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    1. ARIANISME##


ARIANISME, DÉCADENCE El CHUTE DANS L’EMPIRÉ ROMAIN

III. ARIANISME. Décadence et chute dans l’empire romain. 362-381. 1. I """'

H Synode d’Ali landrie de 362. III L’arianisme les empereurs Julien et Jovien. IV. Revirement nom en bous Valens. V. i la renais ance nicéenne ; les

docteurs cappadociens. VI. L’Orient et Rome. Ml

liene t 1 1, ose. VIII. Concile œcuménique de < s aople en 381. IX. L’agonie de l’arianisme dans nain. 1. la renaissance nicéenne. La mortde l empereur Constance œil fin à la suprématie homéenne el à un ité toute ractice que la violence et la ruseavaient prétendu fonder. C’est alors surtout que la décadence du parti arien s’accentua. On a pu remarquer qu’en réalité elle avait commencé depuis longtemps, en particulier depuis que les divers groupes de la coalition anlinicéenne, victorieux de leurs ennemis et fiers de la chute d’Athanase, s'étaient trouvés en face les un autres et avaient voulu formuler un symbole positif. Depuis lors, ils étaient allés de formules en formules, de synodes en synodes, sans jamais s’entendre sén m ent, mais en voyanl s’augmenter de jour en ;

iions intestines. La victoire des homéens sous Cons i nce n’avait fait, au fond, qu’affaiblir le parti antinicéen caren écrasant les homéousiens eten accentuant eux-mêmes leur marche progressive vers l’arianisme pur 1rs vainqueurs avaient rapproché les semi-ariens drs orthodoxes. La foi de Nicée, au contraire, s'étail toujours développée dans le même sens, et, s’ils étaienl abattus extérieurement, ses grands champions navaienl , , as perdu courage ; ils conservaient une puissante influence, soil par la direction qu’ils communiquaient de loin aux fidèles, soit par leur activité littéraire.

Tels lurent surtout les deux grands docteurs de cette époque, saint Alhanase pour l’Orient, et saint Ihlaire P„ur l’Occident. Déjà, on l’a vii, les Discours contre les ariens et les autres ouvrages dogmatiques de lévêque d’Alexandrie avaient exercé une influence incontestable sur les semi-ariens. Le vaillant champion de la foi de Nicée suivait attentivement le mouvement îles esprits, prêt à profiter habilement des circonstances pour frappei l’erreur mais aussi pour tendre la main aux hommes de bonne volonté. C’est ainsi qu’aussitôt après les conciles de Rimini et de Séleucie, avant la fin de 1 année *> » , jl publia sa fameuse lettre De synodis, P. G., t. xxvi. col 681-794. Ce qu’il faut y remarquer, c’est sans doute l’excellent parti qu’il sait tuer entre l’arianisme de cette multiplicité de formules, presque aussi nombreuses que les années, qui s'étaient succédé depuis le coi d’Antioche i » i enceeniis, c’est-à-dire depuis dix-huit ans, sans que la foi des orientaux cessât d'être dans un état d'équilibre instable ; mais c’est aussi la largeur de vues dont le saint docteur lait preuve quand, se mettant audessus des questions de mets et de terminologies diver, . q arr ive a cette déclaration, n. il : « Nous ne devons pas regarder comme ennemis ceux qui admettent tous les décret-, de Nicée, et qui ne sont en doute.pi au su jei du terme 6u.ooiS « o « . » Et il cite nommément « Basile d’Ancyre, qui a écrit sur la foi » , Basile dont,

quelques année, auparavant, il avait parlé en fermes

sévères. Epist. ad episcopos JEgypti, 1, P- < ' NXX col. 554., ,

., ., ., dire qu’Athanase abandonne par politique la aoctrine M „, l a si chèrement défendue, comme lonl insinué quelques auteurs protestants, el quau lieu de convertir les homéousiens a sa cause, il s est converti lui-même a la leur" Toute la su, le de la lettre proteste contre cette interprétation, puisqu’elle tend a d.inuiiv le terme même d'èiurirac, et > soutenir l unité du p è ree i du Fils quant à la substance, « ara « iv i IvoWo " s - C’est la même doctrine que dans la lettre De Sictenis decretis, où on lit qu’il ne font diviser ni ] unité de la nature, m l’identité de la Lumière et de sa

