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    1. ARMÉNIE##


ARMÉNIE. HISTOIRE RELIGIEUSE

1912

Panderma, Biledjik, KoutaTa, Smyrn

!, i. Amasée et M< rsivan,

-m. Karahissar et Adzber, Djanik, Tn bizonde, l rze i, , mii. Pas< m. li i/Hi ci b trois di rnii rs d ont pour le

m ut qu’un seul administrateui. l rzidjan, Batbourt,

Kghi, !. m.ilvli. Baiazid et Alachkert, Van, Limel Gdoutz, Bitiis, Mouch, Sghert, Diarbékir, Palou, trguni, Tchinkouch (un administrateur punili Kharpout,

i.m, . Arapkir, Tchemechgadzak, Tchar Sandjak, Ourfa, l, dad, Egypte, Bulgarie. En Roumanie, les villes prin ;, i un, . tiiprêtre. Une Beconde catégorie de diocèses, dits diocèses tpéciaux, comprend : Armache, Castamouni, Bénéguèz, Guindj, Aghpag, Salonique, Crète.

Parmi ces derniers, le plus important est assurément celui d’Armache, près d’Ismidt, l’ancienne Nicomédie. C’est là, en effet, que se trouve le couvent de La Présentation de la Vierge, fondé en 1611, dans lequel on a installé depuis 1889 le grand séminaire patriarcal. Les cours j sont de six ans ; une septième an >nsa crée à la préparation immédiate du ministère. Reçus I dix-huit ans, les élèves deviennent lecteurs après la première année, diacres après la troisième, prêtres après la sixième. Tous sont astreints au célibat. Ceux d’entre eux qui ne vomiraient point s’y soumettre doivent se retirer au bout de la troisième année pour exercer, à leur choix, les fonctions de maîtres d’école ou de curés (prêtres mariés) dans les paroisses. Leurs études sont couronnées par la soutenance d’une thèse qui donne droit à un certificat d’aptitude. Sur les quatre-vingts élèves qui ont fréquenté le séminaire jusqu’en 1897, vingt et un seulement, menant jusqu’au bout leur- études, se sont voués au célibat. Le séminaire compte actuellement cinquante élèves. Il reçoit aussi les candidats au sacerdoce déjà mariés, qui viennent s’y préparer pendant six mois ou un an à recevoir la prêtrise. Cette dernière catégorie a fourni jusqu’ici vingt sujets.

Les diocèses qui viennent d’être énumérés comptent dans leurs circonscriptions (la Roumanie non comprise : 1271 églises et 141 couvents.

XVIII. Patriarcat catholique. —

S’il y eut presque à toutes les époques des Arméniens catholiques, s’il > eut même jusqu’au XVIIIe siècle quelques patriarcheunis à Rome sur les sièges d’Etchmiadzin ou de Sis, il n’y avait pas de communauté catholique autonome avec une hiérarchie propre et la pleine indépendance civile : l’une et l’autre sont d’institution récente.

A la mort de Luc (26 janvier 1737), le catholicat de Cilicie passa par une phase d’incertitude et de désorga nisation. Les Arméniens catholiques, très nombreux en Syrie, ne voulant plus d’un catholicos séparé de Home, appelèrent au patriarcat l’ancien archevêque d’Alep, Abraham Anl/ivian. L’élection eut lieu a Ah p. au mois de novembre 1740. Le nouveau patriarche adopta le nom de Pierre et se rendit à Rome auprès de Benoit Xl. Arrivé dans la Ville Éternelle le 13 août I712.il vit son élection confirmée au consistoire du 26 novembre, et, le 8 décembre, il reçut le pallium. Juris pontifiai de Propaganda fide, part. I. édit. Raphaël de Martînis, in-* » , Home, 1890, t. iii, p. 83-85 ; cf. Benoit MV, De eynodo dioces., I. XIII, c. xv. n. IS. A son retour en Orient, ne , nl se ûxer a Sidéjà occupé par un patriarche

schismatique, il établit sa résidence au Liban, au motère de Krem, fondé en 1721 par les Iri res Mouradianjil mourul en 1749. Son successeur, Jacques, élu le -i : septembre 1750, transporta le siège patn.uv.il au couvent de Sainte-Marie de Zmar, vulgairement

l ; Lie. dont Abraham avail presque achevé la en

struction. Comme Abraham, .la, -ques tint a honneur de i oi ter le nom de Pierre, exemple suivi depuis pai tous -es successeurs : Michel Pierre III. élu le 25 juillet 1754, Jur. pont, de Prop.’". part. I. t. m. p- "’, i 578 ; Basile Pierre IV, élu le 25 juin 1781, op. <<<

t. iv. p. 262 V, ’'lu l

1788, op. el t. cil., p. 522-524. Ci

8 avril 1*15 ; Jacques Pierre VII. élu

op cit., I. v. p H ; Michel l’enMil.

