1 les théâti La R ponte d i - ne, publiie i n grande partie par Tchiatovitch dans ion travail rar Théoph. Prokopovitch, Saint-Pétersbourg, 1809, p 107, contient dei renseignements précieui rar l’organisation de L'Église russe apréa la mort de Piwe le i rrand.

i. i.1, 1 trait à la loi

le I Église russe on) psi

les / Moscou, îsvj, t. n. ni.

parmi les Iques du métropolite Arsène,

i dans l’Ancienne Russie (Rouaakofta siu

1879 ; Morochkin, Esquisse bibliographique sur le métropolite

Arsène, dans le Bibliographe, Ikw, n. 2-4 ; Ephrémov, Maté servir à l’histoire d<- la littérature russe, E Pi tersbourg, 1867 ; Archives russes, 1868, n. 10, 11 ; Rousekaia Starina, 1876, n. 2, p. 587-588 ; Znainenskll, Lectures sur l’histoire de l'Église russe au temps de l’impératrice Cath 1875, t. m. p. 228-254 ; Phllarôte, Essai de littérature ecclésiasrusse, Saint-Pétersbourg, 18K’t, p. 343, 344 ; Bilbasov, lhtoire de Catherine II (en russe), Londres, 1895, t. ii, p, 1tJ5, 16C, 225-228, 230-248 ; Andréievski, Lexique encyclopédique, t. n. p. 172. 173 ; Lopoukhin, Dictionnaire de théologie, Saint-Pétersbourg, 1900, col. 1062-1063.

A. Palweri.

    1. ARSÈNE##


3. ARSÈNE, métropolite de Kiev, naquit en 1795. Le séminaire de Koslromski et l’académie de Saint-Pétersbourg l’eurent comme ('levé. Moine en 1821, Arsène professa la théologie à Saint-Pétersbourg. Le saint-synode le nomma successivement recteur de plusieurs séminaires, évéque de Tambov (1811*2), archevêque de Podol (1841) et enfin métropolite de Kiev (1860). Le docte prélat mourut à Saint-Pétersbourg en 1876. Les historiens russes le considèrent comme un des évoques les plus saints et les plus érudits de son siècle.

Nous passons sous silence ses nombreux écrits de liturgie, d'éloquence sacrée, etc. Comme théologien. Arsène est connu par son Trait, '- sur la religion naturelle et la religion révélée, traité paru d’abord dans les Travaux (Troudy) de l’académie de Kiev, et ensuite en volume, Kiev, 1875. Il s’efforça de ramènera l'église orthodoxe les Molocans, de l'éparchie de Tambov, et consigna ses réponses à leurs objections théologiques dans un ouvrage intitulé' : Conseils a un prêtre pour la conversion de ceux qui s'étant séparés de l'Église se sont affiliés à la secte des Molocans, 1815. Ses autres écrits touchant les mêmes hérétiques ont paru dans les Troudy de Kiev, 1875. Ses sermons [Sobranie slov), 5 vol., SaintPétersbourg, 18715, sont très estimés.

Ptévnitzki, Souvenirs d’Arsène, métropolite de Kiev, dans les Troudy. 1877 ; Lopoukbin, Dictionnaire de théologie, Saint-P< tersbourg, 1900, 1. 1, col. 107M073 ; Andréjevski, ih’cttoniiair » encyclopédique, t. ii, p. 173.

A. Palhieri. ART CHRÉTIEN PRIMITIF. - 1. L art chrétien en général. II. L’art chrétien, lieu théologique. l. L’ari chrétien en général. — ;. nature dm Vaut,

DIFFÉRENCE AVBC L' ARCHÉOLOGIE, — L’art consiste a exprimer sous une forme sensible des idées, des représentations plus nobles et plus (levées. Il suppose donc l’union, la coinpénétration de l’idéal et de la forme réelle etsciisii.li. Ces formes sensibles s’appellent monuments. Les monuments peuvent cire envisagés sous le rapport archéologique, « en tant qu’ils sont destinés à perpétuer le souvenir des personnes, des événements, des usages ou di choses des temps passés ; » ou bien bous le rapport artistique, en tant que leur forme sensible, noble et harmonieuse, est l’expression du beau idéal. Ces deu points de vue ne s’identifient pas. Les monuments qui font l’objet des études archéologiques étant le plus souvent des œuvres d’art, l’archéologue doit savoir apprécier le style et le mérite artistique d’une œuvre, les comprendre, les juger. L’art chrétien primitif n’est qu’une création du géni romain, création qui

a été toutefois fécondée et dirigée par l’esprit du chris me. Ce point de dépari unique a produit I gela traite-, il a bii n des nuam i elles ne sont pas considérables.

