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1847 ARIANISME, DÉCADI NCE ET CHUTE DANS L’EMPIRl ROMAIN 184

[X. 1 : mn.

— A i i li i oni ili o i Diqui di i n lantiaopli,

i., ii de l ai i nu me dans 1 1 mpiie romain n i -i plut i qu une i’suivit ivement ion plan d’uni use. Le 19 juil let 381, un i dil di n ndail aui i unomii as i aux arii ns de bâtir aui un n li villi el à la campi

h..n du même humun décret rendu à Hi rai léeordonii. n ! que ta i i xception russent remises

entre les m. undes évéques qui croyaient à l’unique divinité du Père, du I ilet du Saint-Esprit, et qui se trouvaient en communion avec certains évéques plus marquants, désignés nommément pour les paya où 1 1 mesure avait son application, par exemple. Timothée d’Alexandrie pour I Egypte. Cod. Iheodos., 1. XVI, lit. v, 8 ; lii. i. 3. La persistance des hérétiques à répandre leurs erreurs détermina Thépdose à réunir à Constantinople. en juin 383, les évéques des diverses sectes pour leur faire ses dernières ouvertures. Les ariens n’ayant pas goûté la proposition de prendre pour règle l’Ecriture et les Pères antérieurs à la controverse, tous les chefs de parti reçurent l’ordre de donner par écrit leur profession de foi ; pour les orthodoxes et les novatiens unis sur le dogme de la Trinité, Nectaire et Agélius ; pour les macédoniens, Éleuse de Cyzique ; pour les ariens, Démophile ; pour les anoméens, Eunomius qui présenta son exBepte ttittîw :. Après avoir lu tous ces symboles, l’empereur condamna et déchira tous qui portaient atteinte à l’unité des personnes divines. Socrate, v, 10, P. G., t. lxvii, col. 584 sq. Une loi du 25 juillet, portée à l’instigation de saint Amphiloque d’Icône, interdit la propagande et l’exercice public de leur culte à tous ces hérétiques, ariens, eunomiens et macédoniens. Cod. theodos., 1. XVI. tit. v, 11. D’autres lois suivirent, soit spéciales contre les eunomiens. soit générales pour faire rechercher les prêtres hérétiques ou renouveler les edits déjà portés. Cod. theodos., 1. XVI, tit. v, 13, 15, 17. Les ariens essayèrent parfois, mais vainement, de relever la tête ; ainsi, en 388, pendant la campagne de Th’éodose contre le tyran.Maxime, sur la fausse nouvelle d’un échec des troupes impériales, il y eut à Constantinople une émeute pendant laquelle on incendia la maison de l’évêque Nectaire. En 391, une loi interdit toute assemblée d’hérétiques. Cod. theodos., 1. XVI. tit. v, 20. L’arianisme tombait ainsi sous les coups redoublés de ce même pouvoir civil qui, pendant longtemps, avait fait sa force et son succès.

En Occident, l’impératrice Justine, épousée par Valentinien en 368, provoqua une lutte qui n’a dans l’histoire de l’hérésie que la valeur d’un épi-ode. Attachée à l’arianisme, elle gardait la rancune de plusieurs succès obtenus par saint Ambroise -eus le règne de Gratien ; telles, vers 380, la restitution d’une église catholique que les ariens occupaient, et surtout l’ordination d’un évéque orthodoxe à Sirmium, malgré la protection accordée par Justine au candidat opposé. Paulinus, Vila sancti Ambrosii, 11, /’. /… t. xiv. col. 30. Quand après la mort violente de Gratien, en 383, elle eut pris II vernement de l’empire d’Occident, au nom de son Bis Valentinien II, âgé seulement de i : > ans, l’impératrice voulut prendre sa revanche, en s’appuyant sur les ancienpartisans d’Auxence et sur sa garde, composée de Visigoths ariens. Par deux fois, vers le carême de 385 et 386, l’évêque de Milan fut invité à livrer aux ariens la basilique Portienne ou la [basilique Neuve ; mais es exigences se brisèrent devant l’indomptable

