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ARMÉNIE. CONCILES


Areiche, in-8-, Leip « g. « K » . P '- ' ; ' ^"£™

autre ennemi plus redoutabl ; » ; '

o emn les évêques arméniens réunis a Acvl « c/ » « w SSÏÏrent la 7lus vigoureuse résisUnce. L’historien de

cette™ ureuseé æ Elisée Vartapet nou, . ~j.

serve la lettre courageuse adressée s par les Pères du Seau roi de Perse pour lui signifier leur refus de

naces.C’esi I. beau mon, ., ., -., . « : jl.

la traduction italienne dans J. ùpgeltotfc, Ehseo, Zricoar o, in-8<>, Venise, 1840, ,, . :  ;., -., !. 1 ;. t.-. ! …, ., dans Unglols, Collectiondes historiens, t. ii, p. ui', : „ ; u nea Stre lettre synodale fui envoyée, croelqnes semaines après, à l’empereur Théodçse.Langloist pSè Cetteassembléede 449-450est la dernière de Arménie libre ; l’année suivante, aumoment du concile de Scédolne le pays succombait sous les coups de Je "Son 1 ne se relèvera, en 484, sous le cathoheos E Mantagouni, que pour tomber au. « itot après dan. Je monoîhïsisme. Voir les canons de ce cathohoos dans

celle-ci du moins, avant la chute dans l hérésie, .1 î eut une teuable tentative de relèvement, opérée par un concil nat.onal tenu en iS8 a ^//e.^^n, , , , fe h « g** du pays, sous la présidence du roi Vaçhatan le I un » ï rarehevêque Choup’haghichov ( C houp, ., , , ch Choup’haghichou). Nous avons encore les actes de cette assemblée, précieux document qui devra figurer désormais' Ls collections des conciles o.se Kag^nkatonatzi ou d’Outi, Histoire des Aghovam ; l. Lc^m, traduction allemande dans Agop Manandian £,, . r. wraVbanischen Geschiehle, in-8 « , Leipzig, 1897, p. 4448- trad. latine dans A. Mai, op. Cit., p. « 5.

h |, "r CONCILE DE YaGHARCMAPAT A CELUI DE IvAR.N OT

Théodosiopolis (491-633).-L’histoirede 1 Armen.e chrétienne au V siècle se ferme sur un grave événement Es un concile généra, tenu à Vagharchapat en 491 sous 1, présidence du cathoheos Papken, ^-..21 Ar m"niens Géorgiens et Agbovans condamnent solennelEmenUe concile de Chalcédolne et adoptent le rnonon(. alors dominant dans le monde oriental, grâce a ïpTuï des empereurs Zenon (474^1 et Anastase (Wl-5 S, . MoisKaghankatouatzi, op. « t., 1. I. e. xlvii, an le « -tholicos, c. XV. Cf. Arsak Ter M, el, ., ,, . op. S 47. Désormais, durant plusieurs siècles, toutes Rassemblées conciliaires de l’Arménie reviendront sur StoXsion de 491, pour l’approuver, la rejeter ou Siauer, le plus souvent pour la maintenir quand Se Mantenue, elle l’est par le premier concile de Tvin Vrôvin-. réuni en 525 ou 527, l’un des plus im porS de l’histoire. Ces. à ce concile, dit-on, que la c lu triSn, et les deux fêtes de Noël et de l’Epiphanie S/es^o anvier. Voir Hefele, Histoire des. « maie, -, , trad. Leclercq, Paris, 1909, t. iii, p. 1077 ou les uCnte-hu, . canons de cette assemblée son, résumes d’après Tchamtchian, Hisiotre d’Arménie, . n. p. B7, 5-2? A Balgy, op. cit., p. 19 ; la traduction des ca£ » dan fA g MaiTop. cit., p. 270-272 sq. Du reste nen St moins précis que la chronologie de ces conciles de ^n Julien de deux, il peut fort bien n’y en^avoueu Sun seul, celui de 552, par lequel fut. nstituée la, nouSle ère arménienne. E. Dulaurier, Rechejrhes sur la r, ! l logie arménie. in-K Pans W p-JJ !

IMO. n-16 Venise, 1880. En 596, nouvelle condamnation d^Tchalcédoniens par un autre concile de U.n. s, , … IcathoUcos Abraham ; au.<…Ni.re.ie. » -., … ! …..nse trouï£ cSe fois, le chef religieux des Géorgiens, Kynon

coupable d’avoir rejeté le monophys.s Voir ci-dessus

col.1897.et A. Balgy.op. cit., p.20. Non moins curieux ce

svnode de616, ou l’on voit le roi de Pei H.

ec les théologiens couronnés , , , , , , , her à sa foconla questiondeii deui naturedan Christ. No.r li dans ler-Mikélian, op. i

p. 60.

