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ARRAS SYNODE DIOCÉSAIN D’ARSÈNE UJTORIAN

.Il Gérard, évêque de Cambrai et d’Arras, assisté des archidiacres et prétrei du diocèse On j amena, i interrogea el "ti j condamna les adepti - d un certain Gundulphe, hi r< tiqui il dien, lequi I professait

ini - suivant - : négati le la valeur du baptême

i ilil’eucharistie, refus de la pénitence au pécheur,

interdiction du mariage, défense de vénérer d’autres

i qui i. - apôtres <M les martyrs, interdiction de

ter l’office et de vénérer la sainte Croix, nullité du

ment de Tordre, les cloches sont de la superstition,

.. les enterrements ont été inventés par les prêtres.

C. - hérétiques qui appartenaient à la secte des cathares,

furent convaincus et parurent se convertir.

i., l AchPî. Spicilegium, Taris. IT-js. t. i. p. 606-C24 ; Coleti, Concilia, t SI, l’1 153-1 180 ; Hefele, Histoire des conciles, trad. Di lare. Paris, 1871, t. VI, p. 260-’2t’.J ; C. Sctmiidt, Histoire et doctrine de la secte îles cathares, Paris. 184U, t. I, p. 35 sq. ; Dôllinger, Beitràge zur Secklengeschichte des Mittelalters,

Munich, 18’JO, t. 1, p. Cô s.j.

J.-B. Martin.

    1. ARRHENIUS Claude##


ARRHENIUS Claude, historien suédois, né à Linkœping en 1629, mort à Stockholm, en 1695/Il est l’auteur de nomhreux ouvrages relatifs à l’histoire de la Suéde. Il faut citer ici : 1° Historix Suecorum Gothorumque ecclesiasticæ libri IV priores, in-i°, Stockholm, 1689 ; 2° Bullarium Saxo-Gothicum, Il in-8°.

Ilœfer, Nouvelle biographie générale, Paris, 1853.

V. OCLET.

    1. ARRIAGA (Rodrigue do##


ARRIAGA (Rodrigue do, jésuite espagnol, né à I.ogrofio, le 17 janvier 1592, admis dans la Compagnie le 17 septembre 1606, enseigna la philosophie à Valladolid, la théologie à Salamanque et à Prague, où il fut chancelier de l’université et y mourut le 7 juin 1607.

— Dispulatione8 théologies in primant parlent I). Thomee. De Deo uno et trino, in-fol., Anvers. 1643.

— De angelis, de opère sex client » ), de ultimo fine hominis, in-fol., Anvers, 1643. — In primant secundse I). Thnmse… De actibus /mnianis, de passianibus animée, de habitibus et virtutibus, de viiiis et peccatis, ibid., in-fol., 1644. — De legibus, de divina gratia, de justificatione, de mérita, 1644 ; — //( secundam secundse. .. de virtutibus theologicis, fide, spe et charitate, item de virtutibus cardinalibus prudentia, fortitudine et temperantia, 1650 ; — In tertiam parlent D. Thomas de incamatione divini Verbi, 1650 ; — De sacratnentis ni génère et de eucharistia, 1655 ; — De sacratnento pxiiitentiæ, extrêmes unetienis et ordinis, 1655 ; en toul 8 in-fol. Les deux premiers volumes ont une édition de Lyon, 1644, et le Cursus complet en a une de 16471669.

De Backer et Sonunervogel, Dibl. de la C" de Jésus, t. i.

COl..".78-081.

C. SoMMERVOGEL.

    1. ARRIBA François##


ARRIBA François, théologien de l’ordre des franciscains ; il a étudié la question de la prédestination dans son Opus conciliatoriwm gratiseet liberi arbitra creati perfeclam concordiam mternseque prsescientise et prtedestinationis infallibilitatem explicans, qui parut à Paris, in-’r. 1622.

limier, Nomenclator Uterarius, Inspruck, 1892, t. i. p. 271.

v. Oblet.

ARR16HI Jean Baptiste, théologien italien de Tordre

des augustins, mort en 1605. Il enseigna la théologie i Vérone el ût paraître à Florence : 1° Elemenlorum theob libri IV, in-8°, 1569 ; - De beatitudine hominis libri II. in-8. 1575.

Iturter, Nomenclator Uterarius, Inspruck, 1892, t. i. i ll.i 1er, Nouvelle biographie générale, Paris, 16

. HllI.ET.

