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    1. ARMÉNIE##


ARMÉNIE. CONCILES

. aise, 1824, p. 71-74 l.’concile d « i lui. 1 1 1 -- — i. b I exami n d uni seuli qu ique, on di cid i de ïuivn dans la fixation de cette ! i supputation des Latins. I Dulauriei. / hi chronologie arménienne, in-4. Paris, 1850, p. 84-100, 160 ; B de » croisades, p. 542, 553-555.

i, , |, Lu i du xive siècle, en 1307, a lieu un grand concile, préparé par le patriarche Gri oin VII d’Anazarbe, morl l’année précédente. Partisan des réformes récla i, .ir i ;, Grégoire avail proposé un concile et

. un mémoire, qui est un traité complet sur ta

qui -i i..n religieuse de l’Arménie à o It i poqui. I.

ni. en effet, malgré la mort « lu patriarche : il reconnut enJ.-C. deux natures, deux volontés et deux opérations, accepta 1rs sepl premiers conciles et di plusieurs canons disciplinaires, dont voici les principaux : le nom il » Christ doit être ajouté au trisagion ; Noël se célébrera le "J.â décembre, et les autres fêtes aux jours on elles tombent dans le reste de l’Église catholique ; cinq jours d’abstinence précéderont la fête de Noël, el cinq.mires jours celle de l’Epiphanie ; les veilles de l’Epiphanie et de Pâques, il sera permis, après la messe du soir, de manger ilrs œufs, « le l’huile il du poisson ; un peu d’eau doit être mêlée au vin du saint sacrifice. Voir la lettre du catholicos Grégoire dans Galano, t. i, p. 435-450, et 1rs actes du concile, ibid., p. 455-471. Cf. A. Balgy, p. 70-72, 301-312 ; Hefele, Histoire des conciles, trad. Leclercq, i. vi. g li’.i’j. Historiens arm. des croisades, t. i, p. i.w-i.xxi.

Les décisions de ce concile ne purent être exécutées ailleurs que dans la ville ilf Sis à cause de l’opposition des moines et de quelques prélats. Il fallut les reviser dans une nouvelle assemblée plénière réunie à Adana, en 131(5. Les canons de 1307 furent examinés, confirmés, complétés par d’autres et souscrits par tonles membres présents, dix-huit évéques, cinq vartapets, deux abbés et le patriarche avec le roi. Galano, oj>. cit., t. r, p. 171-506 ; A. Balgy, p. 7-2-70, 313-335 ; Hefele, Histoire des canal, -s, t. ix, p. 473 ; (. de Serpos, t. ii, p. 459-466.

I.a controverse un instant apaisée se ralluma bientôt. lie-, missionnaires latins et des Arméniens convertis dressèrent des erreurs arméniennes un exposé ne comprenant pas moins de cent dix-sept articles et l’envoyèrent a Home. Effrayé, le pape Benoit XII ordonna la convocation d’un concile, où ces erreurs seraient condamm es, et la foi rétablie dans toute sa pureté. Le concile se tint en effet en 1342, et rédigea un mémoire justificatif où, à l’exception d’une seule, il déclara que les accusations lancées contre l’Eglise arménienne étaient sans fondement. Cf. A. Balgy, p. 77-87 ; G. de Serpos. t. n. p. 166-Î 71. et surtout Hefele, op. cit., t. i. s 707 ; ce dernier auteur résume chaque article. On trouvera dans Mansi, Amplissima conciliorum collée tio, t. xxv, col. 1185-1270, le texte de l’accusation et celui de la réponse. Sur l’état nominatif des membres du concile, voir Historiens arnt. des croisades, t. I, p. LXXI sq.

La querelle ne finit point avec ce concile. On continua, après eoiome avant, à discuter certaines question-, déjà tranchées Lien des fois. Telle, celle du mélange de l’eau au vin dans le sacrifice de la messe. Mesrop d’Ardaz 1 1359-1372), témoin des disputes que soulevait ce détail,

voulut en Unir et réunil à Sis un nouveau concile ; mais

vêques ne purent s’entendre, ou plutôt, revenant

sur la décision prise ni 1307, la majeure partie d’entre

eux s, - déclara pour le vin pur. sans admixtion d’eau. .1. Issaverdens, op. cit., p. 196..Mentionnons encore le >de réuni, au début île son pontiiic.it, par le patriarche Jacques’1 1 1 1 W$1-$2 i 1 1 1 dans le bul de renverser, de ri avec les évéques de la Haute Arménie, le pseudopatriarcat d’Aghtamar. D. Ver r, Histoire du patriarcal

arménien catholique, in-8°, Paris-Lyon, 1891, p. 259, d’après I bornas de Medzoph.

