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1839 ARIANISME. DÉCADENCE ET CHUTE DANS L’EMPIRE ROMAIN

i approcher leur foi de leur rai on, non pour prouvi i li d ni.- 1 1 1 1 énoncent un mysti re, mais peur les défendre et leur donner, dans la mesure du possible, une formule rationnelle. C'était précisément ciqu’il fallait au milieu el à l'époque dont ilfaisaient partie. Des malenteni I nulés entre

ident, faute de terminologie commune fixation nette au sujet des termes que n< m. ni rencontrés. oùaia, ûitéoTa ?i$, tubstantia. La le difficulté des orientaux anti-nicéens était la conLliation de la réalité substantielle des trois personnes avec 1 unité d’o-io-fa qu’indiquait ou renfermait me 9|iooû(r(o{. Pour accentuer cette réalité substantielle des personnes divines, Basile et son école tinrent

conserver l’expression origéniste de rpet{ ùitoarâotid mais ils ajoutèrent <r.v. oùecec, ramenant ainsi les trois hypostases à l’unité de substance. Ainsi se fit la fusion des formules par équivalence reconnue de signification : cliez les lutins, irrs personae unius substanliae ; chei 1rs grecs, i.ix ouata, tpeïc ûitoarâo-etç. Voir S. Grégoire de Kazianze, dans le panégyrique de saint Athanase, Orat., m, X>, P. G., t. xxxv. col. 1124, U25 ; Th. de Régnon, Éludes, De série, étude m.

En même temps, lus docteurs cappadociens opérèrent in travail de précision, consistant à distinguer nettement : d’un côté, l’essence OU la nature, la substance et tes perfections d’ordre absolu ; de l’autre, les propriétés personnelles et d’ordre relatif. Les noms de l'ère. Fils il Saint-Esprit se rapportent aux relations d’origine qui existent entre les trois personnes divines : des lors, il ae faut pas chercher le constitutif propre des personnes .i.uis l’essence ni dans rien de ce qui est absolu et commun, mais dans l’ordre relatif des propriétés individuelles, exprimées par les termes de paternité, de filiation et de procession. Dès lors aussi, il n’y a plus lieu à la subordination proprement dite, subordination de substance à substance, puisque celle-ci est une et indirisible dans les trois personnes divines ; reste seulement une subordination improprement dite, admise par saint Alhanase lui-même et qui ne suppose pas autre ebose que le rapport d’origine existant entre le Fils et le l'ère qui l’engendre, connue entre le Saint-Esprit et les deux autres personnes dont il procède. Du reste, à l’exemple de saint Athanase et de saint Hilaire. la nouvelle école se montra large sur les questions de pure terminologie ; saint Basile, par exemple, tolérait la formule onoto ; to) IiaTpî, pourvu qu’on ajoutât a-aia'/laxTwç, c’est-à-dire semblable au l'ère sans diffi aucune.

Un a prétendu que, dans cette œuvre de conciliation. les docteurs cappadociens restèrent « passablement semiariens » , et que, dans la réalité, ce fut la doctrine homéourienne de Basile d’Ancyre qui sous leur couvert entra dans l'Église catholique. Pour oser émettre cette tion, il faut fermer les yeux sur toute la doctrine de ces illustres l’eres. connue sur les nombreux passages ou ils enseignent formellement l’unité de l’o-Jo-iot en Dieu. Voir Scheeben, l.n dogmatique, trad. Bélet, Paris, 1880,

I. ii, $ I 1 "2. Leur pensée apparaît luanife-t. nient dans la

distinction qu’ils font entre les perfections d’ordre essentiel ou absolu, où l’unité demeure, et les propriétés d’ordre personnel ou relatif, où la pluralité règne ; du reste, que signifie cette formule même : ila oùtria