fermeté du -.nul et ledeiiioii-l | al I..npnhlu|U<s ih orthodoxes i a sa faveur. Après ledit du 23 janvier :  ; n ;. où Valentinien II. à l’instigation de sa mère, autorisai ! les assembli es des adhén nts au symbole de Rimini, et mena, . ni il une accusation de lèse majest ci u qui pri ii ndaient les troubler, Ambroise resta fei me à son et à ondi « ir, sans craindri les m<.. ul et m< rn<

qu il ne - expliqua rait, lui

Dcile. Voir A. de Broglie, Saint An

. ii. p.’. i implora m fils. I. ani

lient aupn - de 1 1

l arianisme pi Ile sa den

cident ; Valentinien II fut désormaii nent

orthodoxe.

L’Église, de -on côté, continuait -on œa d’illumination par les grands évêqu doc leurs de ci tie époque, s. ont Ambr dli.

, i. Occident, la m d’Hilaire de Poil i

i n 368 ; saint I tait et < difiait ; sain :

se préparait déjà. En (nient, c’était tout cence de doi leurs : Didymi r11 lants cappadociens, saint Basile, saint de

Nazianze et saint Grégoire de Nysse ; saint Cyrill Jérusalem, saint Épi| .lean Chi ysostome i I Ile d’Alexai

raison de due qu lutte avec les ariens eut celui-ci, qu<.. grands talents dani 1 „ magnifiques qui en - ron - la gloire

ment.

Battu ainsi, n brèche par la science des do< : comme par les édits impériaux, l’arianisme disparut peu à peu de l’Egypte d’abord, puis de tout l’Orient Du reste, aux causes extérieu gnit un principe in térieur de ruine non moins efficai se replia sur elle-même et s’émietla en une foule de petites fractionrivalequi s’anathématisaieut à l’envi. Pour l’arianisme extrême, la dissolution commença du vivant même d’Eunomius, après son bannissement Théodose vers384. Voir Anoméens, col. 133 non

deseudoxiens ne resta pas longtemps meilleui la mort de Démophile, m 386, Mai l’évêché arien de la ville im] pute aee Dorothée d Antioche sui si Dieu pouvait être appi le l’ère [avant que le Fils sistât. [Les dorothéens soutenaient la n mlis

que l’affirmative avait pour partisans les marin appelés aussi psathyriens, du nom de leur principal chef, Théoctiste le ] ici de là, l’h. odo-e 11. un schisme qui dura une trentaine d’années. Les marinistes eux-mêmes se divisèrent. En 119, il y eut, par les soindu consul PlinthaS qui appartenait à la secte des psathyriens, une sorte d’en Heure eiiti us de C.oii-tantinople ; mais le parti

arien n’était plus qu’une ruine, les successeurde Barou Bardas qui, en 107, avait hérité du siège de Marin, tombèrent dans l’oubli le plus complet S vu. (1 ; Sozomène, vii, 17 ; vin. I. /’. <>'.. t. î.xvii. col. 645 sq., 748 sq., 1463 sq., 1510 ; Théodore !. 11.. i. /’. G., t. i xxxiii. col il" L’arianisme resta cependant représenti dans m, eimpériales par les Goths qui continuer. du libre exercice d ligion, parce qu’en leur

qualité d’étrangers on ne les regardait pas commi mis aux lois des empereurs. Grâce à leur coin leur protection, les ai iens de l’empire relevèrent p la tête. Ainsi, sous l’empereur Arcadius, le chef -Gainas, devenu tout-puissant après une révolte, demanda pour leariens de Constantinople un i ils

pussent s’assembler ; ma rendications se bri it devant l’éloquence et la i Cbrysostome, el les unes lombèn nt

la foi tum de Gainas 6. 8 vin.

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