splendeur, o. Si, P '

deux choa - 1 une : ou li

dont il parle at q U une < 1 1 1 1 rence de t< rrnim , 1 veul sagement que la question i question de mot ; ou bien,

incomplet, à tout le moii doctrine de Basile d’Ancyre suri unil

,, . et le Fils, néanmoins il n insiste pas, pour ce motil que 1 unité- numérique d « 

, tout en étant la conséquence logique oi<rio< n est cep< ndant pas formellement i la définition de Nicée. En tout cas, il veut qu

amis on examine la question avec caln. foi. icpôuc xat |Utà sont i l'6|ioov « o(

loin. ni. (jLixpàv oùaav toî &wova

Telle fui aussi l’attitude de saint Milan (in

de 358, il avait reçu, dans son exil de Phryj lotir, -.1,-s évoques gaulois ou ille priaient de ! ser l'état des opinions théologiqui

répondre a ce <1--il - il ' >U début il

suivante, son livn D

P /.., t. x. col. 1-79-546 ; et ce fut aussi une a

conciliation. Il juge avec indulgem

aux. a l’exception toutefois de la SeCOndl

miuui. C’est avec le même calme et la même ! , , „, - saint Athanase qu’il s’adresse aux évoques du synode « mi-arien d’Ancyre, n. 12-26, B8-91, soil pour approuver la plupart de leurs anathi me-, suit pour répond i leurs difficultés au sujet du ternu ----- - Nous

l’avons vu frayer personnellement avec les hon au concile de' Séleucie : il faut que son inlluence au ; d’eux ait été sérieuse, pour que Constance renvoyât le saint docteur dans sa patrie, au moment où i contre tous ceux qui ne courbaient pas la tête <l credo impérial. Enfin, c’est par l’entremise d’HUaire

rêques orientaux entrèrent en nia' veux

de la Gaule. Ainsi se rapprochaient peu à peu II ce rapprochement amenait l'éclaircissement d tendus, diminuait les préventions entre K (rient et 1*0 dent, et faisait serrer la question de pin- était

l’apostolat fécond des docteurs cappadociens qui M |

parait. Athanase et Hilaire devaient en recueillir euxmêmes les premiers fruits, après que l’avènement de Julien au trône impérial eut mis fin à l’arianisme politique de Constance.

Il Stoode d’Alexandrie de 362. - Le nouvel empereur proclama d’abord la pleine tolérance d cultepuis lança un édil de rappel en faveur d évêques exilés souson prédéi bénéficia. Depuis son départ, Georges le Cappadoæn ne

il maintenu sur le siège patriarcal que Contre I des alexandrin- ; chasse plusieurs fois, il avait

gré de force. Mais, quand on apprit la mort de Constance. il v eut une explosion de haine contre l’intrus I homme cupide qui n’avait pas craint de pivl.mer spolier le Sérapion ; d’abord jeté en prison par le pi

es fui massacré le -21 décembre 361. L, . suivant saint Athanase rentrait dans sa ville episcopale. Hisloria acephala, 8, 10, P. G., t. xxvi. col. 1415, iwatkin, Studic*, p.22l, 22ô. En rappelant les ev. exilés, Julien l’Apostat espérait-il accroître les divis de I I hsc chrétienne en mettant aux prises les di partis qui la troublaient ? Si tel fut son calcul, les

catholiques surent le déjouer. ' de Verceil, en particulier, comprirent quil fol toul procurer la concorde parmi I 1 idée de réunir un synode à Alexandre les conditionet les moyens de rendi

oncile se tmt. seml.le-t il, en été. Il ne s') t, nue vingt et un évêques présents en personm de Verceil était, après lévêque dvlexandrie, Le per-