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t mi fasc 2. Pour la bibUographie, Harnack, Texte und ynirs ' I eit.zig, 1882, t. I, p. 110 ; Khrhard. dans les Strassburger theologische Studien, Strasl 85 ; 1 « supplément, I » part., Frlbourg-en-Bnegau, la » , p. ZD2 211.

G. Dareii.i.e. ARISTON DE PELLA, judéo-chrétien de la première moitié du iie siècle, originaire ou habitant de

Pella où la communauté chrétienne de Jérusalem s'était réfugiée avec son évêque, lors du siège, de la prise et de la ruine de la ville sainte par Titus. Point d autres renseignements biographiques. Eusèbe c.te pourtant Ariston comme écrivain ecclésiastique, mais sans nous apprendre les ouvrages qu’il avait composes. H. E., IV, 6 P G., t. xx, col. 313. Aussi en est-on réduit aux conjecturés ; en voici deux reposant sur de faibles indices.. „.

D’après la première, Ariston aurait compose une Histoire d’Orient. C’est ce que donne à entendre Moisede Khoren qui, dans son Histoire d' Arménie, t. ii, p. 5/, prétend lui avoir emprunté tout ce qui touche a 1 insurrection de Bar Cochbas, à la prise de Béther, en 135, e à la sanglante répression des Juifs par les Romains qu il fait suivre du récit de la mort et des funérailles du roi d’Arménie, Artasès. Routh, Reliq. sacr., t. i. p. 101-lt » . Gallandi, Biblioth. pair., t. I, prolog. ; p. '6, et Keil. notes sur l'édition harlésienne de la Biblwth. græca de Fabricius, t. vii, p. 157, ont cru pouvoir en conclure qu’Ariston de Pella avait écrit une Histoire d Orient, et nue e’est là qu’Eusèbe d’abord, H. E., iv, 6, P. G., t. xx, col 313 et Moïse ensuite auraient puisé ce renseignement entre autres que défense fut faite aux Juifs de mettre le pied dans.Plia Capitolina et que désormais ils ne pourraient plus même jeter de loin un regard sur le sol de leur patrie. Mais ce n’est là qu une hypothèse d’autant plus faible, remarque Routh, toc. cit., que ce Moïse de Khoren dépend ici d’Eusèbe, et qu’Eusèbe, tout en citant Ariston de Pella, oublie.le nous dire l’ouvrage dans lequel il a puisé ce qu’il lui emprunte.., , …

D’après le Chronicon paschalc, viie siècle, i Apelles et Ariston, qu’Eusèbe mentionne dans son Histoire, auraient présenté une Apologie a l’empereur Hadrien, en 134 » /'. G., t. xcii, col. 620. Mais Du Cange fait observer avec raison qu’Eusèbe, contrairement à l’indication du Chronicon, ne range ni Apelles ni Ariston parmi les apologistes et que, lorsqu’il cite Ariston. il ne donne pas le titre de son ouvrage. Il est vrai que Fabricius croit à une erreur de transcription et que, au lieu de 'AmT/lr, ; xttV 'ÀpJorov, il faudrait lire : 6 « taUaîo ; 'AptffTWV. Dana ce cas. Ariston aurait été 1 auteur d une Apologie, l’une des premières en date, restée dailleurcompietem. ut inconnue, et dont il n’est pas fait a moindre mention dans les auteurs ecclésiastiques d. s premiersiècles,

Cependant, sur la foi de Maxime, dans seNotes sur la Théologie mystique du pseudo-Denys, P. <<', t- iv, col. 1-21. on s’accorde a reconnaître Ariston © l’auteur du Dialogue de Jason et de l logue i tait connu bien avant Maxime ; car » -els contemporain de Mare Aurèle, Clément d’Alexandrie, Origène, Cont. Cela., tv, 52, P. G., t. xi.col. Hl3.s., mt Jérôme, Tn Gai, iii, 14, P. L., t. xxvi, hebr. qumt., in Gènes., r, l, P. / ' **">. » ' '"

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donc le seul de toute I antiquil

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par Celsus ou Cœcilius. Maiiction

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les. lot., Vienne, t. m. part. 111. p. P Celsus ai son correspondant Vigiliu nus. Si ce Celsu

d’Alexandre de Jéi " « Je

Démétrius d’Ali vi 19 /' G t. x. col. & rail être ni Vigile de Trente ni Vigile de Tapi coup plu » récents ; et réciproquement, s’il faut identifier Vigile avec l’un des deux évêqnes précité*, on doit noncer à savoir quel était ce Celsus.

Quoi qu’il en soit, voici les "<?nts Tour

par cette préface : le dialogue a eu lieu entre un jud.-ochrétien, Jason. et un juif alexandrin, Papisau passages de l’Ancien t, par la

quelle il prouve que les prophéties ont été accom ; en Jésus-Christ, par la force pleine de douceur avec laquelle il combat sa dureté. Jason finit par eonvan si bien son interlocuteur que Papiscus, éclaire ai. dans de son cœur par l’infusion du Saint-Esprit, r. nait la vérité, et, touché de la crainte du Seigneur la eràce du Seigneur même, il ci sus-t

fils de Dieu, et demande a Jason de lui donner le sceau i de la foi. c’est-à-dire le baptême.

On a discuté la question de savoir si ces interlocuteurs étaient des personnages fictifs ou réels. La seconde hypothèse n’a rien d’invraisemblable. Mais dans ce cas il paraît difficile, à cause des dates, d identifier le Jason du dialogne avec celui des Acte » , ira, 5, et de ['Épitre aux Ii<, , , iai><s, xvi. 21.

Ce qui intéresserait le plus, ce serait de connaître l’ouvrage dans son intégrité. Puisqu’U roule sur 1 incrédulité juive, on aimerait a -avoir qu arguments mis en avant de part et d’autre. On sut que Celse n.n faisait pas grand cas. qu’il traitait 1 œuvre de ridicule, digne de pitié, et qu il dédaignait de la réfuter a cause de ses absurdités. Mais tel n'était pas Iaxis d’Origène. On n’a qu'à lire ce dialogue, disait-il. pour se conxaincre du parti pris et de Terreur de Celse ; c’est un chrétien discutant avec un juif et prouvant, a laide des Écritures, que les prophéties concernant le Christ s’appliquent a Jésus. C, rt, 52, P

t. xi. col. 1 1 10. Nous avons donc là l’une des carae ! tiques de l'œuvre ; c’est la première apparition du lèbre argument de prophétie qui était de nature a impressionner tout juif droit et sincère : l’Ancien Testament est plein de prophéties concernant le Christ. Or t Ces prophéties se trouvent réalisées dans la personi Donc Jésus est le Christ ou Messie. C’est lai ment que saint Justin fera xaloir au juif Trypholi. Tryphon discutait point par point toutes les prophi prétendait que la plupart concernaient des personi de 1 Ancien Testa., , , ut. et se refusait a en constater mplissement total en J. sus. Il eut toutefois la loyauté de reconnaître que Justin avait été m<

rme et pressant pour le fond, mais il nalla comme Papiscus, jusqu'à se convertir et à denund. baptén.e.

Nous devons à saint Jérôme de connaître au î, l’une des objections qui couraient parmi les Juifs : . aUercati Papacx… da,

-, à Kpeuâiu » c, <à est, uwlediclio Dei, /ni (ij)|i, 'iuw est. In Gal., m. Il I XXVI, col 387. Les Juifs ne pouvaient admettre que le Messie dut subir la mort ignominieuse de la croix. Le