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1919

    1. ARMÉNIE##


ARMÉNIE. HISTOIRE RELIGIEUSE

à l’unité vivent inactifi dans leur couvent d’Ortaki

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det i, n i Igni mi a’M " Ormanian.

30 Les instituts religieux de femmes sont représentt cl, ’, ./, les catholiques par les Sœurt arménienne ! de l’Immaculée-Conception, fondées par M" llassoun, en 1852. Leur but es1 l’éducation des filles de toute cl depuis l’enfant noble jusqu’à l’orpheline. Contrairement aux autres congrégations nationales, celle-ci est l’objet de la sympathie nniverselle ; eUe a des écoles pros] à Constantinople (Péra), Psamathia, Buyuk-Déré, Cadi-Keuy, Brousse, Angora, Adana, Trébizonde, Erzeroum, Malatia, Tokat, Artvin, Alep. Les Arméniens non unis on ! également des religieuses, mais en petit nombre ; elles no comptent que quatre couvents : à Jérusalem, Tiilis, Choucha et Nor-Djougha.

/, , s religieuses arméniennes, dans la Revue d’Orient et de la, Hongrie, 8 juillet 1894.

XXI. Missions catholiques. —

Trop grande est la place que les missions tiennent dans l’histoire religieuse de l’Arménie pour que nous négligions d’en parler. Au moyen âge, de nombreux missionnaires arrivent en Arménie.’mais sans y établir, comme ils le firent plus tard, de résidences permanentes. C’est, en 1247, le frère mineur Laurent, qui vient trouver le catholicos Con-, stantin de la part du pape Innocent IV, l’année suivante, une ambassade analogue est confiée au frère André. Rainaldi, Annal, eccles., a. 1247, n. 30, 32, 33 sq. Mais nulle mission n’est plus féconde que celle de Barthélémy de Bologne, de l’ordre des frères prêcheurs, envoyé en Arménie, par le pape Jean KXII, en 1318, avec le titre d’évêque de Maraza : ses prédications appuyées par de grands exemples de vertus ramènent à l’unité un grand nombre de religieux dissidents, entre autres Jean de Khernac, depuis fondateur des frères-vnis. Quand Barthélémy meurt en 1333 sur le siège archiépiscopal de Maxivan, ses confrères dominicains sont répandus dans toute l’Arménie. Le Quien, Oriens christianus, in-fol., Taris. 1740, t. m. col. 1393-1414 ; André-Marie, 0. P., Missions dominicaines dans l’Extrême-Orient, in-12, Paris-Lyon, 1865, t. i, p. 44-53. Grégoire X] leur envoie en 1371 des lettres de félicitations. Rainaldi, a. 1374,

n. 8.

Presque entièrement ruinées par les invasions tartares, les missions.1 Arménie reprennent aux i et XVII" si, ’(les un nouvel essor, mais c’est surtout aux Arméniens de Perse qu’elles s’adressent. Vers 1600, les augustins s’établissent à Ispahan : ils venaient de Goa, envoyés parle grand archevêque Alexis de Meneses, augustin lui-même. Berthold Ignace de Saint-Anne, O. CD, Histoire de l’établissement de la mission dePerse par les pères carmes déchaussés, in-12, Bruxelles, [1885, ] p. 32. En 1609, des carmes déchaussés de la congrégation de Saint-Élie viennent les rejoindre dans la capitale de la Perse. Jbid., passim. Ils se fixent aussi peu api

OrmUZ (1612) et à Sel, ira/ (1623). Avant la fin du Bièdi.

„„ | rs trouve a Benderabassi, Hamadan, Bendercougo (1670J Julfe (1679), Bassora (1623 : enfin, au siècle suivant, a Bagdad (1721). Acta sanctorum, t. vu octobr., Paris, 1869, p. 789. Les dominicains se maintiennent dans la province de Naxivan, mais leur situation 5 est très précaire, comme on peut en juger par les procès-verbaux du chapitre provincial de 1710. U provincialium provincim Nexscù Am "" Pm

theologiœmagistrivngeli Smolinski manno Dni 1 > W,


antinople I l n 1650, li P. Rigordi pém

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, , ,, . ni ensuite I. - fond set d l.r 1, roum (1688. d Erivan (1684), d< Chassée d une position, ils’i mparaient

leur entrepria rn< n< des résulUta

inespérés Bans l’ouragan qui, à la fin du xviir chassa du monde. De Dan " l’An »  »

in-12, Paris-Lyon, 1888, p. 107

i souvent compromise par la persécution

violente des maîtres du pas ou par l’abandon rope a été reprise en ce siècle avec uni ém nnu*

jusqu’alors. Dès 1838, 1 ugèn. B simplelalq

â Tibrizet à Ispahan deux écoles pour les Arméni dont les laiaristes fi am ais prennent la direction en’! I, , moins de vingt ans, les mêmes religieux fondent missions à Ounniab, Khosrova, Téhéran, en bveui Arméniens comme des Chaldi 1 as. L - Arm Bagdad et de Bassorah reçoivent les soins d, déchl IX qui peuplent les vila

de Bitlis et de Van s, , ni.’depuis 185Ï

dominicains français l tout autour de d

dences que s’exerce l’action de ces derniers naires sur les Arméniens : la n sid dans l’Arménie majeure, et ci 11 Kurdistan arménien. Comme 1

dominicains à Mossoul, les mineurs capucins ont leur principal centre d’influence à Diarbékir, capitale actuelle du Kurdistan. Tour à tour française 1667-1743 lienne (1742-1841), espagnole depuis 1841), cette mis : compte comme résidences Diarbékir. Mardin, Urfa. Mezeré, Karpout. Malatia. Missiones catholiæ édiL 1 161 ; I.-B. 1

1 atholiques au ru 204.

Ah différence des missions énumérées jusqu’ici, lesquelles s’adressent i tous les dissidents indistinctement compris dans leur rayon d’influence, celle de la / Arménie, dirigée par les jésuites di !.. provint a exclusivement pour but l’évangélis arméniens.

Fondée en 1881, cette mission embrasse actuellement les deux vilayets d’Adana.1 de Sivas, et un celui

d’Angora. Outre une procui l s mtinople, elle

compte six résidences Adan S lokat.

Amassia, Marsivan ou Meriiroun, . s par 31 pères

ou frères. Là, comme ailleurs en Orient, le ira. religieuses forme l’indispensable complément de ! tolat du prêtre. Appelées par les pères jésuites oblates de l’Assomption de Nimes se sont étal Marsivan, à Tokat et à Amassia. tandis que les soeurs de Saint-Joseph de Lyon occupent les trois auti Adan… Sivas et Cl si

n, 1 -j> tfoeu sur FA i 1887,

p. 197-483 ; J.-B. Piolet, op. cit., :

XXII. Mission protestantes. Pendant longtemps il n.ut.1 autres protestants en Orient que les Européens établis dans les différen partirai 1813, que les sociétés bibliques d’Angletei de Russie commencent a s’intéresser au sort des Armé--, et répandent parmi eux. n profusion, les traductions arméniennes de la Bibl. lelivri succède, en 1831, la mission proprement dite : des émissaires du JSoard américain s’établissent à

dans la capitale et dans 1rs provi.illis

d’abord avec faveur, ils voient bientôt le liant cli tourner contre eux. un véritable conllit clal qui. ituant jusqu’en lï uoment, l

triarcht Matthieu lana l’interdit si mente