'J-OTTiT :. ; '.' FI. pour retourner l’assertion des adversaires, n’est-ce pas précisément par l’acceptation et la

eonsécrati Ie> mots.m oùafc, que l’homéousianisme

si modéré déjà des semi-arien-.1 Vncyre passa définitivement, avec Basile de Césaréeet ses amis, à l’homoousianisme de Nicée ? S’ils restèrent, malgré tout, disciples.1 1 frigène, ce ne fut pas comme Eusèbe di

continuateurs, puisqu’au contraire ilreprochaient aux ariens d’avoir mal interprété la doctrine du grand alexandrin. Socrate, iv. 26, /'. G., t. lxvii, col

lant est indéniable, i est que l conciliation i I la fusion di

fin rit pas sans difficultés VI. L’Orieni m Rom L’ii me de Va lens n’avait pas arrêté le mouvemt ni de r< 'ho doxie, inauguré par la mort di l elle avait eu pour effetde rejeter vers Rome I A la -mie de divers Bynodes, tenus dans I Asie Mini et spécialement à Smyrne, une députation i d Eustathe de Sébaste, Sylvain de Tarse et Théophili Castabale, fut envoyée, en 365 ou 366, par cinquai neuf évéques macédoniens à l’empereur Valentinien et au pape Libère, pour entamer des négociations de I unité religieuse. Quand les déput Mi lan. Vab-ntinien était déjà parti pour : I. A

Rome, Lila-re refusa d’abord de < ir, voyant

ours en eux des « ariens. mais, < protestèrent de leur repentir et. comme preu atérent uie

claration où ilacceptaient le symbole de N mot

6|i>ooûato< compris, et anathématisaient la formub Rimini et de Niké. L'évêque de Rome n’hésita pi les recevoir dan- -a communion et. au nom de toute l'Église d’Occident, répondit par une lettre, où il coi. tait l’acceptation par les orientaux du symbol Les députés professèrent de nome. m la p orthodoxe dans un synode tenu en Sicile à leui ils reçurent d< - évêques di

à celle du pape. Socrate, iv. 12, /'. G., t. lxvii, col sq. Il est probable que leur passageà Sirmium eut quelque rapport avec le changement qui se produisit, cette époque, dans h-s sentiments de l'évêque de cette ville, Germinius ; arien décidé, jusqu’alors, il se rapprocha beaucoup de la foi orthodoxe et resta fermement persuadé que le Fils est véritablement Dieu et pleinement semblable au l'ère. Dans un synode tenu a Singidunum en 'M>~. les arienni vainement de lui

faire abandonner ces deux points de doctrine. S. Hi. Fragm., xiii. xiv, xv. P. G., t. x. col. 717 sq.

Les lettres de Libère et des siciliens furent

reçues dans un synode qui se tint, au printem] a Tyane en Cappadoce ; on y remarquait le métropolitain Eusèbe, Athanase d’Ancyre, Gi - ' I au 1res prélats dont plusieurs avaient déjà pris part avec Mélèce à l’assemblée d’Antioche. Grande fut la joie des orientaux : ils décidèrent que les i ient com muniquées à tous les autres Oi ent, et dé crétèrent à cet effet la réunion d’un grand synode h Tarse en Cilicie, avec l’intention de reconnaître unanimement la foi de Nicée. Mais Vali ns, à l’instigation d’Eudoxe, défendit qu’on donnât suite à ce projet. Au reste, le retour en masse des évêques semi-ariens n pas encore mûr. Il y eut, la même année, a Antio I Carie un autre synode d’environ trente-quatre évêques ; tout in louant befforts tentés en vue de l’union, ils rejetèrent formellement i - -. d< irèr

tenir a la -eColide formule d Antloche. Sozolnelle. VI. |-J,

P. (, .. t. ] xvii. col. l :  ; -i-2 s,, .

Le pape Libère était mort le SI septembre 986. Il eut pour successeur Damase qui dm d’abord détendu droitcontre les prétentions d’Ursinus. Affermi sur le trône pontifical, Damase inaugura cette série di loin. iindont la chronologie, étudiée par Merend.i. /' sancri Datnasi papa opusculù el getlit, P. /… t. xiii. Col. III sq., paraît avoir été plus exactement déterminée par Rade, Dam i Fribourg-en-Brisgau et Tubii KH p viu-164. Du lettre. 1.' A fros qu’il coin Ni'. » , pour engager les

i s africains à ne pas se laisser surpn e.ux qui préféraient les décrets du ion. île de Rimini à ceux de Ni< ée, saint Athanase i.nt allusion à un on uûer synode romain où Ursace et ni anathémati t.i une bllre qu’il av.nl lui-ni.

pour solliciter la condamnation