ni. i » i concile de Florence a nos jours. — Comme i

la plupai arménien ! pri rent pari au r i and concile unioniste de I loi « n 1 1. Bâle av., n nt invil

d Arménie par l intermédiaire de deux évéqui

ntinople, dont nom

ponse. M..n-.. t. xx. coi I. 90-91. A

ne I. qui leur avail fait la m< me demande, l’un [sale de Jérusalem, envoya une lettre ti. s favorable. Balgy, p.’.il. 93. Par le (ait, le

intin V se lit représenter au concile. Sur li marches préliminaires, voir Balgy, p. 93-101. Le ;

ue I V promulgua i union entn

par son fan l ExultateDeo, du22

Texte latin et arménien dans Balgy, p. 102-155. Voir I i.o-INI ILE DE.

L’histoire des conciles généraux de l’Église arménienne se termine, a proprement parler, avec o lui di A partir di iqne, l’unité hiérarchique est :

pue en Arménie ; deux centres rivaux b’établissent, l’un à Etchmiadzin, l’auti tous deux ont eu danle

cours des siècles leurs synodes particuliers, dont : toire est fort obscure. Plus tard, un troisième < ntre indépendant, celui des catholiqui puisa Constantinople, qui comptera lui aussi a - as » m hlees Synodales distincte-. Mais ce sont, le ph. de simples conseils épiscopaux, non des synode* ment dits. Quelques-unes de ces assemblées eurent pourtant une certaine notoriété.

La première en date est celle d’Etchmiadxin où fut créé, en 1441, le nouveau patriarcat de la Grande-Arménie par l’élection de Grégoii Virabetxi. Voir à ce sujet Thomas de Medzoph, De l’union d<’i du

iot, e du catholicos, l’a » 890 de i’< re arménienne. I). 1441), en appendice à sa chronique. Cf. Tcliaintchian. Histoire d’Arménie, t. ni. p. 173-492 ; F. Nève, L’Arménie chrétienne, p. 377-381. Le r.Tit de Thomas a d’autant plus de prix que le narrateur a pris paît i v, neineiits de l’époque ; il a m I pro moteur de l’élection de Grégoire.

Parmi les synodes tenus sous les divers patrian catholiques, il faut mentionner : I" celui de Zi nairement écrit Bzommar. au mont Liban, s goire Pierre VIII, il eut lieu en octobre 1851 ; mail actes, désapprouvés par Rome, ne sont entrés dans aucun recueil officiel. Cf. Ormanian, Le Vatican ci l, méniens, p. 150, 153 sq. ; Jur. pontif.de Prop.fide, part. I. t. vi a. p. SM, iivi ; — 2 « celui de Constantinople, <n 1869, interrompu au bout de quelques séances, et dont le questionnaire a seul vu le jour. Cf. Jur. pontif Prop.fide, part. I. t. vi 6, p.’M ; — 3° celui de i tantinople en 1890, dont les acteforment un volumineux dossier encore à l’examen en cour de Rom< l tains synodes réunis a l’occasion de l’élection

patriarcheont eu parfois une grande importance ; tel celui de Zinar, en 1866, ou fut inaugurée la nouvelle foi me du patriarcat arméno-catholique. J’en ai d’ailleurs j ci-dessus. Voir les actes dans Jur. pontif fide,

part. 1. t. vi a. p. 153-465. On pourrait mentionner aii--i d’autres documents, tels que professions de foi. huiles pontificales, circulaires patriarcales, traitant de l’organisation administrative ou de la discipline. Boa nombre d’entre eux sont indiqués plus haut an courde i // stoire religieuse, il me suOira île signaler ii

cause de son caractère général non moinque de SOB actualité, le mandement envoyé à son clergé par ! triarche actuel à l’occasion de son intronisation, LUX

raies Pauli Pétri XI Emmanuèlian patriarches Ciliciss Armenorum catholicorum, in-8°, Constantinople, I’.khi arm.-l

In l’article, de

n peut oonsulter les dem - P B mian.

(arui.i ; M A.. M……