Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 1.2.djvu/244

Cette page n’a pas encore été corrigée

1983

    1. ARNAI’I##


ARNAI’I.l) - ARNO

épitaphes, dont les plus célèbre » « ont de Santenil t de

Boileau.

(Euvrt - de Venir* Ani » irnauht, docteur de la mal ftl ur : ' el m vend à Lau » uine,

ch « Sigi 8 mond d’Arnaj et C", 1775-1783, 421 <"-> ; « volume contei I la Vie de Vessire Antoine Arnauld

! au. M pubUée a part en 2 In*, la même année 1783), ew, „., , balioni el éloge » obtenu » par le » d’Arnauld) el la Table généraU des matières. Ces 42 tomes ne comprennent pae la Perpétuité de la foi, qui, ajoutée ., [ a BU |te élève le chiflreà460u 18 tome » ln-4*. Cette édition, où piosieure écrit » Inédits sont Joints a ceux qui étaient déjà publié » , est due aux s„ins de l’abbé Dupac de BeUegarde ; la <e a été rédigée par Noël de Larrière. Des Préfaces historiques, auxquelles a travaiUé aussi l’abbé Goujet, précédent lesdifli classes (huit classes, sans compter la correspondance) ouïes écrits d’Arnauld sont distribués, et exposent longuement loccasion et le but de chaque ouvrage, avec les polémiques qu il a suscitées. Les quatre premiers volumes sont remplis par la correspondance d’Arnauld, comprenant surtout les lettres qu il a écrites depuis sa sortie de France et une partie de celles qu il a reçues. Les lettres d’Arnauld, où se révèle le mieux son caractère, avaient déjà été partiellement publiées en 1/27 (Nancy, 8 in-12)et 1743 (9* volume). Les originaux sont à la Bibliothèque nationale à Paris, où l’on trouve encore un certain nombre de lettres inédites, sans grand intérêt. - On peut consulter a » Correspondance de Pasqùier Quesnel, qui vient d'être publn e (incomplètement) par M" Albert Le Roy, 2 in-8-, Paris, 1° "'. Le P Quesnel passa avec Antoine Arnauld les dix dernières ai de sa vie et hérita de ses papiers. On a également de Quesnel plusieurs publications historiques et polémiques, relativesa la vie et aux ouvrages d’Arnauld, notamment : lQuestion curieuse si il/ Arnauld docteur de Sorbonne est hérétique, in-12, Cologne, 1690- réédité en 1695 et en 1697, avec des additions, sous le titre : Histoire abrégée de la vie et des ouvrages de M. Arnauld ; 2- Causa Amaldina, gros in-8-, Liège. 1699, recueil des écrits publiés en latin par Arnauld et ses amis contre la censure de la Sorbonne (1656), avec une préface de Quesnel ; 3- Justification de .1/ Arnauld contre la censure d’une partie de la Faculté de Paris recueil des écrits français d’Arnauld et de ses partisans sur ce sujet également précédé d’une introduction « historique et apologétique » de Quesnel, 3 in-12, 1702. - Naturellement Antoine Arnauld tient une grande place dans tous les ouvrages traitant de Port-Royal et du jansénisme. Voir cet article. De morne que Quesnel et Larrière, Fontaine, Du Fossé, l’abbé Bacine et les autres historiens jansénistes ne parlent de lui que sur le ton du panégvrique. Sainte-Beuve, Port-Iloyal, 3e édit., 6 in-8°, Pans 1867 malgré ses sympathies pour le parti, aboutit à un jugement plutôt sévère et presque juste sur son chef. Pour ce qui concerne, en particulier, le rôle d’Arnauld dans l’importante affaire de la « paix de Clément IX » , on peut voir, à rencontre du Phanlome du jansénisme, mentionné plus haut, outre les Mémoires du P Bapin, publiés seulement de nos jours. l’Histoire des cinq propositions de Jansénius (par Dumas » . 2 in-12. Liège, 1700, a laquelle répliqua Quesnel par la Paix de Clément l. ou Démonstration des deux faussetés capitales avancées dans l Histoire des V propositions, in-12, Chamberrl, 1700 ; puis, Lettre de M l’archevêque de Cambray (Fénelon) au P. Quesnel tauchant la Relation du cardinal Rospiglicsi, in-12, s.., 1710 ; enfin, Vie de M. Pavillon, évêque d’Alet, 3 in-12, Saint-Miel, 1738 et L’trecht, 1739, ouvrage janséniste, mais où l on trow documents et des aveux précieux. - A consulter encore, sur les ouvrages d’Antoine Arnauld et les condamnations qu’ils ont le Dictionnaire des livres jansénistes, du P. de Colonie, augmenté par le P. Patouillct et reproduit, as le nouvelles additions dans ['Encyclopédie théologique de Migne, t. xii. et Der Index der verbotenen Éûcher, du D' H. Reusch, In*, Bonn. 1885 i n p 446 » q. (Ne pas oublier que cet auteur est f vieuxcatholique » ) - Sur la famille Arnauld, voir I.i écrite sur les Arnauld complétée à l’aide de leur a mas Inédite, par Pierre Varin, 2 in-8', Paris, 1847. v.lus. Brucker.

