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1835 A.RIANISME, DÉCADENCE ET CHUTE DANS L’EMPIRE ROMAIN

habilitation complète d’Aï entre lui i i l unomius ; il y i ut di oism, propn ment dit, deui fractions qu on désigna ensuite sous li - i Bd ou udoxii m letd ano méens ou i u liens » . Aétius et Eunomius allèrent jus q U., nommi r un i vêque de li ui set te a Constantinople. Philostorge, vi, 3, i ; vii, 5 ; viii, 2 ; in. 3, '.. P. G., t. lxv, col. 534 sq, 512sq., 555, 568 sq.. Théodoret, H, 25.P.G., t. i wn.. ol. 1074 sq.

Le parti semi-i i snbil aussi une profonde modification, vprès sa déposition, Macédonius de Constantinople étail devenu chef de parti, en faisant du SaintEspril une créature du Fila ; il eut pour principal h. ni, nanl et pour continuateur de son œuvre Marathonius de Nieomédie. Socrate, ii, 45 ; Sozomène, iv, 27, P. r.., t. iavii. col. 360, 1200. Le parti engloba bi un grand bre des anciens semi-ariens, en particulier Éleuse de Cyzi [ue, Eustathe de Sébaste etSophrone de Pompéiopolis, en sortqu'à partir de cette époque

acédoniens « et « semi-ariens » deviennent des termes

identiques. Ils tinrent sous le régne de Julien divei nodes. on en signale surtout un à Zélé, dans le l’ont, où ils se séparèrent expressément et des orthodoxes i ariens ; ce qui les mit en état d’hostilité ouverte ces derniers. Socrate, III, 10, P. G., t. i.xvii, col. H>

L’empereur Julien laissait les partis à eux-mêmes ; il intervint pourtant en Egypte. Ce fut évidemment l’immense influence qu’exerçait le grand docteur, soit en

a. soil en particulier parmi les hautes cil d’Alexandrie, qui détermina l’Apostat à déroger à son édit de tolérance, sous le prétexte futile qu’il avait permis aux évêqui s exilés < de revenir non pas à leurs églises, mais dans leurs pairies » . Sa vraie préoccupation est visible dans les lettres qu’il écrivit à ce sujet ; il craint le prosélytisme d’Athanase, « l’ennemi des dieux. » Œuvres complètes de l’empereur Julien, trad. par Eug. Talbot, Paris, 1863, lettres (', , 20, 51. L’ordre de hannisseinent fut donné au début d’octobre ; une forte amende menaçait le préfet d’Egypte, si l'évêque.'tait encore en Egypte le premier décembre. Saint Athanase partit pour la Thébaïde, le 23 octobre ; c'était son quatrième exil, mais il devait durer peu, « nuage qui passe, » disait-il en s’en allant. Li s ariens mirent sur le siège patriarcal Lucius, un Alexandrin ordonné prêtre par Georges le Cappadocien. Mais le nuage passa, quand le 26 juin 363. Julien vaincu par les Perses tomba sous une flèche ennemie. Le lendemain, l’armée proclamait empereur le général Jovien, qui avail toujours été un chrétien orthodoxe. Sur son invitation formelle, Athanase rentrait dans sa ville épiscopale, le 20 lévrier 364. Pour essayer de mettre un terme aux troubles de l'Église, le nouvel empereur lui di manda di lui envoyer, sur la trinité, un mémoire qui fixât les bases de la foi orthodoxe. Telle fut l’occasion de la lettre Ad Jovianum de fide, P. G., t. xxvi. col. 813820, rédigée dans un synode provincial, tenu à Alexandrie vers la Gn d’août ; le saint docteur j donne et justifie brièvement le symbole de Nicée, en l’accompagnant de quelques di tails précis sur le Saint-Esprit. Api" .p, .. ien, le patriarche s’embarqua pour Antioche, le."> septembre ; dix jours plus tard, le préfet d’Egypte recevait des lettres impériales ordonnant le rétablissement de l’orthodoxie, hiver-, s pétitions, adressées plus tard à l’empereur, par les ariens, contre saint Athanasi i, i, i, i sans effet. P. G., t. kvi, col. 820 sq. : Sozomène, vi, 5, P. G., t. lxvii, col. 1305.