IH |, | |., ii, il, . DE KARIN A CBLI I 01 UllRAk . ii, cuit nu moment que la monophysites et dyophyaites allait être définitive rétablie. Ce fut quand Héraclius, victorieux des P< i convoquaGrecs et Arménienau concile d oec dosiopolis, aujourd’hui Erzerou.n), vers l’an 633. La est incertaine ; Galano, op. cit., t. i, P-, 85 '_f_ u. v » J" Hefele op. cit., § 289, trad. Leclercq, t. iii, p.ff18, ! « " t „, p. 334-335, adopte l’année 622 ; Tchamtchian

fère 627 ou 629, Huit  »" ! mani, qui a écrit sur ce concile toute une disserta Bibliotheea juris orientais, t. iv, p. « ; t. %. v- * » sq., descend jusqu’en 632 ; enfin G -n. qu a

essayé récemment de fixer la chronologie du mono thélisme, place en 633 l’assemblée de Kann. Du Eni hungsgeschichte des Uonothel h xhren (j

Um geprûft und dargesteUt, in-8°, Leipzig, c. I » ; cf. Zz.ZeUschrift, t. ix (1900), p. 545, el L r-M.kel.an, „, , cii, p. 61-66. Quoi qu’U en soit, lunion y fut proclamée la formule, qui as été crucifié pou. ' »  » e

, lu tr.sa.ion. et les, leux fêtes de Noël e, ll.p.phan.e ! a deux jours différente. Ces deux derniers points sont, il Stvrai, nés par Tchamtchian, mais d’autres auteurs continuent de les affirmer. A. Balgy, op. « t., p. i » m parait qu’on aurait même obligé les Arméniens a D un peu d’eau au vin dans la célébration de la ir.esse._Cf. Giovanni de Serpos, Compendio ttorteo, ^enlse. 1- » , t. ii, p. 364-371.

Rien, du reste, ne fut éphémère comme cette ut En615, un concile de Tvin rejette a grand fracas résie des Chalcédoniens, A. Mai. op. ai., p. 310 sq., qu’un autre concile de Tvin. celui de 652, tient cependant pour légitime. Sur ce dernier voir le ^ «  « "gsant passage de Sébéos dans Ter-Mikélian, op.rU., p. » 70 Giovanni de Serpos en fixe la date en 618, op. ai., t n p 372 et indique pour 650 un autre synode, celui de Manazkert, dont.1 cherche d’ailleurs a rejeter la responsabilité sur un cathoheos autre que Jean Otzne ta. Ibid P 375-382. Toutefois, il est bien difficile, en rapprochant les données des historiens, de ne point attribuer à Jean Otznétzi la convocation du svnode de Manazkert ; seulement, au heu de la fixer en 650, ces. n 719qu'.l faut en reporter la date. 1 er-M.K. Iian o P. r.f.. p 73-7 i L’un des prédécesseurs de Jean. Isaac III (677-703), passe pour être l’auteur des réponses i insePées a la su. te des canons de.lean le Stvlite. dans A. Mai,

'Vu’cone.le de 710. tenu a Mana/kert d’après la pl « F"t des chroniqueurs, a Tvin selon quelques auteurs, nous avons trente-deux canons, preeedesdu discours svnçdalda cathoheos.lean Otznétzi. Voir le discours dans.i.-i, aucher. Domini Johannis Otniensis opéra, var9>, Venise, 1834 p S-5T. et les canons, i&id., p. 57-77 ( arm.-l..t.. le ne 'a, s pourquoi Ter-Mikéllan, après avoir identifie le synode de 719 avec celui de Manazkert, ajoute que les décisions de ce svnode sont restées inédites, op. cf.. d 74 p.vs l'édition de J.-B.Aucher, on les trouve reproLtesdansMai, op.cit., p.302sq., etdansA.BaJg2, op.ca :, n 208-216. Chose digne de remarque, on rencootredanseei documents une mention expresse du sacrement de I extrtme-onction et une justification de la formule <?… crucifixiii espronobù. Lesécrivains catholiques ont vivement reproche cette justification au cathol.es.l.an.s, louable sur tant d’autres points. Galano.op. r.t., 1 i. p a03 ; A. Balgy, op. eU., p. » G. de Serpos déclare au contraire n' 3 rien trouver de répréhensible, op. c, t o 333397 Voir aussi Ter-Mkrttschian, Die Pouiifti : , 71 sq., pour la pari prise par ce concile contre les