    1. ARNDT Jean##


ARNDT Jean, un des rares mystiques luthériens, naquità Ballenstedt (Ànhalt), le 27 décembre 1555. Dès sa jeunesse, il lui les ouvrages îles mystiques catholiques, saint Bernard, Tauler, l’Imitation de Jénu-Chnsl n abandonna la médecine pour se livrer.. la théologie, ou’il étudia à Helmstadl (1576), Wittemberg (1577), a Strasbourg el à Baie (1579). Revenu, en 1581, au heu de sa naissance, il j fol instituteur. En 1583, il devinl pâleur a Badeborn ; il en lut chasse en 1590, pour avoir

n rusé d obéir au ducd’Anhall

disait les images dans l< de son duclu

i. mploi de la formule d’exorcisme dan » la célébrai du baptême. Il publia a ce sujet son premier ouyi Tconographia, 1596, traitésur le légitime usage et I abiw des imagi s. pasteur a Quetlimboure 1590, puisa Brunswick 1599), il fit paraître, en 1606, le premier livre du Wahren Chrùtentums. Cette publication suscita à auteur de graves difficultés et le mit, selon son ei| Bion, dans i une fournaise ardente.. Appelé, en 16 Eisleben, il put faire imprimer, I année su trois

autrelivres de son Vrai Christianimu Les [uatre livres furent réunis, Magdebourg, 1610. Le » éditionsuivantes contiennent un cinquième et un sixième livres. Aucun ouvrage humain, si on excepte l’Imitation, n’a été plus souvent impriméque le Vrai Christianisme de Arndt. En 1687, il a été traduit en latin et a paru nom d’auteur ; il s’est répandu sous cette forme parmi les catholiques. Une version française, par de Zinzendorf, a été- publiée, 3 in-8°, Paris, 1725 Dans une hure écrite le 29 janvier 1021 au duc de rirunsvuck, Arndt a exposé le but de son livre : il a voulu détourner les étudiants et les pasteurs de la théologie polémique, qui redevenait une theologia scolaslica, rai chrétiens de la foi morte à la foi vivante, les faire pa de la science théorique à une piété pratique et féconde, leur montrer, enfin, que la véritable vie chrétienne, il parable de la vraie foi. consiste à augmenter la foi lui faireproduiredesfruits.il recommandait la formation de l’homme intérieur par la vie d’union avec J Christ. Ses tendances mystiques se manifestent dans ses sermons sur les Evangiles et le Petit Catéchisme de Luther et dans un recueil de prières qu’il publia, en 1012. sous ce titre : Paradiesgârtlein aller christUehen Tug’enden. Il a donné une édition de V Imitation et de la Deutsche Théologie. Toutes ces œuvres ont été ré-unies parJ.-J. Rambach, in-fol., Leipzig et Gôrtitz, 173 » . Arndt qui était devenu surintendant à Celle, en 1611. mourut le Il mai 1621. Ses idées ont été vivement discutées par les protestants de son vivant et après sa mort : il I accusé de papisme et de diverses hérésies. Son IVai Christianisme a joui néanmoins d’une grande popularité' et a exercé une heureuse influence sur les pitants d’Allemagne, en particulier sur les piétistes.

F. Arndt../oh.. Arndt. fin biographischer Versuch, Berlin Periz. De Joanne Arndtio ejusque libris qui inscribuntur « de vero christianismo » , Hanovre. 1852 ; Encyclopédie des sciences religieuses. Pari-. 1877, t. i. p. 610-612 ; Kirche 2- édit., Fribourg-en-Brisgau, 1882, t. i. col. 1411-14 Healenoïkloynuhfur protestant. Théologie und huche, S- édit, Leipzig. 1896, t. n. p. 108412.

E. Mangknot.

ARNO ou ARNON, chanoine régulier de Rcicl berg, en Bavière, très télé pour la reforme des chanoines réguliers et pour la défense de la doctrine de l'Église, mort le 30 janvier 117.".. Il était le frère puiné du célèbre Gérhoh, prévôt de Reichersberg I nom. Il étudia la théologie sous la direction de son aîné et lui succéda, le 29 juin 1169, dans la charge de pi âpreavoir été doven du couvent. On a de lui : l « Scu . anonicorum regularium, P. L., I i xerv, col. I 1528 ouvrage digne d’intérêt par la connaissance qu il nondonne de' la vie canoniale, vers le milieu du u, siècle ; - Apologelicus contra Folmarum, dont le prologue et un fragment avaient été édit art.

Sylloge veterum scriplorum, p. 2Uf ; P. L.. t. cxciy, col 1527-1538, el qui ; > ' ll ' P ublié on entier P ar XN " chert, Leipzig, 1888. Ce traite, long et prolixe, est une réfutation de Folmar, prévôt deTriefenstein, qui pr dail quod in Chrutum Jesum tanquani in Dcnm credendum non sit ; quod homo ille m Deum assumpttn, Dei Patris naturalis et proprius Filins non sit ; q in plenitudinem pqternmglorix.obedientia morttê