Pu dehors des conversions partielles qui s’opén afoi upi - d anciens adversaires commeni

- vers la foi de Nicée. Basile d’Ancyre, Svi., m.le Taise et quelques autres tirent une démarche auprès de Jovien.au début de son règne ; ils demandaient l’expulsion de tous ceux qui ne reconnaissaient pas le I, isemblable au Père, mais en restaient a la position prise au de Rimini et de s, leucie.

vi, î. /'. ('.., t. i.xvii. col. 1302. Dans l’aul

A ii i une vingtaine d’autre* nt à

'. fort estimé del empereur : dan

Synode d Antioche ils reconnu.

a le symbole de Nicée, n. .pu laissent planer des don'

cet aete.au moins d, - la part de quelques-uns d taires. On ht..-n effet, dans 1., aèrent a Joi.-n : i Nous acceptons et gardons fermen la foi du saint concile jadis assembli I I

îuooûffioc, qui déplaît a quelqu

interprété comme il faut par ! - : il

sie.mti<- que hFils a été engendré de la substance du Père, et qu’il lui est semblable selon la substance, Spvoioc /.%-' ovatav.Non que l’on conçoive rien de passible dans la génération ineffable, ou <|u<- l’on emploie le mot -, selon rasage de I.. langui. mais on veut ren verser ce que l’impie Arius a osé dire du Christ, à savoir qu’il a été- lire du néant : ce que les anoméens, qui H sont élevés depuis peu, répètent avec plus d’inso. encore pour détruire la concorde dan m. -J.Ô : Sozomène, vi. i, P. G., t. lxvii. col. 451, I Quoi qu’il en soit de la sincérité de cette démarche, elle montre du moins l'état des esprits et le progrès du moui ! qui ramenait peu.. : > toi de N

IV. Revirement homée » soi s Yai.ess. — La mort violente de Jovien, survenue a Drépane dans la nuit du lt> au 17 lévrier 361, retarda d’une quinzaine d’années le triomphe anal de l’orthodoxie. Les soldats élevèrent sur le trône impérial le tribun Valentinien. chrétien orthodoxe ; il laissa la liberté aux partis et eut pour principe de ne pas se mêler des affaires religieuses. Sourèpie l’Occident fut tranquille, et le triomphe de la foi de Nicée se compléta. Dans une réunion provoquée par saint Eusébe de Verceil. en 3<il ou 365, les évéques d 'IIvrie souscrivirent aux décisions du concile d Al acte qui causa une grande joie au pape Libère. S. liilaire. Fragm., XII, 3. /'. /.., t. x. col. 7IG. L’n seul acte de Valentinien causa quelque trouble à Milan. Sous prétexte d’en faire disparaître les div interdit, vers le mois de novembre 384, toul d’assemblées chrétiennes en d 'ieux soin

la juridiction de l'évêque Auxcnce : saint Milan contre cette mesure dans une : I BTi °ù

il dénonçait Auxence comme blasphémateur et ennemi caché de Jésus-Christ Valentiuû n ordonna qu’une o rence eut li. n entre les deux champions devant une commission.le dix évêqw - d un questeur et d’un

maître des offices. Auxence se résolut à proposer une profession de foi. qui fut acceptée par la commission l’empereur. Saint Bilaire voulut dévoiler les rétk et les équivoques du prélat ai ien. mais il reçut l’ordre de retourner en Gaule. I a cette occasion, et

envoya aux évéques d’Italie son écrit Contra Auxentium, à la fin duquel on trouve la profession de foi de l'évêque ari.n ou semi-arien de Milan. /'. I.. t. X. col. G09 sq. L’Orient fut moins heureux que l’Occident. A son entrée dans Constantin..pie. le "28 mars 361, Valentinien avait pris pour collègue à l’empin son frère Valens, dont la politique religieuse allait renouveler les plus mauvais jours de 1 hoiu. i-me. L’OCCasii bientôt pour l’empereur d’Orient d.- manifesta : pathies. Dans l’automne de la même année, les macédoniens obtinrent l’autorisation de tenir un syn< saque, dans l’Hellespont, sous la pi Cyzique ; ils y déclarèrent de nulle valeur ce qui

décidé par h s acariens dans leur concile d linople. en 360, et condamner, ut la prof, —ion.' qui avait été émise. En revanche, ils sanctionn l expression homéousiem bien marquer la distinction des personi vêlèrent le symbole cou st-a-dire la