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ARMÉNIE. HISTOIRE RELIGIE1

1891

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, ,, ., ,, .. - Le paganUme arménien

ien1 inconnu ; il a sans doute dix dernières années surtout, de plusieurs savants travaux, mais les résultaU obtenus sont loin d’être satisfaisante, faute d’être appuyés bui textes d’une incontestable autorité. Dans un Bavant mémoire h. Gelzer nous a présenté un tableau du panthéon arménien, où se trouvent élucidés le nombn nature des divinités, leur origine persane, syrienne, arménienne et grecque, Leur analogie avec les dieux du paganisme hellénique. Par malheur, les conclusions de [éminent professeur ont pour base principale letémoi. enage de Moïse de Khoren, et ce témoignage, A. Carrière vient de le prouver, n’a pas de valeur historique. Dans son récil sur l’origine et la transplantation en Arménie i<-> idoles étrangères, Moïse n’a lait que transcrire en le reportant à plusieurs siècles en arrière, le récit d’Agalhange sur le renversement des temples par saint Grégoire. Dès lors, le seul texte qui puisse nous fournir des renseignements sur le paganisme nation., . est celui d’Agathange ; les données complémentaires de Moïse doivent être regardées comme le produit de son imagination. Or, que nous fournit Agathange ? Une simple liste des vieux sanctuaires et des idoles qui jetaient adorées. On voil par son récil que l’œuvre de destruction des idoles opérée par saint Grégoire et Tmdate a porté’sur huit sanctuaires, dont deux a Artachat, un dans chacun des bourgs de Thordan, Ani, Èrèz, Thil, [varidiet Achtichat, ce dernier avec trois idoles dont deux seulement sont nommées. Quant aux divinités, leurs noms varient avec le texte d’Agathange que Ion adopte la ou le texte arménien donne des nomarméniens, le texte grec donne des noms grecs. En voua a liste Le premier nom est celui du teste arménien ; e second, celui du texte grec ; chacun deux est pi du nom du lieu OÙ La divinité avait son sanctuaire : |. Artachat : Allah, t ^ Al témis ; 2 « Artachat : lir OU

Tiur pollon ;  :  ; Thordan : Barchimnia=Barsamene ; io a., , : Aramazd = Dios ; » Érèz : Anahit = Artém.s ; 60 Thil : Nané = Athjéna ; 7° Bagayandj : M, lu ttephestos ; 8 » Achtichat : Vahagn = Héraclès ; N Astlik Aphrodite. Si l’on excepte celui de Barctamen, d’origine sémitique (peut-être pour Belchamen), tous ces, „„„- d’idoles représentent dans la rédaction de , Vgathan les divinités du panthéon hellénique.

Le traducteur arménien d’Agathange a rétabli, dans son texte les noms indigènes. Peut-on s’appuyer sur cette restitution pour conclure à une identification réelleentrc les divinités, pour assimiler, par exemple. I Anahit arménienne avec L’Artémis grecque, Tir ou huravec ipot , on etc. ? Ce serait aller trop loin ; l’assirailaUon proposée peut être simplement le fait du pseudo-Agathange oui utilisant dans sa 1 "’grecque des <kn-u

mente arméniens, aura arbitrairement substitué aux noms barbares qu’il rencontrait des nomplus connus de -, - Lecteurs, ht comme. Moïse de Khoren mis de ntement d’autre témoignage qu,

celui d’Agathange a évoquer au sujet dedivinités arméniennes, il en résulte que nonne savons de ces d. que leurnomet leurs saneti

la question de leur origi t de leur nature 1

obscure, même après Les recherches pourtant si recommandantes d, - lh Gelzer. j.-i :. Emin, I

1802

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Abegbian,

P. Vetter, dai « LUterariêclu : Rundschau, t. 1 (1900), 1

III. Origines chrétienne. Lesdébute du

nisme en Arménie -uni également très ohscu, rapporter aux historiens nationaux, plusieurs apoti

ent venus prêcher l’évangile ; quelques-Ul x auraient trouvé la mort, comme les saints liartle I et Thaddée. Mais., -, , s’exprimant de la sorte, o arménuent a l’excès et font rentrer dans l’I leur nation des données qui n ont primitivement ru commun avec les annales d’Arménie. Les plu ; écrivains, Korionn, Elisée, Eznik, Agathai l’harp Sébéos 1 dernier tiers du vu » oncent pas le nom de Thaddée et ne font aucune ail I ! à son histoire. Moïse de Khoren mis de cot-. 1 !  : est question que danZénob de Glak Moïse, et dans Faustus de Byzance, dont le t état actuel n’est peutrêtre pas antérieur au L » re de M remarquable, Thaddée est mentionne quatre lois dans le livre de Fau-te. édit. Venise, p. 5, 30. chaque fois son nom est rapproché de celui de saint , re La légende de cet apôtre comme évangélisateur de l’Arménie est donc bien tardive ; elle est sans doute empruntée aux hagiographes grecs ; c’est du moins ce que paraît indiquer la forme grecque du nom’-Thaddée. au lieu de la forme Addai, Addée, nom que du disciple envoyé a I desse pour r u. nr Carrière, La légende d’Abgardaru VhitU de Moïse de Khoren, dans le volume du centenaii L’École des langues orientales vivantes. 111-. 1895 p. 363, 373. Quelle que soit l’origine d. B ende Mo.se de Khoren. n. 30-36, s transformée au point de la rendre entièrement ai nienne. Telle a été sa popularité que les chefs del Eglise d’Arménie prétendent en< > sur le 1 saint Thaddée 1. L’expn ntre d, ja d Fauste, m. -l : iv, ’.. Moins populaii pas | cienne e-t ii, Légende dont L, mission de saint li. : lem 3 a été le thème. Moïse de Khoren, il. 31. fait mourir cet apôtre a Arébanos, ville parfaitement inconnue d ailleur-, et dont le nom est présenté par lesdocu 3 sous les formes les plus val v.a, ^, - ::.’A/-avor : o/, ;.Kop.. 1 vo^) :  ;.A.Lipsiuatnktyphen Aposlelgeschichten und AjyosteUegenden, in-8 » , Brunswick, 4883-1890, t. ut, ] ; lou, e , 1,. documente grecs que dérive la littérature de M „t par exemple, des Actes de s, dans le Martyrologe arménien. -1 il traduite en latin par té Môsinger : Vita et martyr s sarthi : r< aposloli, ex suwerrs (ont, ’niacis m Uuguam Uitmam conversa, in-8°, bal/h 1877 En résumé, ce que hs Arméniens ont de tradi mostoliqu. ux-mêmes qu’ils le doivent Us , n des autres et chl : quelques bribes L. Duchesne, J !,, ., , , „„, ligues, dans le Compte rendu du Hl congrès scientifique international u l’.ruxi 11, - 1895, section des sciences historiqui -.p.. I -, 1, endaires qu’ellesoient, ces traditionont pourlant quelque signification historique : elles prouvent i chrétienne avait t’» onne, >, ’m p et quelle avait jeté, BUllOUt daUfl les