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sciiu i. h

II. ORIGINE l’I l’un CBRÉTIBS ; SOS HISTOIRE. I Origine. — Raoul-Rochette a dit : I n arl ne provise pas ; créer de toutes pièces un arl sans pi dents n'était pas plus au pouvoir des chrétiens que tituer une nouvelle langui : au latin. dautant

plus que dans l’antiquité l’art s’occupait de toudétails de la vie publique et privée. L’art chrétien tire son origine de l’art funéraire antique. Ses commencements ne sont pas rudimentaires et faibles : loin ! plus les monuments -ont ancien'-, plus ils sont pai au point de ue de la forme et de l’exécution, (.tuant au fond, on a procédé graduellement. On employa tout d’abord les formules décoratives de l’art funéraire païen. en ('cariant soigneusement tout signe d’idolâtrie et toute image immorale. Mais l’art chrétien ne devait pai rester la. Comme il avaità sa disposition nou velles, il trouva, pour les exprimer, de nouvel ou modifia les anciennes. Les figures principales qui représentent la pensée chrétienne, sont introduileà peu dans le milieu décoratif accoutumé qu’on continue à prendre dans l’art profane. Les sujets se multiplient ; à ceux qui sont isolés, on ajoutedes compositions ; des cycles se constituent. A un moment donné 1 chrétienne prédomine, l'élément décoratif profane n’a plus qu’une place accessoire. C’est Rome qui a fourni les plus anciens monuments : le vestibule et la galerie des Flaviens à Domitille, les cryptes de Lucine. etc.

2' Histoire. — L’art chrétien, en particulier la peinture chrétienne, est sorti de l’art gréco-romain. (Nous venons d’indiquer ses commencements au l*siècl< se développant, il marche, pour ainsi dire, de pair avec l’art profane ; la première période s'étend jusqu'à la lin du IIe siècle. Dès le commencement, nous trouvons des sujets distincts, soit isolés, soit groupés dans des compositions, soit plus développés dans les cycles. Le symbolisme se forme. Cette première phase est celle de l’invention la plus libre et de la technique la plus soignée, ainsi que le montrent les parties les plus anciennes de Priscille. de Domitille, de Prétextât, etc. Durant la seconde phase, fin du IIe siècle à Constantin, les cycles se développent et prennent des formes déterminé) traditionnelles, presque stéréotypées. Dans la première moitié, le symbolisme atteint son apogi e. Mais la décadence de l’art croit en sens inverse ; la technique ! déjà beaucoup à désirer ; t le si vie des peintures est de moins en moins parfait. » Le changement radical dans la situation politique et sociale des chrétiens, sous Constantin, amené aussi une modification dans l’art chrétien. Celui-ci se montre désormais au dehors ; la technique devient meilleure, mais le symbolisme disparait de plus en plus ; le sens religieux s’appauvrit ; les artistes commencent à oublier l’esprit des choses de leur art et aboutissent vite à des représentations littérales des faits matériels ; les sujets de la Bible ne sont pas encore écartes, mais ils ont une signification plutôt histori De nouveaux sujets sont introduits. On revient assez volontiers à ceque j’appellerais des » portraits de la vie réelle. L’iconographie elle-même cl type idéal, imberbe, du Sauveur se modifie pour se rapprocher peu à peu du type byzantin. Le nimbe, dont on orna sa tête, est donn aussi aux espi même, vers 100, à la Vierge et aux autres saints. Pour les autrebranches, voir plus loin.

D* p [. ; t. n.p.SSl sq. ;

Kraus, Roma sotlerrni -_J7 : 1.), rliche

Kunstin ihrenfruhest I t ' r 1873 ; Maruc drarehéoL chrét., t. i,