    1. ARRUBAL##


ARRUBAL.pierre de » , jésuite espagnol, ne à Ceni .ti 1559 admis dans la Compagnie le SI avril 1579,

pi.fessa la théologie à Aie. il. i. a Salamanque el à Rome,

ei mourut a Salamanque, le 22 septembre 1608. Il Cl

J.ai te

rum a* disputalionum m pn in-fol.. Madrid, 1619-1022 ; m- :

t.. i

t iii, r :

!  !..

1 ARSÈNE AUTORIANOS et ARSÉNISTES. [.Arsène Autorianos. II. Schisme d

I. ARSl m. Au.iI’.ia Conslanlinopleau débat

du xiir siècle, il av. lit échange son n< i de

Georges avec celui de Gennadi isant moii

prit définitivement le nom d’Arsène, lorsque son Alexis, qui avait été juge de I hippodrome avant la ; de la ville par les Latins I204 froc sous le nom d’Arsène. C’est au monasU-re d 11 tout près de la capital… que notre futur patriarc I retira en quittant le monde. Il en devint higoum sans avoir reçu aucun ordi I il prit part c- :

tel a l’ambassade que Jean III Vata… _

voya. en 1254, au pape Innocent IV. Au retour. Ai alla s’enfermer dans un monastère du lac Apolh en Bithynie, dont il refusa de prendre la direction. C. N. Salhas. Mevatuv » 1894, t. vii, p. 509-511. C’est là que les ei Théodore II L îi ar de

Vatatzès, vinrent lui offrir au nom de leur rnaitre la dignité patriarcal.-, laissée sans litul. mort de

Manuel (1254). Arsène, qui était resté simple moine. reçut en trois jours le diaconat, la rêtrise et l’investiture de sa nouvelle dignité. A. Miharakis, ’Ioroota toû 6affiXe(oj ni Nixataç, in-8°, Athènes. 1898. p. S : S5-UI. Créature de l’empereur, Arsène ne connut d’autre loi que la volonté impériale. Son premier acte fut de rédiger une sentence d’anathème contre Michel II, despote d T.pire, et tous ses partisans, et un décret d’interdit sur tout l’empire épirote, rival de celui de Nicée. A. Miliarakis, op. cit.. p. M3 ; A. Heisenbeif ori Blem niydse curriculum vitse et carmina, in-S ! 89C,

p. i.") sq. L’intervention de Nicéphore Blemn pécha seule la promulgation de cette é ; - nce.

Quand l’empereur mourut 1258. Arsène resta li.lson jeune fils. Jean II I.asearis. dont Michel Paléol. avait pris violemment la tutelle, après le meurtre du tuteur légitime, klouzalon. Mais, quand il vit ce

même Michel Paléologue s’emparer complètement du pouv. au détriment de son pupille, Ars

d.. nt les remontrances étaient resti es impuissan abandonna Nicée et se relira au monasb sios, à l’embouchure du Drakon. Sans donner de il sion, il renonça à l’exercice de ses fonctions. Apr. vaines tentatives pour lui faire reprendre le pouvoir ou ol tenir de lui une abdication formelle, l’empereur et les évéques courtisans lui donnèrent un successeur dans la personne de Nicéphore d’Éphèse. A. Miliarakis, op. cit., p. 560. Le nouveau patriarche compta autant d’adveisaires qu’Arsène avail gardé de partisans ; tous furent tenus par ces derniers pour invalides. Il mourut d’ailleurs au bout de six mois..’. peine maître de Constantinople (25 juillet 1261), Michel Paléologue son. lui donner un remplaçant. Les partisans d’Aï luirent en avant le nom de l’ancien patriarche, dont I empereur finit par agréer la candidature, à condition qu Arsène reconnût la validité des ordinations f.iites |ur Nicéphore, Arsène > consentit, mais refusa de coin brer avec les nouveaux évéques. A. Miliarakis, <> ;). cit., p. 620. Rentré à Constantinoplc, il couronna Mi pour la seconde fois dans Sainte-Sophie, tout en r vaut les droits de Jean Lasc.iris. Peut-être croyait-il encore à la bonne foi du Paléologue. Toute illu tomba quand l’usurpateur, pour ecat 1er a jamais pupille du Irène, lui lit crever les jeu ; 1261). Irrité’, le patriarche excommunia l’auteur.1 crime non moins inutile qu’odieux, et nul pour cond.-