, lu b- 25 janvi op. "’’v,

Antoine Pierre IX Hassoun, élu le 13 juillet

, , /.. t. v d. p.’i.V.i. J63 ; I te m.

tout 1884, ’/, . cit., t.

. p. 239 ; l’aul Pierre M

Emmanuelian, Élu le 1 1-86 juillet 18 Toul n résidant au Liban, les premiers patnar Pi tite-Arméi

leur sollicitude sur les Arméniens unis di la Palestine, de la Mésopotamie et de l’Egypte ; le 20 mars 1771, Clément XIV nommait au siège de Mardin un archevêque arménien. Op. cit., t. iv, p. 168. Quant aux Aine liencatholiques du nord et de l’ouest de l’Asie Mm. ure.de Constantinople et de la Turqui : e, ib

avaient été placés sous la juridiction du vicaire apostolique latin de Constantinople. Soumis à deux chefs spirituels, indépendants l’un de l’autre, ces deux groupes de catholiques, ceux de Syrie comme ceux de Constantin. étaientrestés, pour leurs affaires civiles, sous la juridiction du patriarche non uni d.- Stamboul, seul repi officiel de la nation arne mienne auprès de la Subi Forte. Baptêmes, mariages, funérai acte » en traînant des effets dans le domaine tempoi ni de

la compétence des schismatiqui s. De la. pour les catholiques, de continuelles vexation-, des p’rséculions v ; olentes exercées par leurs adversain s. J ai rappelé- plus haut la grande persécution qui marqua le début du xvitt siècle : d’autres s’élevèrent en 17.7.1 voir la supplique du comte l’otocki. ambassadeur de Pologne, dans llmrimer. Histoire de l’empire ottoman, trad. Hellert, t. vii, p. 408) et en 17£0. Toujours molestés, certains catholiques se demandèrent si. pour calmer leurs p cuteurs. il ne serait pas à propos d.’fréquenter les églises de ces derniers, d’y assister à la messe et d y faire des aumônes. Consulté a ce sujet en 1709eten le saint-siège avait répondu : non licere. Balgy, op. p. 183-186. Mais, vers 1785. la controverse se ralluma. L’n banquier arménien catholique. Jean de Serpos. revendiqua pour ses coreligionnaires la libre commun tion in sacris avec les schismatiques dans sa fameuse l)isserta : tonc polenùco-critica so)>ra due dubbj di cos~ cienza concernent gli Armeni cattolici tudditi dell’impero ottomane presentata alla sacra congregatum* di Propaganda, in-4°, Venise. 1783. Voir, du même auteur. Compendio storico, t. ti. p. 282-315. Dans Histoire d’Arménie, 3 vol., Venise, 178 » . le m.’k.tanste Tchamtchian soutenait la même thèse. Condamnée de nouveau a Hame. cette manière de voir n’en garda pas moins de nombreux partisans. La division se mit de la sorte au sein de la communauté, malgré les cttori* du saint-siège pour ramené.- la paix. Jur. pout. de Prop. fuie, part. I. t. iv. p. 567.

La guerre de l’indépendance hellénique, habili t exploiVe jur l s schismatiques, fut le signal d’un. nier, ’et violente persécution i ! 828. Accuses de trahir la Porte, les catholiques se virent partout dépouillés de : biens, proscrits, condamnés au bagne ou au dernier plice. Voiries détails dans E. Bore, L’Arnu I846, p 55-68 ; [J.-B Asgian, 1 Borne et rvrmeme.p. 1.2191. Cette fois, c’en était trop. Devant les menaces -lu de Guilleminot, ambassadeur de France, la Porte be décida a affranchir les catholiques arméniens de la

tutelle du paln.iieat schismatique en bplaçant SOUS l’autorité d’un chef reconnu par elle. G un -impie laïque (nazir), fut ensuite un pi " du

titre de patriarche. Le premier diplôme d’investiture

délivré’en faveur du patriarche est du 21 i

1246 5 janvier 1831 ; il est traduit dans.1. de I

v ta / te ottt manc, inS

1832, t.. p- 138-1 iO. et dans v Ubicini, t