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AJUANISME CHEZ U> PEUPLES GElVMANIQl

dons encore l'<

P. I… t. i viii, col 757 sq. cf. Gennadiu /'

77. ge, p. /… i i.m. col. II" :  ;. 1116.

Deo

de 15) i 157, donn trou ans

beaux exemples de îèle et de , i, ir it, , Les quelques anm es de paix dont jouit en

i début du règne de Hum Bseur de

i, 177-48Î. permirent aux fidèles de Carth

, , m ivi I i êque, saint Eugi ne, qui, comme son

h. acquit bientôt une grande influence pai son, ,, . ;. i tolique et ses œuvres de charité. Effrayés h, -, es, les évêques ariens, suri. ml le fourbe Cyrila qui s'était attribué le titre de p..in, min-, lancèrent contre sa int Eugène des accusations calomnieuses et, dès 181, réussirent à faire entrer Hunnéric dans la voie des persécutions violentes : confiscations des biens et des églises, violences et tortures, exils et déportations en masse dans 1rs Iles et dans les déserts. L’empereur Zenon étant intervenu en faveur des catholiques, le roi vandale réunit à Carthage, en 184, une conférence religieuse où devaient assister les évêques des deux pai saint Eugène et ses collègues composèrent, à cette oi sion, la belle exposition de la foi orthodoxe qui nous a été conservée. P. L., t. lviii, col. 219 sq. Mais les dispositions hostiles des ariens empêchèrent toute discussion sérieuse. Hefele, Hist.des conciles, Irad. Leclercq, t. ii, p. 930-933. Saisissant ce prétexte, Hunnéric ordonne de livrer toutes les églises aux parti-ans de sa religion, et applique aux catholiques les lois promulguées jadis par les empereurs romains contre les hérétiques. Son édit a cela de remarquable qu’il attaque directement dans les catholiques les défenseurs de L'âu-oo-jaio ;, et leur oppose les conciles de Riminietde Séleucie. P. /t. LVIII, col. 235 sq. Une nouvelle erc de martyrs commença : ère féconde par les souffrances endurées et le sang vers, ', mais féconde aussi par les merveilles de foi et les prodiges surprenants qui l’accompagnèrent. Il faut lire ce que fut cette persécution barbare et ce qu’elle mit de haine contre les Vandales au cœur des opprimés, dans le récit, naturellement passionné, mais substantiellement véridique, de l'évêque africain Victor de Vite, Historia persecutionis vandalicse ; récit suivi, dans Migne, du commentaire historique de dom Ruinart sur le même sujet. /'. /… t. lviii, col. 179 sq.. 359 sq.

Gontamond, successeur d’Hunnéric (485-496), sans faire cesser des le début de son règne toutes les mesures prises contre les catholiques, les traita néanmoins avec égards ; il rappela d’exil d’abord saint Eugène, el plus tard tous les prêtres, en leur permettant de rouvrir les églises. Chronic. S. Prosperi, append., P. /… t. lviii, col. 606. Mais son frère Thrasamond (496-523) rentra dans la voie des persécutions, avec cette différence qu’il procéda surtout a la manière de Julien l’Apostat, essayant d’attirer les orthodoxes à l’arianisme par l’appât defaveurs temporelles, les sarcasmes ou les discussions religieuses. En même temps, il lit remettre en vigueur les anciennes loi- ; les églises furent refermées, et de lut faite de consacrer de nouveaux évêques. Et ime, malgré tout, leur nombre ue diminuait point, il en relégua cent vingt, el peut-être beaucoup plus, dans ['Ue de s.nd. ugne. Ruinart, Commentarius historiens. , . x, p, / ; col. 122, 123. Parmi ces confesseurs

de la' loi brillaient au premier rang le primat Victor et -ami Fulgence de Ruspe ; celui-ci devint le véritable des évêques exilés et le glorieux champion de l’orthodoxie qu’il soutint devant le roi Thrasamond et dans s, .. i, e l’arianisme, P. L., t. i xv, col. 223 sq.

tu ianot liber kiiiis. ou le saint repond à di jections des hérétiques. Ad Trarimundum n dalorum libri 1res ; De Trinitate ; Contra sermonem /', -, , fide catholica, adversus /'. , < arianum, etc. Voir aussi la Vie de saint

P. L., t. Ll A rhraaamond

nlinien II

Dlip pluloin. un qui ni, Il San

rappeli s et la | élément

agi ri m aussitôt > n longu plusieurs synodes eurent lieu dont le principal fui

ù de Carthage, présidé par le nouvel arBoni&ce. Hefele, Hist. des conciles, U clercq.t. ii, § 238. Bientôt le mécontentée lion des Vandales se manifest limer, coi

d’Hildéric lé, en profita pour d

le jeter en prison. C lait une nouvelle j se préparait ; mais les pi

pâleur a l'égard de la nol I ! lu "

publique, et firent éclater des i rripoli taine et la Sardaigne. L’empereur Justinien envoya en Afrique le el réunit a l’empire le royaume de G< limer,

I, , Constantinople. La plupart i transportés hors d Afrique. La foi de Nicée fut li ment confirmée dans un coi thage sonReparatus, successeur d t., g 248. On n mil en vigueur lois contre les hérétique'- u donalistes. Ainsi

finit brusquement, dans le s. - le coup

représailles, l’arianisme vandale, de tous le plus barbare.

V. L’arianisme ostbogothiqde. — 'dis l’hé résie était passée d’abord aux Ostrogoths, puis aux diverses tribus germaniques établies sur les l.ords du Danube, comme les Sein - ]1 rules. Ce furent ces derniers peuples qui, en 476. consommèrent la ruine de l’empire romain d’Occident ; Odoacre, leur clief. déposa Romulus Auj le titre de roi d Italie. 5a domination, dont lique n’eut pas a soullrir. fut de courte dur. tour, les Ostrogoths quittent la Pannom jour naient depuis quelque temps, et il, va-tent plus

provinces de l’empire sous la conduite de Théodemir qui meurt en 183. Son ' est Th< maie,

connu d.ms l’histoire sous le nom d ic le

Grand. En 189, les Ostrogoths envahissent l’Italie : Odoacre, défait à Aquilée et près de Véron d’abord sa royauté avec son vainqueur ; mais Théodoi ic 1 assassine dans un festin et prend lui-mên titre de roi d’Italie. Une alliance, conclue avec l’empereur d’Orient Anastase, consacre le nouveau Alors

doric commence ce règne brillant de b

qui l’a lait appeler le Cliarlema ne de I arianisme.

Elevé ii la cour de Constantinople, il se conduit plutôt en prince romain qu’en barbare. Comn e, il

aux orthodoxes le libre exercice de leur culte évêques les plus vertueux et les plus il d’Arles, Epiphane de Pavie, Jean di S

sa faveur et toute sa conliance : des catholiques I

quantobtiennent les plus hautes charges, comi I ei Symmaque nommés consuls, el I suc cessivement questeur et maili porta les mêmes principede tolérance dans l’adminis ii de la Provence et de la Septimanie quand. la moi i d Alaric II, il se fut fait donner par les >

il. une la tutelle de -on petit-fils Anialai

tout, la différence de religion entre les Os et les

Romains rendait 1 nents facile- : Théodoric

put s’en rendre compte, lorsqu’en 198 il se départit de -a réserve prudente d.ms les questions religieus ni.t a intervenir dans le débat soulevé par l lion simultanée de S mmaque et de Laurent au souve-